Sucrerie
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Desiderio, Il Principe

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Message  Invité Dim 24 Mai - 16:38

~°[Desiderio]°~

Vuoi ballare con me ?


Surnom: Desiderio. « Désir ». N’est-ce pas le nom le plus idéal pour cet homme ? Avez-vous souri ? Vous comprendrez, plus tard, lorsque vous ne pourrez plus résister à l’attirance fatale... Son véritable nom était Giuseppe Sabioli di Giovanni, mais cela, vous ne le saurez jamais. Il en eut d'autre, par le passé. Il Principe, Angelo, Il Re... Tous sont oubliés.

Âge: Qui pourrait dire l’âge réel de Desiderio, sous son masque ? Il n’est plus un enfant, plus un adolescent. Au son de sa voix, on pourrait penser à une trentaine d’années, peut-être un peu plus. Mais peut-être que le masque étouffe sa voix, et le vieillit. Non. Ses mains sont celles d’un homme d’âge mûr. La trentaine, oui. Plus ou moins.

Origine: Son accent ne trompe pas, pas plus que ses costumes extravagants : il est Italien. Vénitien, pour être exact.

Nature: Humain. Si tant est que l’humanité puisse encore définir ce monstre de tares et de péchés...

Rang: Sucrerie. Lady Delight le croisa au détour d’une rue, à Venise. Sur une gondole, il la salua ; du ponton, elle sourit. Tout était dit.


~°Apparence et allure°~


Avez-vous déjà, au détour d’un voyage ou dans un livre d’images, vu l’un de ces magnifiques costumes qui font le charme du carnaval de Venise ? Oui ? Alors vous imaginerez sans peine l’émoi, la curiosité et la méfiance que peut provoquer Desiderio à Londres. Jamais l’homme ne quitte son masque, jamais ne se vêt-il autrement que de ces riches costumes. Or, argent, pourpre, azur, émeraude, explosion de couleurs, pour un ravissement pour les yeux.
De ses cheveux, on sait qu’ils sont noirs. Noirs comme le jais, noir corbeau. Une chevelure qu’il a fournie, dense, mais soyeuse. Ah, lorsqu’on le voit glisser sa main dans ces cheveux-là, n’est-il pas magnifique ? N’a-t-on pas envie de voir son visage...? Pourtant, jamais il ne vous le montrera. Et non. Toujours dissimulé sous un masque, son visage est en permanence invisible. Cela accentue sans doute aucun le mystère qui entoure ce personnage... et le rendrait presque encore plus désirable. Parfois, en de rares occasions, il affiche un masque qui laisse entrevoir ses lèvres. Charnues, pleines. Sensuelles.
Il est grand. Et cela n’est pas un effet d’optique dû à ses costumes pour le moins extravagant. Il est vraiment grand. Des épaules solides, des bras fermes, des mains puissantes. Difficile de croire que cet homme est un castrat. Un castrat ? Un homme que l’on a privé, durant son enfance, de ses testicules, pour l’empêcher de muer. Oh, cela n’a aucune influence sur ses capacités sexuelles. Testez, vous verrez bien. Bref. Il est viril, étonnant après ce qu’on lui a fait. C’est un homme, aucun doute n’est permis, et on devine, on sent, on attend, une certaine beauté de cet homme. Pourquoi ne la montre simplement-il pas ?


~°Mental et Moralité°~


Difficile de cerner cet homme. Difficile de lui faire pleinement confiance. Il n’est pas comme les autres. Ce qui est sûr, c’est qu’il est différent, oui.
D’apparence, il est un homme d’une extrême courtoisie, poussée à la limite de l’extravagance. Il s’inclinera devant vous, il vous abreuvera de politesses et de mots doux. Il est sucré. C’est un homme calme, posé. Si vous lui demandez conseil, nul doute qu’il vous en donnera. Et sans savoir pourquoi, vous aurez toujours un léger doute quant à la pertinence de ce conseil. Il saura néanmoins vous convaincre qu’il a raison, et vous l’écouterez. Vous aurez tort.
Il n’a pas toute sa tête, mais on ne s’en rend pas vraiment compte, à dire vrai. Ce n’est que si vous prêtez vraiment attention à ses paroles que vous le remarquerez. Des rires là où il n’en faudrait pas, des murmures, et parfois des mots qui ne vous ne concernent pas. Il s’enveloppe de mystères et de mensonges, mais on lui fait confiance. Sa voix est trop parfaite pour être celle d’un monstre. Et pourtant...
Il en veut à la Terre entière. Il se noie dans les péchés les plus noirs, pour oublier ce que la vie a fait de lui. Luxure, envie, gourmandise, rien ne lui échappe. Il s’adonne aux plaisirs de la vie pour contrecarrer les plans du Destin. Toujours avec un calme étrange. Celui d’un serpent qui attend son heure pour frapper. Et méfiez-vous, car vous pourriez bien être sa proie.



~°Biographie°~


Venise, début du XIXe siècle.
Giuseppe Sabioli di Giovanni, fils de Giorgio et de Maria Rosa Sabioli di Giovanni, était né. Fils d’un cordonnier, il était promis à une vie simple. Gamin des rues, enfant espiègle et joueur, Giuseppe était tout ce qu’il y a de plus normal. Il n’était pas malheureux, loin de là. Il ne manquait de rien – oh, bien sûr, il n’avait pas tout ce qu’il voulait, mais on se contentait de peu, à cette époque. Une balle en tissu et un bout de bois, et ça suffisait pour être heureux. Tout aurait pu continuer ainsi. Tout aurait dû continuer ainsi.

Venise, neuf ans plus tard.
Giuseppe venait d’avoir neuf ans. C’était un petit garçon vif, nous l’avons vu. Ses parents étaient de bons catholiques, comme il convient à cette époque en Italie. Tous les dimanches, à la messe, et le petit Giuseppe chante dans le chœur de l’église. Une voix en or. Sublime. On sent le potentiel de cet enfant, dès les premiers instants. Seulement, voilà : les enfants grandissent vite, et bientôt Giuseppe perdra cette voix magnifique. Triste destin de tous les hommes à l’adolescence. À moins que... à moins qu’on empêche Giuseppe de perdre ce talent rare.
Au début du XIXe siècle, hélas, la médecine n’en était pas encore au point où elle en est aujourd’hui. Le seul chirurgien que purent s’offrir les Sabioli di Giovanni était le même que celui qui castrait les bœufs chez les éleveurs de la région. Peut-être vaudrait-il mieux passer sur cet acte de chirurgie qui marqua à tout jamais la vie du jeune Giuseppe – en bien comme en mal – mais ce serait occulter ce qui fut pourtant le déclencheur de tout. La souffrance fut atroce. Oh, bien sûr, l’enfant fut endormi pour l’opération, à grand renfort d’éther et d’alcool. Mais le lendemain, au réveil, ses cris et ses pleurs furent entendus bien loin de la ferme où il était alité. Le calvaire dura des semaines, on crut même pendant les premiers jours qu’il ne survivrait pas. Hélas, il y avait toujours des pertes.
Mais Giuseppe s’accrocha. Le temps passa, et avec lui les souffrances physiques. Il ne pardonna jamais à ses parents. En réalité, il ne comprenait pas vraiment pourquoi on lui avait fait ça, mais il savait que ce n’était pas normal. Aussi ne put-il jamais leur pardonner ce geste, et aujourd’hui encore il les maudit pour ça.

Durant neuf autres années, Giuseppe fut élevé par des moines qui lui inculquèrent des valeurs chrétiennes profondes, en plus de l’art du chant. Son professeur de musique composait pour lui des airs qu’il exécutait avec une facilité déconcertante. Et il grandissait, son corps se modifiait. On aurait pu croire que sa castration ferait de lui un homme petit et mince, presque féminin ; il n’en fut rien. Il était grand, solide. Mais la gloire était encore à venir.

Deux années plus tard.
Giuseppe avait 2o ans. Sa beauté était grande, sa voix sans égale. On l’avait fait entrer à l’opéra. La foule se pressait pour entendre les performances du nouveau jeune prodige du bel canto. Déjà, les femmes se pâmaient dans les balcons. Engoncé dans des costumes d’or et de pourpre, Giuseppe Sabioli di Giovanni, devenu pour la grandeur de l’art Desiderio, faisait la seule chose qu’il savait faire : il chantait.
Ce fut le début d’un succès qui ne se démentit jamais. Durant sept années, Desiderio fut admiré, loué, désiré. Il connut les plaisirs de l’or et de la chair. Il aima des femmes plus belles que les plus belles princesses d’orient, posséda des hommes qui se laissait charmer par sa voix et son visage d’ange. On lui attribuait des surnoms dorés : Il Principe, Angelo, parfois même Il Re. Aucun ne semblait mieux lui convenir que Desiderio. Il était le Désir à l’état pur, celui que tous convoitait.

Mais tout ce qui monte doit redescendre.
Giuseppe avait 27 ans. Il était au sommet de sa gloire, quand l’incendie se déclara. Un accident, un candélabre renversé par inadvertance au milieu d’une représentation. Il ne put rejoindre la sortie à temps. Son succès fut sa perte. Trop de personnes dans le théâtre, aucune issue accessible. Et cette chaleur... Mon dieu, cette chaleur...! Le loup de cire qu’il portait sur le visage ne supporta pas la chaleur. Alors que ceux qui l’adoraient se ruaient vers la sortie sans plus se soucier de ce chanteur qu’ils aimaient tant, Desiderio, seul, dut de nouveau affronter l’horreur de la douleur. Le masque fondit sur son visage, détruisant peau, chair et muscles. De la beauté d’Il Principe, il ne resta plus qu’un amas informe de cire mêlée de chair, qui ne cicatrisa jamais vraiment. Ce fut la fin pour Desiderio.
Brisé par l’expérience douloureuse, rendu presque fou par la souffrance et la vision de visage détruit à jamais, le castrat ne monta plus jamais sur aucune scène. Plus jamais il ne montra l’horreur de son visage, préférant le cacher sous ces masques et s’envelopper de ces costumes chatoyants. Il n’est plus lui-même. Il n’est qu’un spectre rongé par la douleur et la folie.
Un jour, alors qu’il chantait sur une gondole, un loup laissant apparaître ses lèvres, il aperçut la Dame, sur un ponton. Il s’inclina profondément. Elle sourit. Tout était dit. Il devint sa Sucrerie.



~°Attributs°~


Atout(s):
Aura (**)
Quelles que puissent être les rumeurs qui courent à son sujet, Desiderio fascine et attire tout autant qu’on s’en méfie. Il n’est sûrement pas le monstre que l’on craint. Il n’est certainement pas l’auteur de meurtres sordides et n’a rien d’un Jack l'Éventreur. Non, bien sûr que non. Il est trop enchanteur pour cela.

Don (**)
O sole mio... La voix de Desiderio est telle celle d’un ange. Parfaite. Divine. Écoutez-le... Laissez-vous charmer par ces airs sublimes avec lesquels il cherche à vous envoûter...


Défaut(s):
Freak (***)
Oh, d’apparence, vous ne verrez rien. Vous ne remarquerez rien d’anormal. Tout est sous le masque, sous le masque, mes adorés. Soulevez-le pour découvrir ce que l’incendie a causé aux traits de Desiderio. Soulevez-le pour voir la chair ravagée, calcinée, boursouflée. Soulevez le masque, seulement si vous l’osez. À vos risques et périls.

Mauvaise réputation (*)
Ce n’est pas vraiment une rumeur, ni même un on-dit. Juste une impression. Cet homme dérange, avec son masque et ses costumes d’une autre culture. Que cache-t-il, qui est-il ? Est-il normal d’être attiré par ce que l’on craint ? Cet homme est étrange, mieux vaudrait ne pas s’en approcher.

Particularité: Tout est dit. ♥️
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Message  Sucrerie Lun 25 Mai - 13:02

Ah... Un ravissement, vraiment. Juste... Un petit détail: Freak, pour trois point, signifierait qu'on l'enverrait à la Tour Noire pour son visage. Mais puisqu'on ne ferait pour ses penchants, et sa réputation... J'accepte.

♥️

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