Sucrerie
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Sweet Delirium

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Message  Invité Sam 23 Mai - 7:18

~°[Ishanah Breshum]°~


Surnom: Deleriium

Âge: 25 ans

Origine: Inde, a n'en pas douter. Peut-être un demi de sang.

Nature: Humain. Mais il ferait presque douter.

Rang: Noble

~°Apparence et allure°~

Délériium ne mérite pas de mots. Pas pour le qualifier. Pas pour parler de lui. Certainement pas pour le décrire physiquement. Délériium est de ces personnes qui se préssentent, les yeux mi-clos, que l'on frôle, et dont on tombe amoureux sur l'instant.

Ce n'est pas tant qu'il soit beau. Les critères de beauté n'ont jamais véritablement été en sa faveur, pas plus que ses origines ethniques. Il est trop maigre. Il est trop grand. Ses cheveux sont tellement longs qu'ils en paraissent obscènes. Mais, voila. Ce n'est pas juste un homme, ce n'est pas juste un badaud, quelqu'un d'interchangeable, il ne fait pas partie des millions de bougies à tête humaine figurant la foule ! Il ne se délite pas en les autres lorsqu'il fond, lorsqu'on le regarde trop longtemps. Les autres s'abaissent autour de lui, plus l'échine, se diluent en vagissant..

C'est qu'il tourne chaque particularité en avantage. En bijou rehaussant son magnétisme. Si le nez est trop présent, c'est pour lui donner du caractère, c'est pour appuyer la fin de ses phrases avec quelque chose de plus épicé que son habituelle dissolution. Si ses lèvres sont si épaisses et moelleuses, c'est qu'Ishanah est un passionné, c'est qu'il sait si bien parler qu'il les a façonné lui-même, comme de petits galets de chair chaude, à force de paroles torrentielles. Et qu'elles sont généreuses en baisers..

S'il est aussi grand, c'est parce qu'il est le roi ! Qu'il domine les gens de sa stature, qu'il veille sur son troupeau languide ! Et sa maigreur n'est que sa façon à lui de paraître fragile, de redevenir humain, cassant comme du verre, tout léger et replié sur lui-même. Et bien qu'il soit précis, Délériium est maladroit, dans ses grands gestes de mante religieuse brune, dans le souci du détail, dans ses mains démentiellement longues et chaudes, qu'il prommène partout. elles ne s'arrêtent jamais, ces mains, de toucher, de goûter alentours, d'adorer à la source toutes les subtilités que son regard ne peut percer...

La minceur rend son visage saillant, pommettes angulaires, longue mâchoire. Tout encadré de cheveux qui se mettent à onduler au niveau des tempes, se sèment en longs serpents de soleil noir jusque sur ses épaules. Et comme le soleil, ils rougeoient à la lumière, un peu, juste un peu. Juste le temps de vous faire penser à de l'acajou. Ses yeux ont la délicatesse de ceux qui ont de trop longs cils, et son regard n'est pas noir. Il est chocolat chaud, suave, bois brasillant au son de son nouveau désir, de sa nouvelle muse. Un peu maquillés, peut-être, ces yeux, comme si l'obscénité en velours n'était pas assez gravitationnelle autour de lui.

Il est vraiment de ces êtres dont la vision suffit à éclairer la journée, dont le sourire sait illuminer le cœur. Sa compagnie est toujours délicieuse, mélange d'interdit extrême et de complète satisfaction. C'est presque un mythe, c'est une insulte, et puis, c'est obscène, mais, son Aura...
Mais il y a une explication, vous savez. Ishanah. cela veut dire Seigneur, après tout..

~°Mental et Moralité°~

Ishanah Breshum est l'homme qui n'a jamais réussi a faire taire son âme d'enfant. Tout, pour lui, est un jeu suave et languide où la mort n'existe pas, ou la partie ne finit jamais. Les joueurs n'ont pas de cesse de rentrer leurs vies les unes dans les autres, et au milieu de la foule bariolée, pantelante, la foule humide qui s'entrechoque à elle-même dans une parade nuptiale jamais tarie, Ishanah se pense le roi.

Il est de ceux pour qui la vie se résume aux dix premières minutes d'une soirée. Un Ephemère qui a oublié de mourir, agitant et brassant frénétiquement tout ce qui lui tourne autour pour pouvoir espérer rester à jamais le même. Tout dans sa conception n'est là que pour renforcer le fait d'Être. Tout n'est qu'attribut de vie, de style, d'existence même, et chaque magnifique et décadente petite bribe de lui-même s'affaire à la tâche ingrate de lui ôter toute profondeur, pour ne laisser que le sucré, tout ce qui n'est pas amer et regrettable.

Il sait y faire, Délériium, avec les gens. Comment les pousser à bout. Comment leur faire miroiter des merveilles. Oh, ce n'est jamais par mesquinerie. Délériium est l'amoureux transi, celui qui redécouvre l'amant chaque matin comme si aucune nuit d'ivresse n'avait jamais précédé leur rencontre. Il vit chaque rencontre comme la première, tombe sous le charme mille fois, papillonne d'un bout à l'autre de Londres, le sang jeune et battant, le cœur en émoi devant toutes les merveilles qu'il n'a pas encore exploré, les femmes a qui il n'a pas compté fleurette, les tableaux qu'il n'a pas regardé. Pas encore.

Et il fait tomber amoureux, Délériium. C'est un Délice. Personne, jamais, ne lui en veut. On se le partage. On cède et on accepte. Chacun, secrètement, pense qu'au fond du cœur gigantesque et gangrené du métis, leur nom est brodé dans un or plus brillant et plus riche que le nom du voisin.
Il se garde bien de leur donner tord.

Et puis, il y a l'abord cynique. Le poète maudit qui emploie chaque mot dans l'unique but de déchiqueter la vie. Chaque phrase est une arme, chaque idée, employée soigneusement contre celui qui l'a émis, est décortiquée, reconstruite. Son sens en devient obscur, la raison de sa première émission, incertaine. La prestance, le charisme, la voix trop suave se chargent de noyer, de perdre l'interlocuteur. On ne se lance pas en connaissance de cause dans la bisbille sociale avec Ishanah. Il est trop bon bretteur lingual. L'époque est un carcan social monstrueux, une machine de fer populaire qu'il se complait à démanteler pièce par pièce, apprécie-t'il de clamer. Du bout des lèvres, tout contre l'oreille, il fait perdre aux gens toute mesure. Renie dieu et le diable en un même mouvement, se fait seule parole d'évangile, pousse au conflit, à la rébellion, à l'abandon des bonnes mœurs. Voila son vrai plaisir. La véritable saveur impérissable pour laquelle il se bat sang et larmes. La corruption.

Alors, avec toutes ces facilités sociales, pourquoi ne serait-il pas très précisément le roi ? Parce qu'Ishanah vieillit. Il a passé les vingt ans, à présent. Il sent les rides menacer de poindre. Ses belles paroles, se tarir. Parce qu'il y a un stade au dessus de celui d'être humain. Un stade qu'il n'a pas encore atteint, mais dont l'espoir berce son cœur jour après jour, ride après ride.
Et cet Espoir s'appelle Lily.



~°Biographie°~

C'est dans ces fins de nuits livides, où des rubans d'argent flirtent avec les coins de mon regard, qu'il m'arrive d'y penser. Parce qu'il y a eu trop d'aspirations cette nuit, pour au final aucune étincelle. Trop de fumée d'opium pour laisser le feu se déclarer, n'est-ce pas ?
L'homme est une créature de pensée profonde et corrosive. Il se complait dans ce qu'il a été, et manque irrémédiablement de jouir du moment présent. Il ne fait que soupirer après ce qui est révolu. C'est un trait encore plus répandu dans la noblesse, vous savez? Tous ces gens trop immenses qui se sont rendus malades de leur propre hauteur.

Je n'apprécie pas ressasser mon passé. Le futur est plus doux. Le futur est plus prometteur. Quelle importance, que j'ai vécu une jolie enfance, une adolescence terrible, et que je suis devenu ainsi par la force des choses ? Cela vous intéresse ? Oh.. Ainsi donc vous ne connaissez pas la propension qu'ont les hommes à défigurer l'histoire au gréé de leur hypocrisie ?
Soit.

Mes parents sont des ombres abstraits brûlées sur les murs de ma mémoire. L'opium me les a fait oublier. Je ne sais plus qui ils étaient, quelle partie de moi ils appréciaient. Certainement pas tant. Il paraîtrait que j'étais un gamin fait de silence et d'ombres, et de rancœur invisible. Je n'sais pas. gamin, voyez-vous, je n'étais pas moi.
En vrai nobles incapable d'apprécier quoi que ce soit leur sortant des entrailles (ce qui ne leur empêchait pas de maintenir l'air le plus aristocratique), ils furent immensément soulagés lorsque ma tante leur proposa d'assurer mon éducation.

Voila mon premier souvenir. Le sourire de ma tante. Sa main tendue. Ses cheveux courts, noirs, rebiquant sur ses joues osseuses. Son nom étrange. Ishlamie. Si proche du mien. Elle jugea intéressant et plus enrichissant de m'éduquer en france, à même la capitale, avec qui nous flirtions assidument. D'un môme éborgné par une absence assurée de vie, je devient un jeune homme courtois et noble, puis, languide, puis, à mesure que les année et les amant(e)s passaient, dissolu.
Elle m'avait transformé en objet sans que je m'en rende compte, et elle m'aimait comme tel. Un sublime outil de sa fabrication, avec son poinçon apposé quelque part, sur ma peau, là où je risquait de l'abimer. Elle m'aimais et je l'aimais en retour, et notre serment muet a été de ne jamais, jamais consumer cet amour.

Car il aurait signifié la fin.
Cette fin ne vint pas, quoi qu'inéluctable. Elle est quelque part, en attente de son heure, du faux pas qui nous fera tombé l'un au cœur de l'autre. Cette imminence m'éloigna d'elle. Je ralliait alors mon premier point d'attache, le cœur noir de l'île de ma naissance. Londres. Londres n'est pas une belle personne. Pas plus que moi, en réalité. Et Londres a ce magnétisme...

mes affres me dirigèrent vers les fumeries. ces lieux fait de secrets et de dragons écarlates. L'une, The Fading Sun, devint ma favorite. Une personne y demeurait, tapie dans l'ombre, tentaculaire. Une sublime femme marquée par le métissage, pâle et délicate... Presque austère, pour ainsi dire. Nous prirent l'habitude, elle et moi, de fumer avec philosophie, nous attacher à de profondes discutions sur la forme des nuages autour de nous. Il y a une règle très simple que l'on observe lorsque l'on cherche à séduire quelqu'un. On ne parle pas de soi. Jamais. C'est sa propore image, sublimée étrangement par ma présence en surimpression, qui le séduit, qui le frôle. On ne parle jamais de soi.

Lily ne parlait jamais d'elle, alors je parlais de moi. Je lui confiais mes craintes, mes espoirs, et mes rêves. Elle se proposa à m'en offrir d'autres. Je ne me rendis compte que bien trop tard du tournant qu'avait pris notre relation. Elle était le mentor froid, la femme aux longs crocs et aux grandes promesses, et moi.. La tête me tournait, à l'instar d'un jouvenceau apercevant sa première cheville. Elle m'avait enchaîné à elle par sa simple présence, par sa main unique et baguée, détachant mes cheveux. Par son sourire et par sa voix cajoleuse. Les chats ne deviennent pas des chiens fidèles. C'est contre leur nature.

Depuis que Lady Delight est arrivée, Lily est tendue. Ses regards rêveurs se posent de plus en plus loin à l'horizon. De moins en moins sur mon image. Sur son Délire. La fin arrivera bientôt. Elle explosera aux oreilles de Londres dans le fracas assourdissant de milliards de rêves brisés.
Les miens n'en feront pas partie.

~°Attributs°~


Atout(s):

Aura ** : On dira ce que l'on voudra, le magnétisme qui se dégage de cet homme est terrassant. Il donne juste tellement envie de faire ce qu'il suggère..

Ressource * : Voila, il est riche. Il l'affiche. Il en abuse.

Défaut(s):

Servant ** : Lillimerise Corvington le tient sous sa coupe sanglante et parfumée, et il ne pourra s'en défaire que par la mort..

Mauvaise réputation * : Une odeur de stupre et de dérive flotte sous les pas du jeune noble. On murmure des atrocités sur son compte.. Mais personne n'a jamais rien pu prouver. Peut-être est-ce lui-même qui les a instiguées ?

Particularité:


Dernière édition par Ishanah Breshum le Mar 2 Juin - 12:28, édité 1 fois
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Message  Invité Mar 2 Juin - 11:47

Hé voila, fiche finie, sweetie.
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Sweet Delirium Empty Re: Sweet Delirium

Message  Sucrerie Mer 3 Juin - 21:38

Someone was wainting beside me...

♥️
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Milady

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