Lady Delight

~°Ambrosa Delight°~

Surnom: La Veuve, Mère, Honey, Sugar, Milady...

Âge: Une trentaine fraîche, une vingtaine mature?... Son apparence laisse un flou sur son âge. Quand à ce que cette apparence cache... Ses plus vieux servants ne sont plus là pour en parler. Alors, qui sait... Mais ce ne sont que des racontars.

Origine: Dernièrement, Venise. Mais avant ça, elle était en Orient, non, aux Amériques, attendez, on l'a vue à Buda...

Nature: Haha. Vampire. Ne le répétez pas...

Rang: La Mère des Sucreries.

~°Apparence et allure°~

Lorsqu'on parle de Milady, le mot "or" vient toujours, irrémédiablement, à la bouche. Car ce qu'on voit en premier d'elle, c'est sa chevelure. Au contraire des Dames de son époque, Lady Delight les porte presque lâches, seulement piqués de quelques pierreries et parfois d'une broche, d'un bijou. Juste ce qu'il faut pour qu'elle n'aille pas tête nue. Cette chevelure, c'est une cascade d'or. Pas de miel ou de soleil, non, un bel or, froid et clair. Des cheveux d'anges. A passer sur son visage, on oublie tout des anges.
Milady a des lèvres à couper le souffle -Et on ose espérer de même de ses baisers. D'une rose presque rouge, brillant sans le moindre fard, pleines et délicieuses même aux yeux... Un teint de rose, des yeux de biche, d'une couleur sombre et curieusement difficile à définir. L'ombre de ses cils, sans doute.
Sa voix? Quelque chose de bas, de murmuré, juste ce qu'il faut de haut perché et d'intonations graves pour en faire une voix troublante. D'abord pour l'âge ou la maturité. Impossible de déchiffrer son ton. Son rire, il est mélodieux... Mais il fait curieusement frissonner.
Son corps, son corps... De plein et de déliés, de légèretés cruelles et de rondeurs assassines. Tout en elle appelle à la chair: Comment aurait-elle pu échapper aux foudres de la bonne société? Cette femme, ha, cette femme... Démone, succube! Son parfum? Avez-vous senti son parfum? Une fois que vous l'avez humé, vous ne l'oublierez plus... Quelque chose d'indéfini, de floral, de... Sucré, de capiteux. Addictif. Une merveille. Une merveille sombre, souvent emballée de précieuses toilettes coupées dans des étoffes pastels qui mettent en valeur les quelques rares touches de couleur du tableau qu'elle forme. Muse, égérie et putain...

~°Mental et Moralité°~

Douce? Oh oui, douce, sans une seule touche d'amertume. Contrairement à bien des veuves, à bien des femmes aux bouches emplies d'aigreur et de vipères, Lady Delight est une femme d'une incroyable fraîcheur. Elle s'émerveille de tout, comme une enfant, est d'une générosité à faire pâlir les Saints. Auprès d'elle d'ailleurs, se réunissent pauvres comme fortunés, qu'elle accueille avec le même sourire que certains trouvent parfois un peu... Familier. Car, oui, si elle a bien un défaut, c'est d'être inconvenante. Oh, pas trop, mais juste assez pour gêner la pudeur. Elle frôle, touche, cajole, câline. Elle est tactile de tout ce qui l'entoure, et, comment dire... Elle adore goûter. Les baisers, même chastes, se soldent toujours par le contact éphémère de sa langue... Just to taste. No offence.
Ce qui l'abrite des foudres des moralistes, c'est sa Foi. Car la Veuve est pieuse, oui! Elle ose l'être. Elle va à la confesse après chaque messe, dans une splendide robe noire, toute de voiles et de dentelles. Elle prie, souvent, pour les siens plus que pour elle, fait ses dons aux oeuvres. De la même façon qu'elle offre aux indigents. Frappez à sa porte une nuit où il fait froid: Quand bien même vous pueriez la mort, vous entreriez pour avoir une chambre.
Ce qui l'empêche sans doute d'être une sainte, hé bien... C'est que Milady a certes le coeur chaud, oui, mais le coeur chaud comme l'enfer. Et ni le ciel, ni les Nobles ne lui pardonnent d'être cette sculpturale tentatrice, cette mécène des arts du corps -Qui vont de la danse à des arts orientaux qu'on qualifierait volontiers d'hérétiques- comme des arts des perceptions... Des drogues, oui, sans doute prie-t-elle Saint Opium plus qu'à son tour. Marie Madeleine a trouvé un nouveau corps.
Attention, attention, toutefois. Ne faites pas de mal à ses protégés. Elle est une mère, une louve, pour ses Sucreries. Le seul dont on aie connaissance à avoir osé porter la main sur l'une des ses Chéries a été retrouvé agonisant, le dos lacéré de coups de fouets, les mains liées par un chapelet, répétant qu'il expiait avant de pousser son dernier souffle. Ca a suffit pour rajouter un voile sur sa demeure.

~°Biographie°~

Où, quand, sa naissance est un mystère.
Officiellement, Lady Delight est née Ambrosa Di Calvo, Italienne de naissance, ayant grandi à Venise avant d'engager une romance épistolaire avec le vieux Delight. Et d'être appelée sous les brumes de Londres par lui. Comble de malchance pour cette femme délicieuse, son époux et elle n'auront eu qu'une seule nuit pour tout mariage.
Officiellement, ses Sucreries sont des compagnons de maisons, ramenés des voyages de sa famille nombreuse et fantasque.

Officiellement.

Officieusement, et cela seules les Sucreries le savent, Ambrosa se nommait Linda Von Kraft au cours d'un précédent voyage, et encore auparavant... Cht. On ne se souvient plus jusqu'où. Bien entendu, que ses proches se doutent qu'il y a quelque chose qui n'est pas très naturel en elle, ni en ce qui l'entoure. Et à quoi bon s'en faire? Les Sucreries ne sont ni des anges, ni des gens banals, eux non plus. Petit à petit, elle a fait un havre de paix de cette Cour des Miracles hétéroclite. Des enfants perdus et repoussés, elle a fait des merveilles. Des damnés, elle a fait de bons Samaritains. Toujours en dehors du royaume des cieux, mais...
On se souvient, de mémoire de Sucrerie à mémoire de Sucrerie qu'elle a été pauvre, qu'elle a été catin. Qu'elle est sortie de la fange, et que désormais elle brille davantage que ces gens poussiéreux qui la maculaient de boue.

Bien entendu, qu'on murmure des choses sur ses réelles motivations. Mais y a-t-il réellement de la noirceur derrière ses façons, ou n'est-elle qu'un être étrange, tentant de bâtir un abri pour tous ces chiens égarés et éclopés? Peut être menace-t-elle effectivement la bonne société par sa seule existence, oui. Il est difficile de voir quelque chose de si différent et de si tentant sans vouloir y gouter... Mais y gouter est interdit, isn't it?

Des traces de sa... Mort? De ses crocs? Personne n'en a trouvé encore. Et il faudra chercher pour en trouver. Même ses Sucreries sont loin de se douter de la véritable nature de leur Mère. Non pas parce qu'elle leur cache. Mais parce que, pour la plupart, ça les indiffèrerait. Milady est Milady... Qu'importe le nom, tant qu'on a sa tendresse!

[L'histoire est, bien entendu, inconnue des Londoniens, et sa nature véritable est RÉELLEMENT une énigme que très peu de gens ont percée. Merci d'en tenir compte ♥]

~°Attributs°~

Atout(s):
Vous les découvrirez...

Défaut(s):
Et ceux-ci de même.

Particularité: Milady ne se nourrit pas de ses Sucreries. Elle n'est pas une mère... Incestueuse. Elle ne se nourrit qu'en dehors des siens, de ses amants passagers, lors de jeux... Particuliers. Et toujours avec prudence, délicatesse et baisers pour atténuer la douleur des plaies. So sweet...