Alexandre De Mesancourt

~°[Alexandre De Mésancourt]°~

Surnom: Alex

Âge: 23 ans

Origine: France, Paris, quelques années forcées dans les îles aussi.

Nature: Humain par sa mère.

Rang: ex Noble, ex sucrerie ? Futur incertain.

~°Biographie°~

Des mots couchés à l’encre sombre, sur un papier déjà jauni.
Des mots malhabiles, mots d’enfants, changeant au fil du temps.
Les premiers apparurent le jour de ses 12 ans
Et voici ce qu’on peut-y lire depuis…
Quelques phrases, pour chaque jour que Dieu fit.

« Père m’a offert ce cadeau aujourd’hui, il a dit ‘Fils vous être un De Mésancourt, le premier né. Comme chacun des aînés de cette famille il est temps que vous écriviez votre propre histoire. Savoir que vous laissez une trace écrite de vos actes passés, va changer votre façon d’appréhender le futur, parce que vous saurez que vous devrez tout écrire là-dessus.' Et là, il a tapoté de l’index sur la couverture de cuir, et j’ai vu qu’il y a mes initiales en or dessus, c’est joli. Il a dit aussi 'A ma mort vous posséderez le mien et tous ceux de vos aïeuls auparavant, à ce moment là et à ce moment là seulement vous pourrez savoir et juger.
Demain vous partirez au pensionnat, vivre dans les jupons de votre mère ne fera pas de vous le digne héritier des De Mésancourt, laissons cela à vos frère et sœur. Laissez nous maintenant, votre mère et moi avons à parler, allez donc écrire vos premiers mots.'
Alors c’est ce que je fais, mais je sais pas trop quoi dire, j’entends père crier après Mère, demain elle sera encore souffrante, je n’aime pas quand mère reste alitée avec des voiles sur le visage, elle est jolie, maman… »

« Je n’aime pas le pensionnat »
« Aujourd’hui ...»

« Le bal des Furchthein fut des plus réussis, il y avait des jeunes filles de bonne famille, Jacques voulait absolument me présenter sa sœur, Julie et ses amies, je crois les avoir toutes faites danser. L’alcool trop présent je suis sortie dans les jardins, nous marchions dans le petit labyrinthe Jacques, sa sœur et son amie, je les ai perdus, je les entendais rire.[...]
Et c’est cette fois là que je l’ai vu pour la première fois, elle.
Alors que toutes étaient filles, bleues, roses ou blanches, servantes des désirs de leurs parents ; elle était femme, sombre, Belle de nuit. Alors que chaque regard croisé ce soir là était celui de l’innocence, j’ai vu, j’ai entraperçu, la connaissance. »
« Voilà trois fois que je la croise lors de mes sorties, je n’ose l’approcher »
« Je l’ai revue à l’opéra, j’ai essayé de rejoindre sa loge à la fin du spectacle, elle n’était plus là, j’ai essayé de soudoyer un valet mais il m’a confirmé que cette loge n’était point louée »
« Je sors de plus en plus dans l’espoir de la croiser, personne ne semble la connaître, on me prend pour un excentrique.»
« Seigneur Dieu voilà un mois que je ne l’ai pas revue, son souvenir me hante, ses lèvres de soie… sa peau pâle. Sous les dentelles de ses toilettes je devine une Reine, je devine une Déesse, je devine mon Ange…»
« Père me parle de quitter Paris, partir pour les îles où les affaires nous appellent.»
« Honte de coucher ces mots, mais je hais mon père, quelles traces je laisse ?
Le cadet de mes soucis, qui lira ces élucubrations ? Sinon un fils que je n’aurai peut-être jamais, et si un jour je suis père je ne serai pas le même que cet homme.»
« Je ressens le besoin de boire, pour l’oublier.»

« Je l’ai revue ! Des hommes m’ont agressé sur les quais de la Seine, quand je me suis réveillé il y avait des hommes qui m’ont fait sentir des sels, mais elle était là dans l’ombre, j’ai reconnu la dentelle noir qui cachait son visage, j’ai reconnu son parfum envoutant »
« Dieu est-il possible qu’elle me suive ?»
« Isabella, sœurette, amie et confidente, tu crains pour moi, et j’aimerai t’expliquer Ô combien elle est si spéciale pour que tu me comprennes. »

« Père a annoncé notre départ, c’est pour dans 3 semaines, j’ai quitté la chambrée de l’école des officiers, j’ai loué cette chambre sordide, je ne veux pas quitter Paris, mère pleure »
« Isabella rentre au couvent des Carmes, elle dit prier pour me libérer du démon qui me hante. Pendant la dernière messe je l’entendais chuchoter à mon oreille et quand je me retournais, personne… »

« Sa voix est un chant, ses caresses un doux supplice, parfois j’ai l’impression d’avoir rêvé ses moments d’intimité, elle me trouble tant, que j’ai du mal à me souvenir de tous nos moments. »
« Petite bouteille que tu es docile, je tends la main et tu te précipites contre ma paume, bonne douce tu (les lettres sont presque illisibles, et les mots se perdent dans les effluves de l’alcool, glissent sur le papier d’un trait qui se meurt comme l’esprit embrumé d’Alexandre)
« Isabella pourquoi as-tu disparu ? Je n’ai pas la force de te chercher. »
« Ô rêve qui me hante chaque nuit, je trouve encore la force d’écrire, et à peine de me nourrir, je n’ai de vigueur que pour elle, pour l’attendre chaque soir. »
« Plus qu’une nuit je ne lui ai pas dit que je devais quitter Paris et pourtant il m’en coûte. »
« Père a payé pour me retrouver, voici 4 jours que nous voguons, le médecin de bord a annoncé que j’étais atteint de fièvre, que je ne passerai peut-être pas la nuit, l’aumônier disait ‘il voit déjà des anges, je crains qu’il ne soit trop tard, priez pour son âme madame’. Mon Ange… Ils m’ont arraché à mon Ange.»

« Elle est loin maintenant, j’ai l’impression que ce n’était qu’un rêve, je n’entends plus sa voix dans mon esprit.»
« Je ne me souviens même plus de la couleur de ces cheveux, ni de son odeur, quand je pense à mon ange de la nuit, je n’ai que cette impression étrange de plénitude exquise.»
« Père ne comprend pas mon intérêt pour les petites gens de couleur, j’ai fait venir un prêtre pour apprendre à leurs enfants à lire et écrire, j’estime que les avoir libéré de leurs chaînes est un début, l’éducation et la moindre des choses que l’on puisse faire pour absoudre ces siècles d’esclavage.»
« Aucune herbe à esprit n’efface complètement son souvenir, j’arrive juste à m’évader, à me sentir un peu plus libre ? Le vieil édenté qui s’occupe des volailles m’avait pourtant dit que c’était puissant. »
« Le travail de la gestion des terres m’occupe l’esprit mais pas assez, j’ai l’impression de devenir fou, fumer me libère mais il m’en faut plus.»
« Monsieur de Mésancourt se plaint, je ne fais pas mon travail, il se plaint de plus en plus chaque jour.»
« J’ai 22 ans aujourd’hui, jour funeste, père est mort, un chute de cheval, alors qu’il était appelé d’urgence à l’autre bout de la propriété, après une de nos coutumières disputes. Je suis troublé, j’ai pensé si fort que son cheval se cabre, et c’est arrivé.»
« Les gens jazzent, ils disent que je suis maudit.»
«Le notaire a lu les dernières volontés de père. Il m’a déshérité, Jean-Charles possède tout aujourd’hui. Je crois que je suis heureux.»

« Jean-Charles est arrivé depuis 1 semaine à peine que toute la propriété revit. Je ne suis qu’un incapable, quitter cette terre, rentrer à Paris… Ne rien devoir à cette famille, partir comme un fantôme inutile.»
« J’ai tout pris, tous les journaux intimes de mes ancêtres, juste ça et un peu d’argent secrètement donné par Mère.
« J’ai parcouru certaines pages, je crois que je ne suis pas le seul fou de cette famille, mais je ne sais pas si cela me rassure. Je suis heureux de ne pas avoir laissé cet héritage à mon frère, malgré la haine qu’il me porte, je comprends et pardonne.»
« Le bateau a accosté, et c’est étrange, j’entends une voix dans la tête, je ne sais pas qui s’est, cela lui ressemble, à moins que ce soit le fruit de mon imagination, ici je crois que je trouverai des gens comme elle. Angleterre me voici.»

~°Mental et Moralité°~

« Mon cœur est brisé par ton absente Sœurette, père pense que tu es partie avec un soupirant, je n’en crois rien, Dieu était encore plus pour toi et tu me l’aurais dit, tu es la personne qui compte le plus pour moi.»
«L’alcool… C’est bien, mais on m’a fait découvrir mieux. Je me fous de tout… Je désire tout oublier, chaque obligation, chaque souvenir.»
« Je le hais… C’était la première fois que je le voyais sans perruque, et Mère disait vrai, lui, a les cheveux noirs, mais elle avait oublié de me préciser qui lui en manquait plus de la moitié. L’éclat de rire bon enfant m’en a valu un soufflet, c’est le dernier qu’il me portera et je crois qu’il a compris. Je serai capable de le tuer si cela ne rendait pas Mère triste. Comment peut-elle aimer un être si (une grosse tâche d’encre mangeait la moitié du dernier mot le rendant illisible, et le papier entamé par la plume qu’Alex avait écrasé de rage. Pendant 4 jours plus aucune pensée ne coula de sa main.)»
« Ça faisait longtemps que père et Mère ne m’avaient pas parlé de mariage, à Paris ma meilleure excuse était que les femmes étaient plus belles les unes que les autres et que je ne savais pas qui choisir. Ça avait le don de faire rire ce gras double qui acceptait que je m’amuse. Et ses propos outrageant sur la gente féminine… A ses dires il faut que je la choisisse avec les hanches larges, ‘qu’elle te fasse de beaux petits enfants et que son père ait de nombreuses terres pour assurer la supériorité des De Mésancourt’. »
« Tiens, aujourd’hui j’ai vu père m’observer avec une longue vue, moi d’où j’étais je le voyais pourtant. Une grosse tâche rouge au milieu du vert. Alors que tous les travailleurs se rafraichissaient au lac, je me suis approché d’Henry, ses parents l’appellent aussi Aka, son grand père s’appelait ainsi. Je l’ai caressé, les hommes et les femmes de couleur sont beaux, mais je ne pense pas que père ait apprécié le côté esthétique de la chose. »
« Il l’a fait abattre, peut-être même qu’il l’a fait lui-même, Aka est tombé d’une balle entre les omoplates, je suis certains que c’est lui, il a assassiné mon ami.»

«Il ose avouer son meurtre dans son journal. Et il semble que ce ne soit pas le seul.
Quelle ignominie ! Je jure que plus jamais personne ne fera de mal à une personne proche de moi. Je jure que… Il lui en coûtera.»

~°Apparence et allure°~

« Quand Mère arrive à venir me border sans que père la retienne, en lui disant que maintenant que j’ai 12 ans et que je suis grand, elle attend que je m’endorme et me parle. Elle glisse la main dans mes cheveux blonds, si clairs qu’ils sont presque blancs. Elle fredonne des chansons d’amour, c’est toujours le même air mais les paroles ne sont pas les mêmes. Ça parle d’un homme aux cheveux clairs comme la lune, juste et généreux. Elle dit que je serai sûrement comme lui, parce que je suis un petit morceau de lui, un petit morceau de lune, d’une nuit. Et d’autres choses encore.
« Personne ne pratique l’escrime ici, décidemment beaucoup de mes petites joies sont biens loin, je vais devoir troquer mon fleuré contre un bon couteau »
«Au bout d’une semaine père a enfin accepté ma requête, je ne porterai plus ces costumes sur mesure, c’est bien par ce qu’il ne les supporte plus lui-même. Enfin j’ai quand même eu droit à tout un laïus sur la bienséance, le savoir-vivre, ma position etc. »
« Si Sœurette m’a toujours affublé du sobriquet privé de ‘son petit Dandy libertin’, j’ai pourtant toujours préféré la simplicité et le pratique. Quel plaisir aujourd’hui de chevaucher sans gilet et sans veste, je m’aventure même à ouvrir le premier bouton de mon col quand je suis sur d’être loin de père. »
« Des chemises en soie sur des pantalons taillés sur mesure, le tout changé 3 fois par jour, les couturiers installés ici font fortunes avec notre famille. »
« Aujourd’hui j’ai pris mon couteau de chasse et de rage j’ai coupé mes cheveux au niveau du catogan, ça me donne un petit coté sauvage, que père exècre, ô bonheur »

~°Attributs°~

Défaut(s):

Mauvaise réputation : [*]

Ce sont des choses qui vont si vite, commençant par un détail anecdotiques et finissant par des histoires infondées.
France :-Que croyez vous qu’ils faisaient enfermé dans sa chambre ?.Vous imaginez sa propre sœur… Sa sœur ? Rien n’est moins sûr madame, rien n’est moins sûr.
-Mon laquais a dit à la cuisinière qu’il avait planté là mademoiselle Louison, la fille du maréchal des Logis, en plein milieu de la rue, par ce qu’il avait vu une femme. Personne n’a rien vu évidemment, cet enfant est soufrant.
-Son père le fait rechercher, il parait qu’il boit. Il parait aussi qu’il s’adonne à bien d’autres vices. Vous pensez qu’il veut oublier ? Il a peut-être tué sa sœur… La pauvrette, une sainte. Paix à son âme.

Les îles : -Il n’aurait jamais du fouler ces terres, l’aumônier l’a déclaré mort, oui mort je vous dis !
-Tenez vous bien, il parait qu’il a essayé de parler avec les esprits ! Non… Si ! En se mêlant à une cérémonie, la santésanta, santamaria ? oui enfin ces choses qui ne se font pas. Chuuut voilà Manon, elle le tient en haute estime.


Freak : [**]

Tout aurait pourtant du être parfait.

Il avait le nom, De Mésancourt, mais aujourd’hui il n’en a cure, mérite- il ce nom de toute façon ?
Jeune homme souriant, la vie le lui rendait. Mais maintenant peu de choses déforment, avec plaisir, les traits de son visage.
Il a reçu une bonne éducation, mais elle a un goût amer, le pensionna ayant marqué son esprit de richesses de connaissances mais ses chaires de choses beaucoup plus désagréables.
Les jeunes femmes l’apprécient, les plus âgées aussi, le choix a toujours été facile, mais plus rien n’a de goût. Il essaie tout, piqué par toute sorte de jeux, pour arriver à ne serait ce qu’effleurer ce plaisir passé. Le poison du souvenir d’un ange sombre coule dans ses veines. Esprit touché, dérangé, qui n’a que l’ombre du souvenir du fruit de son obsession. A force de vouloir oublier, aujourd’hui il aurait presque peur de ne pas la reconnaître. Et si tout ceci n’était que le fruit de son imagination ?

Chaque bonne chose le touchant semble avoir toujours un revers, le propre de la médaille en somme.

Atout(s):

Don ? Marque ?

Il a l’impression qu’il arrive à influencer les choses, déplacer les objets, enfin c’est arrivé de rares fois, en général sous le coup de la colère, ou quand il désirait quelque chose très fort. Quelque chose qui ne peut faire que le mal. Ce n’est de toute façon pas rationnel, impossible. Surement les effets de ces drogues. Autant oublier, ça aussi…

Particularité:

Avec les arrangements dont nous avons convenu...

Welcome here, sweet child.