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Alessa De La Vallière

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Message  Alessa De La Vallière Dim 17 Mai - 20:14

~°[Alessa De La Vallière]°~


Surnom: Au bon plaisir de ceux qui voudraient la surnommer... Plume pour son père.

Âge: 17 ans.

Origine: Mi-Bretonne, Mi-Anglaise

Nature: Humaine

Rang: Noble

~°Apparence et allure°~


Alessa est née blanche. Vraiment blanche, en fait, elle est née albinos tout simplement. Une vraie, une rare, à la santé régulièrement défaillante, à l’espérance de vie si éphémère. Papillon blanc pur. Papillon blanc de mort, diront les mauvaises langues.

Beaucoup trouveront cette apparence trop étrange, un état qui rappelle trop que ces enfants là –parce qu’ils atteignent si rarement vraiment l’âge adulte – ne sont que des morts en sursit, qu’il faudrait plus d’un seul miracle pour les sauver, et l’on sait qu’un miracle ne se produit qu’une fois, n’est-ce pas… ? D’autres, bien plus rares y verront une certaine forme de beauté, cette blancheur immaculée et lumineuse si difficile à conserver chaque fois que le corps défaille à nouveau, que la vie vacille comme une fleur dans une tempête de neige.

Ses traits sont assez fins, bien qu’elle paraisse de visage plus mûre que son âge, cela probablement aidé par la manière qu’elle a de jouer de sa singularité en maquillant ses yeux de noir pour les faire ressortir. Elle s’habille généralement de robes bleu nuit, et noue un petit foulard rouge vif autour de son cou de cygne. On peut voir pendre sur sa poitrine une petite croix en argent. Au moins, elle ne passe pas des heures à se poudrer de blanc pour être à la mode. De toute façon, la poudre la rendrait moins blanche qu’elle n’est…

Sa silhouette respire l’équilibre, plutôt menue, elle n’est pas non plus frêle, loin s’en faut, bien qu’elle n’ait pas une carrure d’athlète. C’est étonnant d’ailleurs, l’on pourrait croire qu’elle se tiendrait chétive et maladive, et pourtant, elle se tient plutôt… Combative, peut-être, volontaire. Il n’est pas dur de voir à sa manière de se mouvoir qu’elle a l’habitude de bouger, le chat albinos qui rôde avec sa grâce détendue habituelle. D’ailleurs ses yeux bleus pâles se posent généralement sur les choses et les gens avec une intensité passive propre à captiver ou à mettre mal à l’aise. Comme si elle gravait dans son cœur chaque chose qui lui plait.

Elle est plutôt mignonne dans ses formes, et sa grâce trompeuse oscillant entre fragilité et mordant. Après, c’est une question d’être sensible à son charme singulier ou d’y voir une aberration qui occulte le reste.


~°Mental et Moralité°~


Comment dire… C’est une noble, et elle en a reçu l’éducation. Néanmoins, elle a toujours bénéficié de plus de libertés que sa sœur aînée, Gwenn. Bénie… Voilà ce que signifie le prénom de sa sœur en breton. C’est sûre que passer après elle, a effectivement dû lui donner un petit côté béni. C’est la deuxième qui est née défaillante après tout.

Cela dit, Alessa – un prénom un peu plus anglophone, tout en restant possiblement français, pour faire plaisir à sa mère – n’en a jamais conçu de jalousie ou autre sentiment du même genre. Elle s’est plutôt toujours réjouit de voir sa sœur en bonne santé et capable de combler les espérances de ses parents. Ce qu’elle-même ne pourrait jamais faire.

Cela ne l’a jamais vraiment rendue malheureuse, après tout, si ce n’était son corps déficient elle n’avait pas de raison de se plaindre. Quoi, elle n’était pas forcément bien vue, mais elle pouvait comprendre, du moins imaginer.

Puisqu’il était considéré que son espérance de vie était trop courte, il n’a jamais été question d’en faire une future bonne épouse, au lieu de cela, son père a décidé de lui donner la possibilité de profiter du « peu de temps » qu’elle avait devant elle pour vivre comme elle le souhaitait. C’est ce qu’elle a fait. Ce qu’elle fait toujours. Elle vit. Elle goûte ce que son cœur désire toucher.

Elle sourit sans se dire que peut-être demain, après demain, la semaine suivante… Elle sourit parce qu’elle vit. Elle pleure parfois. Parce qu’elle vit, parce que c’est beau. Elle regarde les gens qui se contentent de survivre en se trouvant malheureux. Elle pense… S’ils sont malheureux sans raison, c’est parce qu’ils ne savent pas comment vivre.

Elle ne s’apitoie jamais, et elle n’aime pas les gens qui s’apitoient sur leur sort. S’apitoyer c’est abandonner, c’est renoncer à vivre en quelque sorte. Et c’est tellement bon de vivre…

Dans le fond, c’est si paradoxal. Il est possible de dire que les enfants albinos sont maudits et naisse avec la mort sur l’épaule qui n’a de cesse de vouloir les emporter. Pourtant, elle voit les choses si différemment, elle qui vit. C’est peut-être bien différent, peut-être qu’effectivement elle est née, comme les autres, enrubannée de la mort. Oui mais peut-être que c’est autre chose, qui nous dit, qu’ils ne sont pas finalement en quelque sorte sa langue ? La mort est la mort, elle ne peut pas goûter la vie, à moins de trouver un biais. Peut-être que c’est ça, peut-être qu’elle veut juste goûter la vie elle aussi. Seulement la mort et la vie ne font pas bon ménage, et cela se ressent sur les corps de ces enfants.

Oui, elle préfère cette vision farfelue mais positive. Loin d’elle l’idée de contredire qui que ce soit, et surtout pas l’église, elle est croyante elle aussi après tout. Mais il faut avouer que parfois les explications ne sont pas moins tirées par les cheveux que sa vision à elle… En fait, elle applique généralement une règle simple, prendre le bon des choses, et se préserver du néfaste.

De toute façon… C’est instinctif. Toujours… Ce n’est pas un instinct de survie à proprement parler puisque cela n’a rien à voir avec sa survie, c’est plus un instinct de vivre, d’avancer. Elle a appris à s’y fier, c’est peut-être simplement qu’elle sait écouter ce que son cœur veut toucher sans aller totalement au hasard.

Finalement, elle est ouverte à beaucoup de choses, en savoure beaucoup d’autres. Oui, contempler un arbre, un oiseau, peut l’émerveiller. Ce n’est ni candeur ni naïveté qui l’habite, c’est plus une sorte d’osmose respectueuse avec ce que touche son cœur.

C’est comme cela aussi qu’elle a commencé à exprimer, les mélodies. Qu’elle utilise sa voix, ou juste un instrument, et les mélodies deviennent des vagues. Vagues qui emportent ce qui l’entoure, au sein de la douceur, de la délicatesse, et le dépose sur le rivage rêveur ou encore extatique. Vagues qui emportent sans pitié parfois, au sein de la tristesse, de la douleur et rejette tremblant sur les rives du trouble. C’est cela une mélodie, ce n’est pas seulement un ensemble de notes vides, c’est un monde, des sentiments, une voie qui mène au cœur… Au cœur de quoi ?

Au cœur de l’évidence, la sincérité des sentiments affichés, au cœur de ce qui est caché parfois, ces sentiments que l’on refuse de montrer…

La musique ? Elle aime, oui, elle aime, mais la musique c’est quoi ? La musique c’est le monde qui vit, c’est le rythme de ses battements de cœurs. Les mélodies, ce sont les sens, ceux de son cœur qui goûte.


Dernière édition par Alessa De La Vallière le Dim 17 Mai - 20:15, édité 1 fois
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Message  Alessa De La Vallière Dim 17 Mai - 20:14

~°Biographie°~


C’est l’association de deux grandes compagnies d’import-export qui lança tout. L’une bretonne, l’autre anglaise. Arthur Rees et Gwilherm De La Vallière décidèrent de sceller l’association de leurs compagnies en unissant les deux familles par un mariage. Elaine et Antoine furent donc mariés et la jeune femme quitta l’Angleterre pour la France, allant habiter chez son époux.

De ce mariage naquirent deux filles. La première hérita d’un prénom venant des origines bretonnes de son père, et fût nommée Gwenn. Une enfant jolie comme un cœur et en parfaite santé. La seconde quant à elle naquit deux ans plus tard, et reçu un prénom plus neutre, souhait qu’Antoine accorda à sa femme. L’enfant fut donc appelée Alessa. Le problème étant qu’elle était née albinos.

Elaine le vécu assez mal, d’autant plus que la première fois qu’elle lui avait été présentée, elle avait bel et bien cru que son enfant était morte-née, avant de l’entendre gazouiller. Bien qu’elle ne se plaignit pas, il semblait évident qu’elle se considérait coupable d’avoir mis au monde un enfant destiné à la maladie et à la mort.

Antoine quant à lui, bien qu’il fût attristé de l’état de leur fille cadette, était plutôt de ces gens qui recherchent la beauté un peu partout. Il la trouva magnifique, pure, drapée dans ce blanc lumineux. Il ne pouvait rien faire bien sur pour lui éviter les soucis de santé qui viendraient, pas plus qu’il ne pouvait rallonger sa vie. C’était un peu amer. Puisqu’il ne pouvait lui permettre de vivre longtemps, elle vivrait pleinement. C’était la décision qu’il avait prise alors, et il ne revint jamais dessus.

Bien sûr, les réactions étaient variées, jamais véritablement positives… Compatissantes pour la famille, peut-être.

Elle a été éduquée comme fille de la noblesse bien sur. Ses leçons –celles qui l’ennuyaient et ne lui serait jamais plus utile que ça- étaient moins poussées que celles de sa sœur, elle bénéficiait de plus de liberté, de temps pour apprécier ce qui l’entourait. Elle s’est passionnée pour la poésie et la musique très tôt. D’ailleurs sa voix de petite ange aux allures de spectre, elle la fît chanter dès l’âge de quatre ans. C’était un jour dans le jardin, où elle écoutait les oiseaux, qu’elle avait décidé de les toucher avec son cœur, de chanter avec eux.

C’est après que son père lui avait fait commencer la musique. Pour ne plus jamais qu’elle arrête. Elle arrêterait bien un jour, bien sur, mais en attendant...

Certains cours par contre tenaient à cœur à ses parents, et elle s’y pliait avec plaisir. Elle voyait trop souvent cette… Détresse qu’elle faisait naître chez sa mère. Son père avait toujours été franc avec elle, elle était consciente de sa situation, du fait que cela devait rendre sa mère triste. C’était cela qui lui faisait le plus mal en réalité, les voir tristes eux, pas elle. C’était comme ça qu’elle avait commencé à prendre le bon et a rejeter le néfaste. A vivre vraiment. Pour la voir sourire elle, qui l’avait mise au monde, qu’elle ne pouvait pas remercier autrement.

Pour les faire sourire, elle apprenait des choses qui d’une certaine manière faisaient partie d’eux. Pour les traditions et son père, elle s’appliqua à son apprentissage du breton (il faut dire que la majorité des serviteurs le parlaient de toute manière, elle ne manquait pas d’entrainement). Pour sa mère loin de chez elle, elle s’appliqua à l’anglais. Souvent, elle allait la voir pour discuter de tout et de rien dans cette langue, c’était en quelque sorte sa manière de la réconforter.

Elle grandit avec joie et sans doute frustration… Elle aimait être dehors autant que dedans, mais elle devait toujours prendre garde à bien s’abriter sous une ombrelle, à ne pas rester trop longtemps au soleil, à cause de sa sensibilité accrue. Elle préféra vite l’air du soir, le ciel étoilé. Elle avait toujours dormi peu, mais plutôt que rester des heures dans son lit à regarder le plafond, elle avait finit par profiter de l’extérieur. Elle pouvait rester dans le parc sans avoir à se cacher.

Arthur Rees décéda alors qu’elle avait onze ans. Pour gérer la compagnie dont il venait d’hériter, puisqu’Elaine était la seule enfant du défunt, Antoine emmena sa famille s’installer à Londres.

Alessa avait toujours aimé la Bretagne, et d’une certaine manière, ici c’était une autre Bretagne. Surtout avec la brume. Le climat n’était pas tellement différent. Elle aurait des orages, comme avant. Elle aimait l’orage, c’était une sorte de fascination, d’éveil. Elle y trouvait peut-être un certain écho.

Elle sortait toujours le soir, mais c’était différent, maintenant. C’était… Inconnu. Elle avait peur, parfois, de ce qu’elle ne pouvait pas distinguer. Puis un jour elle demanda à son père qu’on lui apprenne à se défendre. En soit, c’était un peu… Déplacé, mais cela ne l’intéressait pas de savoir ce genre de chose, du moins elle le savait, mais cela ne changerait rien. Alors pourquoi renoncerait-elle ? Evidemment, son père fini par céder. Cela faisait ainsi deux personnes rassurées, elle, et lui.

Bien sur, elle n’a pas grandi comme ça sans problèmes. Elle a beaucoup lutté contre son corps principalement. Quand, chaque automne, la fièvre la clouait au lit des semaines, que les médecins se disaient que c’était l’heure. Jamais. Elle n’a jamais abandonné, pas par volonté de survivre, parce que se contenter de survivre ne l’intéressait pas. Par volonté de vivre, de découvrir encore, de sourire, de faire sourire…
Quand parfois elle se sentait mal et s’évanouissait sans prévenir, comme cette fois où elle s’était fêlée une côte en tombant. Heureusement, c’était rare, et cette fois là fût la seule où elle s’était blessée.

Elle n’oubliait jamais de remercier le seigneur bien sur, de lui permettre de vivre chaque jour qui passait. De lui donner la force de repousser la fièvre chaque fois qu’elle venait en semblant vouloir l’emporter. Souvent, elle caressait distraitement la petite croix en argent qui pendait à son cou. Non, elle n’était pas un monstre, ceux qui le pensaient… Eh bien ceux-là se trompaient.

Néanmoins, fatalement elle se sentait parfois un peu seule, à force d’être mise à l’écart ou juste tolérée. Peut-être un jour, aura-t-elle de vrais amis. Doux rêve sucré… D’un papillon esseulé.


~°Attributs°~


Atout(s):
  • Ressources [Coût: 1]
    Oh elle n’héritera pas, elle sera morte bien avant que cela ne puisse jamais se produire, mais elle reste la fille de son père. Et son père, il aime la voir sourire. Et sa compagnie, elle marche très très bien…
  • Don [Coût: 2]
    La musique, les mélodies chantées silencieusement par ce qui l’entoure, ou simplement celles que cela lui inspire, elle les exprime, ça passe par son cœur, ça s’amplifie et ça vous emporte quand elle joue ou qu’elle chante. Puis ça vous abandonne quand le silence revient, avec un goût délicieux de trop et de trop peu.


Défaut(s):
  • Mauvaise réputation [Rapporte: 1]
    Ils sont maudits ces enfants-là. La mort reste perchée sur leur épaule. Elle ne devrait pas être déjà morte à son âge? Est-ce que c’est un miracle, ou quelque chose de louche ? Sûrement quelque chose de louche, elle a l’air d’aller trop bien, et regardez là, elle fait froid dans le dos avec son air de spectre tranquille… Bla, bla, bla.
  • Freak [Rapporte: 2]
    Une albinos pure et dure, comme si sa santé fluctuante et son espérance de vie réduite n’était pas déjà un handicap en soi, on ne peut pas dire que ce soit une apparence rassurante pour les plus superstitieux et étroits d’esprit… « Bouh ! »



Particularité: Elle est albinos et semble avoir un don certain quand il s’agit de musique.
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Message  Sucrerie Dim 17 Mai - 20:34

Welcome, pearl of light, singing in darkness.
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