Written confusedly ~ by Eliott Kunth

**Eileen Everdinne** Dim 27 Sep - 1:46

***

Figurines that fall like leaves and disappear
Keep calling,
"Is it real? Is it real?"
Dark machines that wheeze and breathe, and mock the air
Appalling
"What is real? What is real?"

This world can really be too much
I can't take another day
I guess that I've just had enough
My mind's slipping far away
I'm falling in and out of touch
Can someone please explain?

Set my mind for open sky, but couldn't fly
So sadly
What am I? What am I?
Sullen eyes shed teardrop lies then criticize
Now laughing
"What is real? What is real?"

It's really all become too much
I'm not sure what I should feel
I guess I've finally had enough
I don't know if this is real
I'm crashing in and out of touch
Can anyone explain?

***

Qu'aurait-il été s'il étai né, réellement né, et non simplement issu de l'imagination torturée d'une femme désespérée?

**Eileen Everdinne** Dim 27 Sep - 2:21

***

Been a fool, been a clown
Lost my way from up and down
And I know, yes, I know
And I see in your eyes that you really weren't surprised at me
At all, not at all
And I know by your smile it's you

Don't care for me
Don't cry let's say goodbye
Adieu
It's time to say goodbye
I know that in time
It will juste fade away
It's time to say goodbye

I stand alone
And watch you fade away like clouds
High up and in the sky
I'm strong and so cold
As I stand alone
Goodbye, so long
Adieu

Oh how I loved you so
Lost in those memories
And now, you've gone
I feel the pain
Feeling like a fool
Adieu

My love for you burst deep inside me
So strong
Embers of times we had
And now, here I stand
Lost in a memory
I see your face and smile

Oh how I loved you so
Lost in those memories

***

Crois-tu qu'elle n'aurait pas eu à faire graver ça sur ta tombe s'il n'était pas mort?

**Eileen Everdinne** Lun 28 Sep - 20:10

...Non... il ne peut pas... pas lui avoir fait ça, non... Elle n'est pas même parvenue à se rappeler vraiment tout cet amour qu'elle avait pour lui, l'affection, la passion, ça fait trop longtemps sûrement. Je l'ai vue, comme je ne vois personne d'autre. J'ai vu sa tristesse. Tout le monde a cru qu'elle pleurait un amour perdu. En réalité, elle pleurait un amour qui ne pourrait plus jamais être ravivé. Assise sur le bord du lit, sans le toucher, surtout pas, ce serait trop étrange, elle qui lui refusait tout contact dans la vie d'accepter même un effleurement dans la mort.
Elle était sûrement la seule à se rappeler sa beauté, sa force. Elle avait tant aimé cette énergie, cet optimisme dont il avait le secret.
Elle eût beau se souvenir de toutes ces fois où il avait passé son bras autour d'elle, elle eût beau se remémorer ce sourire en coin qui la faisait fondre, l'amour était flétri depuis longtemps maintenant. Bel et bien mort, bien avant que son époux ne l'abandonne pour de bon.

Réaliste, elle le fût, elle l'avait quitté le jour où elle avait rencontré Lokesh. Elle ne fît même rien pour le détromper le jour où il lui annonça être certain qu'elle avait un amant. C'était faux, bien entendu, ça n'avait à voir avec le besoin de trouver draps plus accueillants que les leurs.

Dans la joie, ils avaient été fougueux, dans l'adversité, ils avaient été forts, mais quand la douleur se fût invitée, elle sût bien mieux que tout le reste les séparer. Chacun se mura dans son chagrin, se rendant inaccessible à l'autre. Chacun profita de cette proximité pour déverser sur l'autre ce qu'il ne pouvait garder en lui.

Peut-être s'en veut-elle encore aujourd'hui, je ne le sais, elle ne me l'a jamais dit.

Mais en ces instants si violents, elle s'en voulût, immanquablement. Acide brûlure qui venait enflammer une douleur encore trop virulente.

Elle me demande de prendre la plume pour elle, d'écrire ce qu'elle a tant de peine à dire.

Je la vois, jour après jour, se rappeler si précisément.

Cette violente surprise qui la prît alors qu'elle se noyait dans un désespoir dont personne ne voulait la tirer. Sa force fût sa plus grande faiblesse. Offrir un visage paisible quand le chaos bouillonne équivaut à s'emmurer vivant, sans plus rien d'autre que son malheur pour compagnie. Elle chercha, quêta hors de chez elle, quelqu'un qui pourrait l'aider. Et quand elle sut avoir touché le fond, une main se posa sur son épaule. Non pour la tirer de là. Il marqua sa présence, attira son attention, pour qu'au-delà des bouillons de sanglots et de rage, elle l'entende. Pour qu'elle l'entende lui dire : "Maintenant que tu es au fond, donne un coup de talon, tu ne peux que remonter."

La flamme qui avait été noyée par les larmes se ralluma, faiblement, si fugacement. Pourtant assez pour que sa chaleur lui revint en mémoire. Assez pour que son être qui s'asséchait crie sa soif de nouveau. Assez pour que l'envie tremblotante de voir un jour nouveau se lever naisse...

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