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Alex Stirling, Parvenu

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Message  Alex T.M. Stirling Mar 27 Oct - 13:44

~°Alexander Trent Maverick Stirling°~


Surnom: Alex ; enfin la plupart de ses amis l'appellent Stirling.

Âge: 22 ans.

Origine: made in America, darling.

Nature: grand primate, comme tout le monde... c'est un humain, madame, félicitations.

Rang: noble? Grande bourgeoisie, en tout cas. Issu du bas peuple à l'origine mais ici personne ne s'en apercevrait, à moins de se lier d'une certaine familiarité.

~°Apparence et allure°~

(10 lignes minimum, description physique)
Alex mesure un petit mètre soixante-trois et ça lui convient très bien, y compris pour se faire respecter. Il a toujours été, même à l'armée, un gentleman du Sud, et à ce titre s'est plu à arborer une longue crinière quasi aristocratique de cheveux blonds. En revanche il n'en prend pas un soin digne de l'aristocratie, peut-être parce qu'il n'aime guère confier les soins de son corps et de sa tenue à quelqu'un d'autre. C'est un aventurier et ça se voit. Sa chevelure est négligée, son menton mal rasé, sa posture souvent nonchalante voir carrément débraillée. Il aime le rouge, qu'il considère comme une couleur vivante et virile, propre à un ancien soldat, même s'il se complaît aujourd'hui dans le luxe et ne cherche plus à se battre, et n'a jamais apprécié particulièrement le fait de donner la mort. Il collectionne volontiers les bijoux, les parures et les accessoires, même s'il ne sait pas parfaitement les porter. Enfin, c'est un athlète du type sec et nerveux des enfants élevés en plein air et employés aux travaux des champs, son corps uniformément hâlé par les journées entières passées nu ou presque, et parsemé de légères cicatrices, dont certaines pourtant ne s'effaceront jamais.

~°Mental et Moralité°~

Not your average Londonian Dandy. Il joue du banjo ; il ne se plaint jamais ; il aime les jolies étoffes, mais il n'y connaît tragiquement rien. Collectionner les gadgets qui font clinquant sans distinguer entre toc et verroterie, un vrai défaut du Nouveau Monde, qu'il a repris à son compte avec brio. Il se fait remarquer et il aime ça. La bonne société semble aimer ça aussi, puisqu'elle en a fait son bouffon officiel, le fou plus sages que les sages auto-proclamés, la petite voix qui s'exprime mal mais parle juste, le mal élevé qui dit leurs quatre vérités aux grands personnages sans prendre la peine de calculer les conséquences, l'enfant gâté, l'enfant chéri. Une bête de foire qu'on cajolerait et qu'on gaverait de friandises, en somme. Il s'en rend compte, mais ne s'en offusque pas. Il suit son petit bonhomme de chemin, et ne se préoccupe que de l'avis de ses véritables amis. Car il s'en fait, et assez facilement. Ses plaisanteries cyniques, étrangement, semblent plutôt aviver que décourager la sympathie. Il aime les femmes, mais il aime aussi Tewa, et il est parfaitement lucide quant à ce que cela signifie, même si Tewa nu et endormi ressemble par tous les côtés à une femme.


~°Biographie°~


''Mes enfants, tu comprends? On m'a pris à ma mère quand j'étais petit. Et là on m'a pris mes enfants... à peine sevrés, comme des petits chiens...''
Trois dents en or brillaient chaque fois que l'esclave ouvrait la bouche. Esclave, il ne l'était plus, puisqu'il avait fui la plantation tenue par le père d'Alexander, non pas en tant que propriétaire, mais en tant que contremaître, l'homme le plus haï des travailleurs et le plus méprisé des bourgeois. Un véritable pestiféré. Il devait être en train de faire boire des bons à rien en ville pour les enrôler à la recherche de son fils disparu. Il ne trouverait personne pour l'aider sinon. Alexander était son unique enfant, sa femme était morte en couches et il ne s'était jamais remarié. Alexander avait six ans, et il devait trouver une solution pour se sortir de là. Pour son père, qu'il aimait malgré tout, qu'il était le seul à aimer.
''Ils ne vous les rendront pas dans ces conditions. Ils vous tueront s'ils vous retrouvent. Vous devriez me ramener chez moi, monsieur... et vous sauver, et trouver de l'argent. Et si vous voulez, je rachèterai vos enfants pour vous.''
L'homme ne semblait guère plus vieux que lui, une grosse dizaine d'années peut-être, mais il n'était pas invraisemblable qu'il eût déjà plusieurs rejetons à cet âge, les esclaves étaient forcés de vivre en accéléré afin de produire de même. Toujours est-il qu'il ne crut pas que le fils du contremaître pouvait l'aider. Mais il comprit qu'il avait raison. L'échange d'otages ne se ferait pas. Dans cette grotte au milieu des marais, sous le regard d'un serpent, et des spectres qui, dit-on, erraient sur les eaux froides et saignaient les innocents égarés, il se vengea donc sur son prisonnier.
Le lendemain, on vit revenir à la plantation le petit garçon titubant, taché de sang, ses vêtements en lambeaux, de la boue sur le visage, et des sillons de larmes traversant ces traces de boue. Il s'effondra dans les bras de la première femme qui osa s'approcher de lui, et ne reprit pas conscience avant le lendemain. Il n'avait rien de cassé cependant, et dès qu'il accepta de manger et de parler à nouveau, il commença à aller mieux. On lui apprit qu'en représailles de ce qui s'était passé, les enfants de l'homme à la bouche d'or avaient été lynchés.
Quelques jours plus tard...
''Cet homme, là. Il est à mon père. Celui qui le tuera, il nous le repaiera, foi de Stirling.''
C'était au port, le long du fleuve. Alexander avait trouvé un banjo au bord de la route et en tirait quelques notes maladroites, quand il entendit la rumeur d'un homme malmené par une foule en colère. Il reconnut une voix et se précipita. Les dents en or brillaient au milieu d'un rictus sanglant. L'esclave était revenu en ville et avait essayé de déterrer ses enfants dans la fosse commune pour les emporter. Il avait les mains pleines de chaux vive et de la terre jusqu'aux coudes. Alexander fixa son regard sur lui et la foule s'écarta. Tout le monde savait ce qui s'était passé, mais on fit semblant de le croire. Quelqu'un lui donna une arme à feu. Il fit claquer le chien pour montrer qu'il saurait s'en servir, et menaça l'esclave pour le mettre en marche en direction de la plantation. Ils sortirent de la ville dans un grand silence.
''C'est mon banjo.''
''C'est vrai ? Eh bien disons que vous me le donnez.''
''Tu veux des leçons aussi ?''
Personne ne pouvait plus les voir. La route tournait en direction des marécages. Alexander la désigna du bout du canon. Il attendit ; l'esclave ne bougeait pas. En le voyant vaciller, le petit garçon songea qu'il ne devait pas avoir mangé depuis plusieurs jours. Néanmoins, il était étrange de ne pas le voir détaler avec l'énergie du désespoir. Finalement l'homme montra à nouveau les dents et il comprit ; c'était pourtant évident...
''Tu attends que je coure pour me tirer dans le dos ?''
''Vous me prenez pour votre fils ?'' siffla Alexander en jetant l'arme à terre. ''Tiens, emporte ça, tu en as plus besoin que moi. Je dirai à son propriétaire que je l'ai jetée à l'eau.''
L'homme ramassa l'arme, incrédule, et marcha droit sur lui. Pas un instant Alexander ne détourna le regard. Il reçut la gifle de plein fouet.
''Ne parle plus jamais de mon fils.''
Quinze ans plus tard, le petit garçon aux longues mèches blondes et au regard supérieur était toujours là, il était entré dans l'armée, dans l'infanterie, il avait gagné ses galons de lieutenant, il était établi avec ses camarades dans un petit fortin de l'autre côté des Etats-Unis, et il attendait le réveil d'une jolie créature aux longs cheveux noirs endormie dans son lit. La lumière de l'aube tombait par la fenêtre sur les beaux seins de cet être gracile, aux cils épais, issu d'une des tribus locales, et sur son propre uniforme sagement plié sur une chaise. Alexander avait son banjo et jouait à une seule corde, sans forcer le son, en fredonnant à mi-voix. Ils n'avaient pas couché ensemble. Tewa travaillait au ménage dans le fort, les autres officiers avaient coutume de l'embêter gentiment, et il avait organisé cette fausse soirée pour lui offrir un moment de paix.
''Au désespoir,
Cours dans la nuit noire.
Des mains s'approchent
Sorties de la roche.
Des mains sur toi
Dont tu ne veux pas.
Des mains de mâle
Qui te font du mal.
Ouvre les yeux,
Mon ange radieux.
Eveille-toi,
Ce n'était que moi.
J'ai respecté
Ton intégrité.
Dis-moi quand même
Dis-moi que tu m'aimes.
Que cette nuit
Te sauve de lui.
Que notre amour
Te sauve toujours.''
Les grands yeux noirs s'étaient ouverts et Tewa l'observait. Il se sentit déshabillé jusqu'au fond de l'âme. Son coeur cognait comme s'il venait d'entendre une question à laquelle il préférait ne pas répondre. Lentement, il posa l'instrument à terre et vint enlacer la brune créature pour l'embrasser légérement sur le front, à peine une caresse.
''C'est une chanson que j'ai écrite. Elle s'appelle Aube de Noces... Cherche pas. On s'ennuie beaucoup, au régiment, faut bien se distraire avec de l'activité artistique. Y en a qui écrivent leurs mémoires, des fois qu'on les tue et parce qu'ils écrivent comme des livres. Moi c'est le banjo.''
Les lèvres malicieuses de l'indigène s'entrouvrirent, et son accent hardi et musical emplit la pièce. Tewa ne savait pas parler à voix basse avec un ami.
''Tu es le garçon qui a racheté l'homme à la bouche d'or à Gary Springs ?''
C'était de l'autre côté du pays... Ebahi, sans réfléchir, Alexander hocha la tête. Tewa noua ses bras autour de son cou, nicha son visage contre son épaule et sourit ; il referma prudemment les bras sur ce corps si confiant, nu contre son coeur, et s'étonna en silence des mystères du monde sauvage. De nouveau, le temps passa, mais ses pas prirent une route différente.
''Ils pourraient cracher toute une journée dans une fontaine sans voir qu'elle est pleine de pièces d'un dollar.''
''Hé, ce sont quand même tes camarades.''
''J'assume, mais ce sont quand même des veaux. Enfin ça m'arrange bien, je t'ai rien qu'à moi de cette façon.''
''Tu ne devrais pas prendre femme à ton âge, lieutenant Stirling ''
''Une femme, pourquoi faire ? On est pas bien tous les deux ?''
Il n'aurait pu croire que Tewa lui réclamait une bague de fiançailles. Son étrange sauvage avait bien tout ce qu'il faut où il faut, et s'envoyait bien en l'air avec lui à la première occasion, ou même en provoquant l'occasion quand elle manquait ; mais ne se considérait pas comme une femme, et aurait jugé insultant qu'on le considère ainsi contre sa volonté. Il aimait pour sa part vivre ainsi et ne cherchait pas plus loin. Au reste, Tewa continuait à papillonner de ci de là et ramenait parfois à la maison des trouvailles fort agréables, même si Alexander faisait grise mine aux jeunes gens et de grands sourires aux jeunes filles. Un jour cependant, le discours d'Alexander changea. Il trouva une femme, mais il lui présenta tout bonnement l'étrange personne qui partageait sa vie, et exigea qu'elle s'en accomode. Sa femme fit mieux que cela. Elle se prit d'une immense et réciproque affection pour Tewa, qui la séduisit avec une candeur magnifique, et ils prirent l'habitude de dormir ensemble tous les trois. La morale ne l'aurait sans doute pas cautionné ; mais la morale n'avait pas à être au courant.
Tewa continuait à ramener des gens ramassés sur sa route, comme un enfant vient supplier pour que l'on recueille un oiseau blessé découvert dans le jardin, jusqu'à ce que l'appel de la liberté l'oblige à reprendre son vol. Mais ça ne comptait plus vraiment. Alexander tombait de plus en plus amoureux de son épouse. Un jour cependant, un adolescent, à peine majeur, arriva en tenant la main de Tewa et lui jeta un regard anxieux. Il avait l'air solennel des anciens esclaves qui ont déjà vécu plusieurs vies. Trois dents en or. Il n'avait pas vieilli.
''Lui, il n'entre pas.''
''Pourquoi ? Vous vous connaissez ?''
Alexander n'avait pas pu répondre à Tewa, il s'était effacé, et Bouche d'Or était entré. Il l'avait mordu, à plusieurs reprises, au milieu de la nuit. Alexander n'avait pas émis un son. Toujours, il pensait aux enfants de cet homme. Toujours, il se réveillait en sursaut aux premières lueurs de l'aube, et regardait ses mains, mais n'y voyait pas la chaux vive dévorant sa chair en longues traces pâles. Cette douleur au milieu de la nuit, c'était ce qu'il avait toujours cherché. Il se laissa faire, et y prit même un certain plaisir. Au matin, Bouche d'Or partit et leur dit adieu à tous les trois. Etrange, quand on sait qu'ils comptaient demeurer dans cette même ville pour un bout de temps encore.
''J'ai un coeur aimant qui bat dans chaque main, si le bonheur existe, ce doit être cela...''
''Ici il y a deux coeurs,'' sourit sa femme en attirant la main d'Alexander au niveau de son ventre. Il fallait bien que cela arrive un jour.
Sa femme bientôt fut également orpheline. Elle hérita. Ils étaient riches. Alexander n'y comprit rien pendant quelques temps. Quitter les Amériques ? Pas sans Tewa ! Quitter les Amériques avec Tewa ? Ça restait une étrange idée. Mais sa femme était aussi enceinte, et il se focalisa sur ce sujet. C'était beaucoup plus concret et quelque part beaucoup plus traumatisant. Tewa connaissait ce genre de détails et prendrait soin d'elle mieux que quiconque, il n'y avait pas de soucis à se faire, mais Alexander s'en faisait tout de même. Ce petit être qui ne vivait pas encore, ou d'une vie si ténue, lui inspirait les plus grandes craintes. De son enfance il n'avait retenue qu'une chose. Les enfants sont fragiles.
''Tewa, elle aurait pu mourir. Ils auraient pu mourir tous les deux. Tu as sauvé mon enfant et ma femme, tu as sauvé notre famille...''
''Notre famille ?''
''Ma famille est aussi la tienne. Tu le sais bien.''
L'accouchement s'était mal passé, mais c'était fini, ils étaient réunis tous les trois... tous les quatre à présent, et il tenait son enfant dans ses bras. Alexander se sentait comme pardonné d'une faute inconnue, des chansons sans nombre prenaient leur envol dans sa tête, il aurait voulu avoir plusieurs bouches pour sourire comme ce jour le méritait. Ils étaient en Angleterre et ils y resteraient. Il ferait carrière, il offrirait à cet enfant la sécurité d'une demeure luxueuse, le bonheur d'une famille unie, tout ce dont il aurait besoin. Il remercierait Tewa, bien sûr. D'ailleurs il lui trouva une boutique où un cordonnier peu regardant sur l'embauche accepta de prendre ce bizarre sauvage comme apprenti. Et il continua à le recevoir, malgré sa nouvelle position qui aurait dû lui interdire ce type de fantaisie, il le comprenait fort bien. Qu'à cela ne tienne, Tewa n'était pas fait pour Londres. Il s'en lasserait et retournerait aux Amériques. C'est là qu'était sa place. Mais Alexander évitait de lui en parler, il préférait attendre que l'idée se fasse jour d'elle-même dans l'esprit de son ami.
''Qui c'est, mon père ? C'est papa ou c'est Tewa ?''
Le temps avait passé. Tewa était resté.
Quelque chose s'était tissé à la naissance de l'enfant, mais quelque chose d'autre s'était brisé. Il faudrait le lui dire. Un jour... Non, Alexander avait eu du courage bien souvent dans sa vie, mais ce courage-là... Comme dire qu'on ne l'aime plus de la même façon à quelqu'un que l'on aime toujours ?
''C'est moi ton père. Tewa, c'est notre ami.''


~°Attributs°~


Atout(s):
Allié. (2) Tewa n'est pas puissant aux yeux du monde, c'est un homme de l'ombre. Mais c'est en soi une force indéniable et puis tout le monde n'a pas un être capable de se battre prêt à mourir pour lui au moindre geste.

Défaut(s):
Marque. (2) Vilain garçon. La Nuit sur nous s'est refermée... et le joli Alexander qui vivait dans le miroir s'est éteint. En bonne société il est difficile de se tenir perpétuellement à l'écart de ces plaques de lumière.

Particularité: Oh you know, you know you are my Dandyman! {but darling, ♥}
Alex T.M. Stirling
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Alex Stirling, Parvenu Empty Re: Alex Stirling, Parvenu

Message  Sucrerie Mar 27 Oct - 20:22

Un petit avatar serait bienvenu. Mais entrez donc. ♥️
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Milady

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Humeur : Sweet.

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