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Craig Bevan

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Message  Invité Dim 7 Juin - 12:23

~°Craig Bevan°~


Surnom: Clancy

Âge: 35 ans

Origine: Clonavogy, Ulster, Irlande

Nature: Humain

Rang: Petites gens

~°Apparence et allure°~

Même dépourvu de sa barbe drue, le visage de Craig reste très sauvage : des yeux verts enfoncés profondément et surmontés d'épais sourcils charbonneux, un nez droit et fier surplombant une bouche qui n'a pas sourit depuis au moins vingt ans, ce sont surtout ses cicatrices sur les bras, les jambes et le dos qui donnent à l'irlandais une aura inquiétante. Rien de juvénile n'a survécu dans l'expression qu'il ne cesse d'affecter : la mâchoire crispée, le regard dur et les bajoues contractées, il paraît rechercher l'affrontement à chaque instant. Sa taille imposante lui fait dépasser d'une tête la majorité des passants mais aucun muscle ne transparait de dessous la chemise déchirée et sale qu'il porte en permanence, accompagnée du même pantalon en toile noire. Sa démarche traînante indique clairement quel fut son passé[/size]

~°Mental et Moralité°~

Des années d'emprisonnement succédant à un arrachement à son univers ne pouvaient assurer à Craig un épanouissement psychologique. Adulte de corps mais enfant d'esprit, ses idées sur ce qu'un homme doit être; comment se comporter avec les femmes ou tout simplement le sens du mot responsabilités ne disposent pas de ces échos particuliers qu'un individu responsable trouve au sein de son cerveau. Pour le jeune homme, la morale n'est rien de plus qu'un luxe que s'offrent de respecter les riches. Pour les démunis de son acabit, point de doute quand au comportement à adopter : le vol et le mensonge incarnent le meilleur et unique moyen de survivre dans les rues londoniennes, bien que personnellement, l'irlandais préférerait s'adonner à une activité plus respectable.

~°Biographie°~

Une colline qui dominait tout le village. Et puis des moutons, beaucoup de moutons, qui broutaient avec appétit l'herbe tendre et verte des plaines à l'est de Clonavogy. Les bêlements surtout, avaient marqué pour toujours la mémoire de Craig. Ce fut sa première berceuse, le premier son que son cerveau à peine éveillé enregistra. A présent, il ne voit plus ces animaux qu'en rêve, et les rares fois où il s'en souvient à son éveil, la plus précise des description qu'il puisse en faire dépeint une grosse boule de coton poussiéreuse avec quatre pattes.

Né en Avril, éclairé par le soleil d'Irlande, Craig avait vécu une enfance de berger. Le métier se transmettait de père en fils, et étant fils unique, son destin en ressortit tout tracé. La mère du garçon, une femme silencieuse mais affectueuse, passait son temps à tenir la petite maisonnée héritée de sa famille. Orson, son mari, ne rentrait qu'au soir, fatigué. Il emmenait souvent son fils avec lui. Jusqu'à ses douze ans, le quotidien du jeune homme alternait entre les heures de marches jusqu'aux pâturages de la colline et celles de surveillance du bétail. Trop jeune pour accompagner son père au marché, il disposait de précieuses périodes de temps libre occupés à battre la campagne avec des garçons de son âge. Souvent, au crépuscule, tous cessaient leurs jeux, et, avant de retourner au foyer, faisaient cercle dans l'herbe tendre. Debout, ils se bagarraient deux par deux, le premier parvenant à faire tomber l'autre sur le dos étant déclaré vainqueur. Ce rituel, instauré depuis un an, était supposé désigner un chef aux capacités avérées et prouvées à tous, dont la position pouvait être contesté chaque jour. Naturellement, l'objectif principal de ses « duels » était de se dépenser, le rôle de chef n'offrait pas grand avantage à part celui de pouvoir tambouriner sur sa poitrine à chaque fois que l'envie l'en prenait.

Il s'avéra par ailleurs que Craig, déjà plus grand et plus solide que la majorité de ses camarades, se défendait bien à la lutte. Ses camarades de jeu le surnommèrent vite « Clancy », qui signifie en irlandais « guerrier rubicond ». Fier de cette marque de respect, il ne s'écoula pas beaucoup de temps avant que le garçon ne se considère plus capable qu'il ne l'était. Illettré, son ego lui soufflait pourtant que le destin de berger ne lui conviendrait pas. Ses muscles d'acier, son courage et sa constitution se devaient d'être mis à profit par une plus reluisante carrière. Certes, à une époque moins troublée, cette aspiration n'aurait été qu'une motivation de plus pour s'élever dans l'échelle sociale. Malheureusement, à l'époque, la reine Victoria poursuivait déjà l'œuvre entamé cinq siècles plus tôt par l'Angleterre : la colonisation d'une partie de l'Irlande. Chacun, dans cette région désormais appelée
l'Ulster, comptait dans sa famille au moins un parent dépossédé de ses terres par des colons protestants dédaigneux du mérite des autres. Il était à présent dans toutes les mentalités connu l'interdiction d'élever des enfants irlandais dans la coutume catholique, de même que le simple fait d'employer sa langue natale ou de jouer un air traditionnel valait, bien que plus personne ne s'y risqua ouvertement après deux siècles d'oppression , cinquante coups de fouets et un voyage pour la geôle à l'irlandais fautif.

Cette chape de plomb, cette muselière passée autour de la bouche de chaque habitant de la contrée amena un réseau de résistance nationaliste souterrain à se développer. Le groupuscule effectuait des actions de résistance, proposait des réunions cachées durant lesquelles la seule langue autorisée était l'irlandais. Plus provocateurs et désireux de faire montre d'un refus actif de domination, certains allaient jusqu'à voler dans les entrepôts de l'armée ou à dégrader les réserves de la Marine situé dans des docks. Naturellement, ces combattants de la liberté bénéficiaient de la bienveillance de leurs compatriotes qui s'efforçaient de couvrir leurs exactions.
Pourtant, aussi combattif qu'il fut, ce mouvement désespérait de ne pas recevoir plus de nouvelles recrues, condamnant l'initiative à être étouffée tôt ou tard par le manque d'effectif qui ne tenait pas le rythme face à l'envoi croissant de gardes chargés de surveiller et traquer tout violation des lois britanniques. Or, il advint que, par malheur pour le pauvre garçon, un membre de la résistance qui s'était dissimulé pour un temps à Clonavogy eut vent de ses velléités d'action. Saisissant là une occasion rêvée, il fit miroiter à Craig des fantasmes de gloire et de mérite patriotique jusqu'à ce que son jeune interlocuteur le supplie de lui dire comment participer aux fabuleux combats dépeints par le soldat de la liberté. Âgé de 13 ans et demi, un petit irlandais illusionné sur les réalités du banditisme utopique signa d'un doigt crasseux couvert de poussière une parodie de formulaire d'engagement chez les Combattants du Trèfle avant de fuguer, une nouvelle fois poussé par son recruteur, sans laisser le moindre mot à sa famille, sûr de rentrer un jour à son village auréolé de gloire...


***
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Message  Invité Dim 7 Juin - 12:24

« Pour ses crimes commis en tout état de cause contre la couronne, et en tenant toutefois compte de son jeune âge, je condamne Craig Bevan ici présent à vingt ans d'emprisonnement à la Tour de Londres ! »

Les mots furent suivit d'un choc du marteau contre le bureau devant lequel était assis le juge Crowell. Sa perruque tressaillit avec une telle vigueur qu'une partie de la chevelure grise du gros homme fut dévoilée pour un instant, avant que le juriste ne se dépêche de la masquer à nouveau sous la masse de faux cheveux poudrée. Avec un soupir de soulagement, il se leva pesamment avant de se diriger avec envie vers ce qui constituerait son cinquième repas de la journée. Trop abasourdi pour prendre la pleine mesure de ce que la sentence impliquait, Craig continuait de fixer d'un air vide le sol dallé gris qui soutenait la masse de son corps. Ses oreilles eurent vaguement l'impression d'entendre son avocat lui dire qu'«en raison des circonstances qui lui assurait la peine de mort, le juge s'était montré extrêmement clément son cas ». L'homme de loi, sans doute très fier des conséquences de sa plaidoirie (qui se résumaient à accabler Roadney et Andrew des charges qui pesaient sur ses propres épaules), tapota les épaules de son client une dernière fois avant de quitter la pièce, laissant deux gardes à la mine patibulaire emmener l'irlandais à sa cellule. Le chemin, exécuté à pied, donna l'occasion au garçon de regretter amèrement sa fougue passée.

En un mois, son adhésion à la résistance avait propulsé Craig à Londres. Lui, ainsi que deux autres gamins respectivement de trois et quatre ans ses aînés, nommés Roadney et Andrew, avaient reçu pour mission de voler un stock de poudre dans les docks de la capitale afin qu'un duo d'adultes fasse exploser un poste de garde. L'attentat devait promouvoir la cause des combattants dans tout le royaume, et si possible éveiller l'intérêt de la reine pour les affaires internes. Angoissée au possible, la récente recrue s'était entraînée jours après jours dans un taudis à escalader, marcher sur de vieilles poutres branlantes ou à se cacher dans l'obscurité. Nourri de pain sec et d'eau tiède, sa carrure autrefois solide avait un peu diminuée, toutefois sans altérer les prouesses physiques dont il était capable. L'irlandais étonna même ses deux équipiers en leurs arrachant une victoire très disputée à la lutte. Se savoir égalant la force d'un adolescent de 16 ans pour ce qui était du combat réconforta le jeune homme : l'avantage était toujours bon à prendre.
Chacun avait son rôle à jouer : la nuit du 9 Octobre, Roadney, le plus grand des deux, ferait la courte échelle à Craig afin qu'il se faufile à l'intérieur de l'entrepôt numéro quatre des docks est. Pendant ce temps, Andrew se chargerait d'attirer l'attention des gardes en les forçant à le suivre (le facétieux jeune homme paraissait avoir de très précises idées quand à ce qu'il convenait de faire pour que trois gardes le suivent sans réfléchir). Une fois à infiltré, il revenait au cadet du groupe de localiser le stock, dissimulé dans un sac indiquant
Pouder en caractères d'imprimerie noirs et de faire sortir ledit sac d'un moyen ou d'un autre. A cette occasion, le gamin de Clovanogy avait appris à lire un mot : poudre.

La cellule qu'on lui montra était proprement effrayante : glaciale, humide, habitée par une tribut de rats et bruissant de mille bruits fantomatiques, le tout se concentrait dans six mètres carré en pierre brut. Les gardes l'avait confié à un squelette grimaçant plus pâle qu'un cadavre du nom de Hrowning.


« Pour toi, ce s'ra Monsieur, compris vers à purin ? » Lui indiqua son geôlier. N'ayant pas d'alternative, Craig acquiesça silencieusement. Ravi par ce consentement muet, l'individu ricana sinistrement et le poussa dans les omoplates à l'aide d'un fouet qui promettait de douloureuses marques persistantes aux désobéissants.

La porte métallique se referma en grinçant autant que possible sur ses gonds. En claquant, elle charria une odeur rance de vomi et d'urine jusqu'aux narines pourtant peu difficiles du petit prisonnier. Alors seulement, les cris des autres se firent entendre, et il pleura. Il pleura pour son sort, si injuste; pour ses pauvres parents qui venaient de perdre, sans le savoir, leur unique fils; pour les années de joie qu'il s'apprêtait à perdre dans l'obscurité la plus indicible; et enfin une dernière fois pour ses parents qui, il le savait, seraient morts avant lui si toutefois il sortait vivant de la prison.

En réalité, leur vol ne put jamais être commis : les combattants du trèfles avaient fort mésestimés l'attention qu'on leur portait puisque, le 23 Septembre, soit un peu plus de deux semaines avant la date prévue pour l'opération, le groupe entier fut arrêté par la garde, qui avait eut vent de réunions à caractère terroriste dans le quartier où se trouvait leur quartier général. L'arrestation de treize rebelles couronna de succès une traque de plus de deux semaines dans la ville basse. Alors que l'on séparait adolescents et adultes qui visiblement, travaillaient séparément et devaient recevoir une liste d'accusations différente, Craig parvint à entendre les rugissements de frustrations de certains, et les lamentations des autres.

***


Le temps, supposé s'écouler à la même allure en toute circonstance, parut se figer dans la prison. Une seconde s'étirait pour durer une année, les semaines devenaient des siècles. Le jeune garçon se sentait comme un immortel dieu contemplant l'évolution d'un monde qu'il avait engendré. Alors qu'il pensait avoir épuisé toutes ses réserves de larmes, ses yeux pleurèrent sans retenu en entendant dire un garde qu'à peine une année s'était écoulée. La nouvelle était tout simplement trop simple et trop crue pour être une torture inventée par ses tortionnaires qui, déjà, labouraient son dos de coups de fouets avec des rires sadiques. Des fois, "Monsieur" Hrowning en personne se chargeait de lui laisser un souvenir claquant de son séjour, l'insultant sans répit, déchargeant sur les chairs de sa victime la frustration de se faire traiter partout ailleurs que dans sa prison comme un paria, un immonde résidu d'être humain engendré contre nature. De fait, son père et sa mère se trouvaient être cousins, ce qui n'intéressait en rien le prisonnier de clovanogy qui, dans les heures les plus noires, rêvaient de mourir durant une séance de torture avec envie.

Des années de traitement carcéral transformèrent son corps autrefois bien bâti en un sac d'os couvert par une peau zébrée de cicatrices encore fraîches pour la plupart qu'il passait son temps à compter. Au moins gardait-il ainsi des rudiments de mathématiques... Ses cheveux filasses se teintèrent de crasse, un duvet roux poussa sans contrainte sur toute la surface offerte de son visage et des cernes violacées prirent l'habitude de se loger sous ses paupières. Le jeune homme ne comptait plus les nuits où il s'était fait réveiller par un hurlement bestial qui l'avait laissé suant et souillé par son urine dans les ténèbres de sa cellule. Le crachat des gardes dans sa direction devenait un rituel signalant l'heure du repas (boire de l'eau stagnante ne le rebutait plus depuis des lustres) qui coïncidait souvent bizarrement avec l'heure de torture. Les geôliers adoraient faire vomir leur maigre repas aux prisonniers, le plus rapide recevant en récompense le droit de commencer la journée suivante.
Bien qu'éprouvant au niveau physique, c'était ne pas devenir fou qui représentait le principal défi. Beaucoup ne supportaient pas les "jeux" des gardes; allant du simple passage à tabac inopiné au réveil en pleine nuit pour annoncer avec joie au pauvre homme que, toute chose reconsidéré, il était libre (la nouvelle étant démentie sans raison juste avant la sortie de la victime, qui pouvait parfois croire plusieurs fois jusqu'au bout que tout était vrai alors même qu'elle avait fait l'objet de l'abjecte plaisanterie).
Pour préserver son intégrité mentale, Craig compris bien vite qu'il lui faudrait souffrir plus encore. A force de se le répéter, l'irlandais se persuada d'être prisonnier à perpétuité. Ainsi, personne ne parvenait à lui faire croire qu'il serait libéré. La méthode était discutable, extrême mais eut l'effet désiré. Par une curieuse ironie du sort, les jours, heures, minutes, secondes,... reprirent leur durée communément établies. L'une après l'autre, les années qui séparaient le berger en devenir de la Liberté filaient, happées par l'écoulement du temps. Et un beau jour...

***


L'homme était assis, caressait presque avec amour une longue estafilade qu'un coup de baguette particulièrement rude lui avait infligée le matin même sur le mollet. Ses lèvres craquelées s'agitaient doucement, formant dans l'obscurité des syllabes inaudibles de nombres murmurés dans le vide. Une grimace anima sa figure lorsque la porte de sa cellule fut ouverte d'un mouvement lent, saluant l'arrivée de deux inconnus par un symphonique grincement. Sans un mot, sans tenir compte de ses protestations (il n'était pas encore l'heure de la séance de torture de l'après-midi), on le traîna jusqu'à la sortie, où il fut jeté dans un tas de détritus puant. Hagard, ébloui par la lueur d'un soleil saluant la fin du déjeuner, Craig contempla les rues, les nuages, les mouettes rieuses qui se moquaient de son regard étonné de tout. Une mare boueuse lui renvoya l'image d'un sauvageon à la tignasse impressionnante et dont le visage était littéralement dévoré par une plaque brune d'épais poils bouclés. Sa main explora l'individu qu'il ne reconnaissait plus avec un mélange de peur et de stupeur. Comme il avait grandi ! Il se connaissait enfant, à présent son reflet était celui d'un adulte. Or, d'adulte le jeune homme n'avait que le physique : son expérience de la vie se résumait à deux mois d'illégalité ! Rien en lui n'assumait de devoir à présent subvenir seul à ses besoins. Assis, insensible aux jus de poubelle qui imbibait ses guenilles déchirées, il fixa, interdit, le ciel. Un vent frais charria une odeur d'iode, l'une des rares dont il parvenait à se rappeler. La terre se mit à tournoyer, et l'ancien condamné se retrouva courbé au sol, à ajouter aux ordure une bile blanchâtre et âcre dans sa bouche.

Titubant, le pauvre hère parvint à voler par chance deux pains laissés à refroidir sur le rebord d'une fenêtre. La mie chaude et savoureuse mit les larmes aux yeux de l'irlandais, qui entreprit avec l'estomac moins vide de se mettre en quête d'un lieu où passer la nuit. Ses déambulations hasardeuses lui firent quadriller les taudis, et son regard surpris plus d'une fois des groupes de deux ou trois garnements qui courraient vers le centre de la ville avec force cris. Par pur instinct grégaire, lui aussi se dirigea vers le cœur de la ville. Le voyage dura une demi-heure, l'homme à l'aspect sauvage ignorant comment se rendre efficacement à destination. Pourtant, les détours qu'il se fit subir à lui-même ne furent pas vains. Partout où se posait son attention, la même scène se répétait : des enfants de rue qui jouaient aux gendarmes et aux voleurs, courant à perdre haleine; dépouillant des mannequins de bois habillés de grands manteaux remplis de morceaux de tissus. L'idée vint bientôt au voyageur que tous s'entrainaient en vue de voler réellement. Et la zone de recherche des pickpockets ne laissait aucun doute. Intrigué, Craig pressa le pas, désireux qu'il était de contempler le spectacle d'une myriade de malandrins agissant de concert. Les ruelles s'élargissaient, le pavé entretenu lui frotta les talons là où auparavant la poussière s'accrochait. Enfin, il put voir et revoir des tire-laines passer à l'action de manière différente à chaque fois. L'avenir prenait une teinte prometteuse...

Dans les mois qui suivirent, l'adulte encore enfant apprit, en observant et en copiant les techniques de ses cadets à dépouiller des passants de précieux penny. Son allure se modifia pour devenir plus passe-partout : finit, la barbe et les cheveux en pagaille; son visage présentait toujours de nombreuses marques de malnutrition mais au moins une coiffure mi-longue dégageait ses yeux et sa figure à l'air libre. Bien sûr, la rue n'était pas l'environnement le plus agréable : il fallait se battre pour conserver son butin, courir pour éviter la milice, se cacher le soir pour dormir,... Cependant, après un long séjour en prison, rien ne paraissait vraiment difficile... Âgé de 35 ans, Craig bevan s'était créé à Londres un nouveau chez-soi auquel il s'était rapidement habitué. De toute façon, il lui était trop pénible et malaisé de rentrer à Clonavogy. La perspective d'y retrouver un foyer vide achevait de rendre l'initiative totalement révulsante.


~°Attributs°~


Atout(s):Aucun

Défaut(s):
- Passé de prisonnier (2 points) : Le passé peu reluisant de Craig se lit sur son visage, et sur son corps. Une lueur dans ses yeux raconte les instants de douleurs qu'il a traversé, et les larmes versées jusqu'à l'épuisement la nuit venue dans sa cellule.

- Sans abri (1 points) : Vivre comme un nomade n'a pas beaucoup d'avantages, mais ceux de ne rien coûter en frais d'habitation et de permettre une fuite rapide ont convaincu Craig de ne pas se sédentariser.

Particularité: Est-ce une surprise ? Le souhait le plus cher de l'irlandais, qu'il répétait chaque matin au réveil dans sa cellule, était : « I wish I was not here. ».
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Message  Sucrerie Dim 7 Juin - 18:47

You're just awesome.

Juste quelques petites choses:
  • L'avatar n'est pas à la bonne taille. Si tu ne sais pas faire, envoie moi l'image par mp, je t'arrangerai ça.
  • Il te faut un atout malgré tout!
  • Les descriptions physiques et morales sont un peu justes, même si l'un dans l'autre, ça ne me dérange pas tant que ça.
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