James Russel. Noble.

~°[James Russel]°~

Surnom :

Âge: 24 ans

Origine: Manoir des Russel, au Nord de York.

Nature: Humain

Rang : Noblesse désargentée

~°Apparence et allure°~

Devant vous se tient un jeune homme blond qui vous dévisage avec mépris. Ses yeux sombres, n'en finissent plus de vous déshabiller alors qu'un sourire mesquin vient étirer ses lèvres fines et exsangues.
Il tapote négligemment le sol, avec une canne au pommeau d'ivoire.
D'un geste crâneur, il écarte un pan de sa veste révélant la crosse d'un petit pistolet. Ce beau visage aux traits fins et acérés semble vous défier, vous provoquer.
Car ce que ses yeux révèlent c'est une violence de caractère à peine contenue. Comme si une âme torturée se dissimulait sous cette auréole de cheveux blonds.
Mais malgré cette flamme intérieure qui semble le consumer, James semble fragile.
Un foulard écarlate, protège sa nuque des attaques des brumes londoniennes. Un manteau cintré épouse les creux d'une taille presque féminine. Ses mains gantées de noir, semblent appartenir à une pianiste, et non à un garçon coléreux.
Un petit accroc au pantalon, des chaussures rayées, un bouton manquant sur le manteau...Vous avez affaire à un membre d'une noblesse qui a dut connaître de meilleurs jours. Qui a parlé d'une noblesse désargentée qui brule la chandelle par les deux bouts ?

~°Mental et Moralité°~

James est malade. Il est atteint du mal du siècle que certains se plaisent à qualifier de spleen. Il n'est qu'un jeune dandy désintéressé et désœuvré. Son humeur oscille en permanence entre une profonde lassitude, et une incurable dépression.
La cause de son mal être est à chercher dans son caractère et sa vanité. Il est orgueilleux, ambitieux mais refuse de se donner les moyens d'assouvir ses désirs. Il se sent frustré de devoir s'emparer de ce qui devrait lui revenir de droit. Certains naissent pour se vêtir de soie et d'or, et il est convaincu d'appartenir à ce monde.
Par conséquent, un être aussi torturé ne peut qu'être dénué de tout forme de morale. Voler, tuer, mentir, il est prêt à tout ; son égoïsme est sans borne. Il est de ceux qui maudissent Dieu, et se complaisent dans les pires vices de l'humanité.
Cette lassitude qui l'épuise, le pousse à chercher sans cesse des expériences toutes plus extrêmes les unes que les autres pour ressentir de fades plaisirs bien vite oubliés. Drogue, luxure, violence, aucune perversion ne l'arrête dans cette quête de plaisirs infernaux.
Quête qui ne peut avoir qu'une fin : une bouteille de scotch, et une balle dans la tempe.

~°Biographie°~

Parler de l'histoire de James c'est parler de l'histoire de la famille Russell. Une famille de petite noblesse, qui dépéri au fur et à mesure que se succèdent des générations toutes plus névrosées les unes que les autres.
« L'orgueil pour seul maître », pourrait être la devise de cette lignée obsédée par la pureté de son sang. Ne pas vouloir souiller le sang des ancêtres ou se mêler à des inférieurs, ne peut qu'inciter à la consanguinité, et l'on n'hésite pas à se marier entre proches cousins.
Le mépris qu'avait la famille Russel pour tout ce qui n'était pas Russel les conduisit tout naturellement vers une activité où ils pouvaient laisser pleinement épanouir leurs fantasmes de domination : « la traite negrière à destination des colonies de l'empire ». Mais voilà avec le XIXème vint l'abolition de l'esclavage.
Bien entendu, il restait de nombreux marchands et les légistes n'étaient pas très regardant quand à l'application des lois, mais les prix s'effondrèrent alors que le montant des pots de vin à verser se mit à grimper.

Sir Henry Russell, le père de James a épousé la fille de son oncle Lady Anne alors qu'elle n'avait que quatorze ans. Cette dernière donna naissance à deux fils (Henry et James) avant de sombrer dans la folie et de se suicider.
Henry est l'ainé. De frêle constitution, il semble à court terme devoir suivre le chemin de sa regrettée mère. Au grand dam de son père qui comptait beaucoup sur son premier fils pour prendre en main le domaine.

James ne fut jamais apprécié par le patriarche. Très vite le bouillant cadet ne cacha plus le mépris qu'il avait pour cette ligné qu'il estimait être bien en deçà de ce qu'il méritait.
Il se lia avec une tante éloignée, une vieille femme ridée, une beauté fanée qui en son temps avait été une courtisane en vogue dans les salons de la capitale.
Cette dernière se chargea de la Grande éducation – à savoir l'ouverture au monde - de son neveu. Quelle fut la nature exacte de la relation que partageait l'adolescent avec sa vieille tante, nul ne pourrait le dire. Mais il est certains que la vieille femme n'était pas insensible aux charmes du garçon.
Elle l'initia aux subtilités de la vie mondaine, de la mode, et lui donna un aperçu de la luxurieuse Londres.

Elle le fit pénétrer dans son petit cénacle. Avec l'âge, la vieille vaniteuse recherchait le secret de l'éternelle jeunesse, et commençait à fréquenter plusieurs cercles ésotériques. Ces sociétés secrètes, se composaient pour la plupart de petits nobles désenchantés avides d'expériences nouvelles. Ces réunions permirent à James de se faire un petit carnet de connaissances qui devraient lui servir plus tard, lors de son arrivé à Londres. Il se lia avec toute une ribambelle de petits nobles locaux tout aussi perdus que lui.
C'est aussi à cette époque que le jeune homme se lança dans les brumes des paradis artificiels.

Le soir de ses dix sept ans, alors que James et deux de ses amis rentraient d'une soirée particulièrement délurée, ils croisèrent un prêtre. Encore grisés par l'alcool, ils torturèrent le pauvre homme et le mirent à mort, sur le parvis de sa propre Église.
De l'incident, James en garda une peur presque phobique des Églises. Mais sous l'effet de drogues ou de l'alcool cette terreur de la croix se transforme en une haine destructrice qui le pousse à commettre des actes irraisonnés.

Rapidement des soupçons commencèrent à porter sur James à la si mauvaise réputation. Pour éviter le scandale, et échapper à la justice le patriarche éloigna son fils. Il l'envoya faire « du droit » à Londres.
C'est ainsi, que James en vint à s'installer dans la grande capitale. Il y retrouva d'ailleurs plusieurs connaissances.
Voilà désormais 8 années que le Dandy est inscrit à l'université. Bien entendu, le jeune homme est loin d'être un étudiant assidu.
Il subsiste grâce à la pension que lui verse son père qui lui permet d'assouvir ses passions primaires que sont : « la fréquentation du beau monde, l'ésotérisme, l'opium, les femmes et les vêtements ». Mais la vie dans la capitale est chère, et l'argent manque souvent à James. Il est ainsi condamné à se « faire entretenir » par quelques riches et vieilles ladys pour arrondir ses fins de mois.

~°Attributs°~

Atout(s):

-Alliés (coût 1) : Grâce à l'ancien réseau de sa tante, James connait quelques personnes influentes. Notamment Lady Blunt, une vieille dame qui fréquente la cour.

Défaut(s):

-consanguinité (coût 2) : James est de faible constitution (souvent malade, très vite fatigué). Et un grand insomniaque qui s'assomme de drogues pour trouver le repos.

-Mauvaise réputation ( coût 1): Il ne fréquente pas les bonnes personnes, se traine dans d'immondes établissements au bord de la tamise. Et puis certains affirment l'avoir vu cracher sur la croix, ou « pisser » sur le parvis des Églises.

Particularité:

Qu'une chose soit dite: Bienvenue. C'est presque parfait.

Presque, car il manque quelques petits détails de rien du tout...

• Relire les règles une petite fois, il manque un petit détail...
  
• Effacer les textes entre petites parenthèses, juste un soucis esthétique.
  
• La taille de l'avatar. Si tu n'arrives pas à l'ajuster, envoie-le moi et je m'en accommoderai.
  
• La pondération des atouts et handicaps. Que je sache précisément quelle valeur tu leur attribues.
  
• Te souhaiter encore la bienvenue. =)

Et voilà Milady, cette fois ci « le compte est bon ".

Je suis bien obligé de passer à la confesse, et d'avouer que je n'avais pas lu certaines règles...
Heureusement je pense que cette fois ci, rien n'a pu échapper à mon regard zélé.

(Supliant )- Je peux jouer, je peux jouer ?

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