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Lucian Laurel

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Lucian Laurel Empty Lucian Laurel

Message  Lucian Laurel Ven 29 Mai - 2:49

~°Lucian Laurel°~


Surnom: « Sir », « Milord ».

Âge: 42 ans.

Origine: Anglaise.

Nature: Aristocrate.

Rang: Noble.


~°Apparence et allure°~


Dans la force de l’âge, c’est sûrement l’expression qui s’appliquerait la mieux pour décrire Lord Laurel. Loin de l’avoir affaibli, ses quarante-deux années semblent lui avoir porté fruit. Il se dégage de lui plus que de la simple assurance, ou même de l’arrogance : Lord Laurel se sait légitime, de par sa naissance, de par son sang, de par sa fortune, de par tout ce qui fait de lui un homme dont on ne souhaiterait jamais se faire l’ennemi.

De sa haute stature, il toise, soupèse, accepte ou écarte, cette dernière option étant la plus courante. Son regard gris acier ne possède aucune chaleur, pas plu que sa bouche aux lèvres fines, au pli cruel, si prompte au dédain. Sa voix grave, quant à elle, claque comme elle caresse, souvent froide et languide, elle peut se faire suave lorsqu’il s’agit de séduire.

Gare à quiconque assez inconscient pour s’opposer à lui ou se plaindre de son orgueil. Dans sa jeunesse plus mouvementée, Sa Seigneurie se plaisait à user de sa solide carrure pour essuyer chaque affront. S’il n’a plus recours à ce genre de méthodes pour asseoir son autorité, il n’a rien perdu de sa forme d’antan et serait toujours capable d’en découdre avec celui qui oserait s’en prendre à lui ou ce qu’il considère comme sien.
Toujours vêtu avec élégance, il se plaît à afficher son rang, considérant qu’il est dans l’ordre naturel qu’on puisse reconnaître à l’œil les hommes de sa trempe de la lie de la société. Malgré le dédain évident qu’il semble constamment démontrer face au monde qui l’entoure, on ne peut s’empêcher d’admettre qu’il se dégage de Lord Laurel un certain magnétisme, un certain charisme, qui l’élèvent au-dessus de la mêlée.

~°Mental et Moralité°~


Lord Laurel est un aristocrate. Cette constatation est tout sauf banale, car elle au fondement même de ses plus grandes forces comme ses pires vices.

On peut d’abord le considérer comme un homme de certitudes. Il est certain de sa supériorité naturelle, certain de posséder tous les droits, certain qu’il peut agir en toute impunité car, Dieu, le roi, ses pairs et les hommes le lui confirment jour après jour. Il ne faut pas non plus croire qu’il soit tout à fait irréfléchi, prêt à s’abandonner à la moindre de ses envies. Au contraire, posé et calculateur, il pourra se montrer d’une patience infinie avant d’obtenir ce qu’il désire. Il apprécie même qu’on lui offre un défi, lui à qui tout semble à portée de la main. Ces certitudes le rendent donc quasi-imperméable à toute attaque. S’en prendre à lui, personnellement, n’est jamais efficace. Vaut beaucoup mieux lorgner ceux sur qui il veille.

Il existe toutefois un pendant à tout privilège, à toute prépondérance. Lord Laurel est un aristocrate. Lord Laurel, comme tout aristocrate, souhaite se désennuyer. Loin d’être doté d’une âme incolore et sans passion, le feu qui brûle à l’intérieur de lui est sans limite, sans mesure, sans borne. C’est un homme de désirs, un homme d’envies qu’il n’a de cesse d’assouvir. Cette ambition, ces aspirations dévorantes se couplent à une volonté de fer et un refus de la défaite, et font de lui un être absolument insatiable, à la recherche de plaisirs, de connaissances toujours plus âpres, plus intenses. On ne peut le réaliser au premier coup d’œil : il faut le tenter, le séduire, jouer et attendre qu’il se prenne au jeu pour constater ce qui couve sous la braise ou plutôt, ce que dissimule la glace jusqu’à ce qu’elle se fissure.

Quand le masque tombe, on découvre la bête qui se tapit dans l’ombre, celle qui, sans plus de restriction, n’hésite pas à tuer, piller, prendre de force ou tracer dans le sang une destinée tragique. Laurel se fait un homme incapable de contrôler ses penchants et qui s’y abandonne en toute licence. Une fois la faim assouvie, tout se résorbe, les morceaux de son existence se recollent… au dépend des vies qu’il a brisées sans vergogne. En éprouve-t-il le moindre remords? Non, puisqu’un noble de son rang possède tous les droits.

Est-il un homme purement mauvais pour autant? Nombre le considère comme tel et pourtant, une réelle tendresse brille dans son regard lorsqu’il se pose sur sa fille adoptive, Ève. Une tendresse teintée d’une possessivité certaine, mais une tendresse tout de même. Lord Laurel demeure homme, bien qu’il soit sans commune mesure. À l’abri des regards indiscrets, la générosité et une plus grande noblesse de caractère se révèlent. Il n’est par contre donné qu’à sa seule tendre et chère fille d’assister à cette métamorphose, d’obtenir le meilleur d’un homme qui préfère commettre le pire.

~°Biographie°~


« Enfin, femme! Vous avez été à même de produire quelque chose d’utile, autre que vos braillements et vos complaintes habituels! »

Voici la façon dont Lucian Laurel fut accueilli, lorsqu’il vint au monde, un 14 août, placé sous le signe du lion dès sa naissance. Le foyer Laurel est orageux et on attendait depuis plusieurs années un héritier capable de prendre sur ses épaules la succession familiale et tout ce qu’une telle charge pouvait impliquer. Il semble que toute son existence, il soit poursuivi par une même malédiction, une même bénédiction : celle d’être entouré de femmes. Élevé durement par son père, Lucian est aussi pris en charge par sa mère et ses trois sœurs aînées. Émerge de cette éducation partagée un jeune homme fier, impatient de faire ses preuves. On lui a appris à ne jamais accepter un refus et à essuyer chaque affront. On lui a enseigné ce que sont le caractère et l’honneur, que le rang surpasse, transcende tout. Loin d’être écrasé par ces droits et ces devoirs qui lui incombent, il y puise l’énergie nécessaire pour plonger à corps perdu dans le monde qui n’attend que son entrée en scène.

Sa jeunesse est mouvementée. On le dit insolent, intempestif, impétueux. À quinze ans, on ne compte plus les filles de village et les domestiques déflorées ni les bâtards à étouffer. On raconte également qu’il se plaît à quitter le domaine familial, grimé de façon à ne point être reconnu et qu’il provoque des étrangers en duel pour tester sa force. « Dans quelle croisade vous êtes-vous lancé, mon fils? Que cherchez-vous donc? » l’interroge sans relâche son père avant de lui administrer une bonne bastonnade.

On le marie à vingt-et-un ans dans l’espoir qu’il s’assagisse. Ce n’est malheureusement pas assez. Ce n’est jamais assez. Sa nouvelle épouse et lui connaissent une lune de miel fort brève. Le jeune Lord se sent irrésistiblement attiré par sa femme, mais ne se sent pas prêt à s’ancrer, s’enraciner immédiatement. Quelques mois s’écoulent. Diane s’ouvre un peu à lui, mais elle semble si distante, si inaccessible tandis que lui est hanté par la pulsion de se dépasser, de repousser ses limites. « Plus tard, » lui promet-i, il lui appartiendra et elle, à son tour, se révélera à lui. En attendant, il doit partir, s’embarquer pour des voyages qui le mènent loin de son Angleterre natale. Alors qu’il était enfant, sa famille l’a emmené visiter le continent. Il a vu Venise comme la Prusse et aspire à présent à poursuivre ses explorations.

L’empire britannique est celui sur lequel le Soleil ne se couche jamais. Il le voit donc se lever en Orient, aux Indes comme dans l’Empire du Milieu. Il se rend dans l’empire ottoman, traverse mers, déserts, océans pour atteindre l’Amérique, cette Terre promise qu’il juge sauvage, encore à conquérir. Il retourne chez lui, dans son domaine, de temps à autre, lorsque le mal du pays se fait trop douloureux. Il retrouve les bras de Diane, l’apprivoise à nouveau, la fait émerger de son rêve éveillé. Elle est son égérie, sa sylphide, sa Pénélope qu’il porte à la proue de son navire. La lignée Laurel est engendrée pendant ces mois de répit. On se désole et on se scandalise qu’il se soit désintéressé de l’administration de ses terres, de sa fortune. Il ne fallait toutefois pas tenter de le brider si vite.

Indomptable, ses errances vont s’étendre sur une dizaine d’années au terme desquelles il reviendra changé. Nul ne sait ce qui l’a poussé à rentrer sur le domaine familial. Chose certaine, la flamme dans ses yeux acier s’est muée en quelque chose d’autre. C’est que la Brume s’est emparée de son être. La maîtriser? Le mot serait fort, puisqu’elle n’est que l’expression de ce qui l’a toujours dévoré : une soif d’un pouvoir absolu. Alors qu’ils s’y rendaient plus épisodiquement, Lord Laurel exige de sa famille qu’elle s’établisse définitivement à Londres. « Besoin de grand air, » lui demande-t-on avec un sourire, en songeant aux hautes cheminées qui s’élèvent dans le ciel de la City. « Besoin de davantage d’âmes, » songe-t-il intérieurement.

Les années d’absence ont creusé un fossé impossible à combler entre Laurel, devenu patriarche de sa famille avec le décès de son père, et ses filles. Diane elle-même semble s’être refermée plus encore alors que son mari lui est finalement revenu, avec la ferme intention de ne plus repartir. La Brume devient ce qui les unie. L’amour qui aurait pu être semble s’être perdu à travers les années, sans qu’il soit possible de le faire renaître. Ne demeure qu’une affection polie et parfois, une proximité un peu maladroite entre eux deux.

Il dort peu et s’éclipse souvent la nuit, sans qu’on en connaisse la raison. L’un de ses valets de pied jure l’avoir vu au bord de la Tamise, la chemise couverte de sang, en train de jeter des cadavres dans les eaux noires. Affligé d’un mal incurable, il devient impossible d’endurer la seule vue de son visage. Renvoyé du manoir, il est retrouvé mort quelques jours plus tard. Depuis, les gens de maison taisent ce qu’ils peuvent savoir des allées et venues de leur maître.

Puis, apparaît Ève, si différente de sa dame de givre, d’intangible, d’éther. Les flammes se repaissent avec délice d’une demeure et il s’est rendu sur les lieux pour admirer le spectacle. Deux regards se croisent et y brûle la même lueur, le même désir incapable d’être satisfait. Il la fait sienne, mais se garde bien de la consumer, elle seule en mesure d’apaiser ce qui le ronge. Ève, sa fille, son pilier, sa pupille, son âme sœur, son amante. Puisse-t-elle toujours brûler pour lui… sans quoi, la douleur le forcera à l’éteindre. Lord Laurel n’est pas homme à pardonner, surtout à celle à qu’il s’est livré.

L’arrivée de Lady Delight et de sa suite le fait sourire. Qu’adviendra-t-il de Londres si tous les puissants s’y retrouvent? Sans doute son visage sera-t-il à jamais changé après les batailles, les complots et les intrigues qui s’y seront déroulés…


~°Attributs°~


Atout(s):

Mage [Coût: 3]
Depuis qu’il est revenu en Angleterre, Lucian a pour le moins changé. Le pouvoir en lui s’est éveillé et il a répondu à son appel avec enthousiasme. Son existence qui s’était, jusqu’ici, limitée à celle d’un aristocrate décadent, à la recherche de lui-même et de ses frontières, s’est métamorphosée et ce, loin d’être pour le meilleur. La magie semble l’avoir corrompu jusqu’à ses tréfonds, le poussant à perpétrer des actes sans cesse plus hideux et à s’enfoncer dans des ténèbres dont on ne peut plus jamais s’extraire.

Défaut(s):

Mauvaise réputation [Rapporte: 1]
Pourquoi s’est-il enfui loin de l’Angleterre si longtemps? Aucun héritier depuis tout ce temps! Certainement, c’est un châtiment divin. Pourquoi avoir adopté cette roturière? Chez les petites gens, les rumeurs racontent qu’il a vendu son âme au Diable et qu’il est responsable de la disparition d’enfants.

Marque [Rapporte: 1]

Même ses pairs le redoute, tant en raison de sa langue acérée et son influence que parce que tous pressentent que quelque chose couve sous la glace. La populace le perçoit avec plus d’acuité encore. Sans doute parce que le regard qu’il pose sur elle est identique à celui qu’on accorderait à de la vermine.

Servant [Rapporte: 2]
(À venir, peut-être. À développer si quelqu'un est intéressé par le rôle.) Lucian a appris la Brume auprès d’un vampire, lors de son ultime voyage. Le lien entre maître et apprenti n'a jamais été tout à fait coupé.

Particularité: Il maîtrise la Brume de Sang qui, à son image, est viscérale, exigeante, envahissante. Il en use par nécessité et par curiosité, sur ceux qui, à ses yeux, ne valent pas moins que du bétail.
Lucian Laurel
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Âme Londonienne

Messages : 23

Masque Venitien
Rang & Statut: Aristocrate
Amours & Haines:

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Message  Sucrerie Lun 1 Juin - 12:22

What can I say. Welcome home. We'll play. ♥️
Sucrerie
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Milady

Messages : 311
Humeur : Sweet.

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