Sucrerie
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[Sucrerie] Amarisen

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Message  Invité Dim 3 Mai - 19:15

~°[Amarisen]°~


Surnom: M.. Euh, Mademoiselle ? Oh, euh, pardon, je.

Âge: 21 ans. Il fait très cruellement moins.

Origine: Irlande ? Non, Russie ?

Nature: Humain

Rang: Sucrerie

~°Apparence et allure°~


Sucrerie, hein ? Peu de doute est possible.

En premier lieu, on est confondu. Sa vision est une torture étrange. C'est une femme, n'est-ce pas ? Ses cheveux longs la trahissent ! ... Et puis sa stature mince et souple. Et puis sa délicatesse. Et son visage d'angelot. Et ses petites épaules étroites. Sa voix légère, feutrée. ... Hum.

Pourtant c'est bien un jeune homme. De ceux de la très haute société, assurément. Sa garde-robe est stricte, austère, tellement bien coupée qu'elle semble avoir suinté hors de sa peau en parures précieuses. Des redingotes noires, des écharpes de soie ivoire, de petits gants, des bottes bicolores avec une fantaisie de boutons. On cherche un instant le renflement de la poitrine. On avance l'idée qu'elle a du l'occulter sous de lourdes bandes de lin, comme font ces dames rebelles qui décident d'aller dans les endroits réservés aux hommes. Mais il n'y a rien. Juste des étendues de peau, des os trop fins, qui font prendre sa tendresse moelleuse pour de la minceur. Et le caramel. De petits éclats, partout. Des nids sur les épaules, sur le nez, les avant bras, les hanches, les genoux. Des myriades de tâches d'un brun clair et chaud. Il en a aussi l'odeur. Sucrée et chaude, presque grasse, gourmande. Celle du caramel. Une sucrerie, on vous a dit !

Son visage.. Finesse. Un nez trop pointu, des lèvres très roses qui distribuent peu de sourires. L'œil est bleu intense, tout entouré de cils courbes et clairs. Il y repose une paire de bésicles à la monture dorée. Froid d'air, il toise, mais sans animosité. Se tient à l'écart des gens, du monde. Avec son cou gracile, ses... Ce ne sont pas des manières, pas vraiment. Il n'y a rien apprêté ou de précieux dans ses gestes... Ils sont juste d'une précision terriblement affinée. Il se déplace avec cette même délicatesse. Pas très grand, pour un homme. Tintillant. Léger. Le regarder écrire est un plaisir, tant sa main semble caresser le papier, et ses lettres sont cruellement nettes, et les froissements une vraie musique. Ce qui est agréable, car il passe le plus clair de son temps à écrire. Alors on voit beaucoup sa nuque claire et limpide, et presque trop les longs rubans de feu doré qui dégoulinent lorsqu'il penche la tête. Il les attache, la plupart du temps, et des mèches plus courtes viennent environner ses tempes. Oh, ils ne sont pas excessivement longs. Mais ils brillent bien. De vrais joyaux.


Une vraie douceur.



~°Mental et Moralité°~


Le monde n'existe pas vraiment.
C'est une succession de scènes sans rapport les unes avec les autres. Des gens se déchirent. Des gens crient. Des gens pleurent. On a oublié de numéroter les pages de la vie. Alors... Peu importe.
Amarisen est un gamin. Il a tout l'air d'un gosse très mature. Il lit. Il sait des choses. Beaucoup de choses. Il les a apprises dans les livres. Mais c'est un enfant, en ce qu'il n'en est qu'au tutoriel des relations humaines. Les pages, le papier.. Voila des choses assimilées. Des objets compréhensibles. Les gens au dehors..
Oh c'est subtile. Quand on ne sait pas jouer, on triche. S'enfermer, se cloîtrer, minimiser les rapports sociaux. S'enfermer avec un piano qui ne joue pas, et des lampes, et des bouquins. Amarisen est un scientifique. Il étudie. Loin des gens.
Il peut se montrer sec. Il peut se montrer cassant. Distant, glacial. Aimable ? Oh, aussi. Il faut retenir son attention.
Quand, rarement, on capte que c'est une Sucrerie, on ne veut pas y croire. Lui ? Quoi, ce n'est pas juste un gosse de riche ?
Non. Peut-être Lady Delight a-t-elle accueilli le jeune homme en son sein pour le pervertir. Pour regarder ses magnifiques remparts de dignité et d'innocence frôlant l'autisme s'effondrer une a une. Peut-être qu'elle sait comme cela changerait tout, comme sa ferveur froide imploserait en lui-même.
car, cela arrivera un jour. Il deviendra autre. Il deviendra la Sucrerie. Il faudra le pousser un peu, Amarisen, et il ruera dans les brancards. Et ça ne sera pas joli. ça éclatera. Répandra de l'innocence sur les murs.

Quand a sa... Particularité... Il n'en sait rien. Il ne se trouve pas féminin. Joli, certes, il l'admet. vaguement joli. Et encore. Mais féminin ? Personne ne lui a jamais fait la remarque. Personne ne se l'est permis. Quand aux.. Aux étrangers, il en connait trop peu pour avoir déjà été appelé "mademoiselle".
Vous voyez, le monde n'existe pas vraiment.


~°Biographie°~


Maman tombe dans les escaliers.
Maman tombe du haut des escaliers.
Maman tombe dans les escaliers.
Maman...


C'est la fête. C'est toujours la fête quand quelqu'un meurt. On sort le champagne. On tue le cochon. On étend sur les table le grand linge blanc de la Réunion. Et puis on mange. Et puis on bois. Et puis on pleure à la fin, quand on s'est trop enivré, qu'on a cassé notre verre contre la table. On pleure tous ensemble devant le Mort qui n'est plus là.
La vie d'Amarisen a commencé à cet instant.
Avant, c'était juste un flou artistique innocent. Maman, papa, famille. Vie, quoi qu'à peine.
Quand maman est tombée, tout a commencé. On a ôté le flou de son regard, et il est devenu vivant. Où il était, mystère. Le visage dans le cercueil ? Il n'en savait plus rien. A quatre ans, avec sa poignée de terre dans la main, pour dire au revoir à sa mère, le monde lui semblait un géant d'argile tout prêt à le dévorer.
Il eut une conversation avec sa mère, ce jour là. Assis sur la tombe toute fraîche, dans le silence noirâtre du cimetière. Une conversation silencieuse. Elle lui dit d'être fort. D'être brave. D'aller voir cet homme, et d'annoncer sa mort. De se présenter comme son fils.
Lors d'un départ, on ne bois pas. On ne mange pas. On ne fait que pleurer. La mort est plus douce que l'absence.
Amarisen s'en alla. Avec la vigueur des adultes. Alors que c'était un petit enfant. Il alla à la ville. Il demanda son chemin. Il parla a cet homme. Dit qu'il était le fils de maman. L'homme sourit. L'homme pleura un peu. Il perdait quelqu'un. Il trouvait quelqu'un d'autre. Car Amarisen lui appartenait. Amarisen avait été une erreur dont il n'avait pas eu conscience. Jusqu'au moment où il les vit.
Les cheveux roux. Il était roux, lui aussi. Et ici, et là bas, le roux, c'était rare.
Amarisen vécut alors chez lui. De pouilleux, il devint aisé. Puis riche, quand les affaires de nouveau-papa fleurirent et éclatèrent en nuages de pollen. Il apprit sa noblesse. On lui fit sentir. Tient toi droit, fils. Mange ainsi. fait ceci. Fait cela. Soit ainsi.
Cela devint un carcan atroce. Et Amarisen céda. Oublié, l'insouciance enfantine. Il devint. Comme Papa voulait.
Il devient fort, il devint secret. Il lisait et il apprenait ainsi. Les gens n'étaient qu'au dehors. Les gens n'étaient que des ombres chinoises à la fenêtre de sa vie de silence et de cloisonnements.
On lui apporta un piano, une fois. Il joua un peu. Assez doué. Pas suffisamment pour en faire une passion, un amour. Pas de Don. Juste un petit pincement au cœur, délicat. Une affection pour l'instrument. c'était un summum de studieux. Il ne pouvait qu'aimer.
Les fenêtres sont des fenêtres.
Elles éclairent. Elles rendent transparent.
Elles ne sont rien de plus que des écrans d'inaccessible.
Puis... Cela changea. Atrocement lentement. Des milliards d'années d'accouchement. Il grandit. Il s'affina. Il voulut voir le monde. Sortir par la fenêtre.
Il échoua non loin de chez lui. A deux rues, exactement. Dans un petit bar plein de russes saouls. Et avec, tout au fond, quatre personnes.
Trois douceurs, et une Dame.
Un sourire. Un verre de vin. Il rentra. Il fuit. Amarisen savait déjà. Ce qui allait se passer. Il ne désirait pas tomber entre les mains d'une mauvaise personne.
Il revint le lendemain. Elle était là. Avec trois douceurs. Il approcha. Il sourit. Il demanda un verre de vin au serveur.
La flamme et le papillon. La fascination.
La poignée de terre, dans la main. Qui lui parle. Qui lui montre sa nouvelle mère. Bonjour, maman.
Bonjour, ma fille.
Ils voyagèrent. Lui, Elle, et Eux. Lui, silencieux. Lui normal. Lui-même. Elle lui offrit des bouquins. Elle lui offrir d'autres fenêtres. d'autres mondes.
Il y eut l'autre Sucrerie. La demoiselle. La rustre et jolie, la lanceuse de couteaux. Caeridine. Elle le pris sous son aile, son petit oiseau maigrelet, son roitelet. Ils s'aiment à distance, ils se font des confidences à voix basse. Ils ne se touchent jamais. De petits regards. C'est tout.

Londres.
Fenêtre d'appartement. Le fog, en bas. Les rues et les calèches. La tour. Big Ben. Les projets de Maman. Les sucreries, partout. Les projets de maman.
Il ne sait pas trop si elle le laissera regarder. Ou s'il va devoir participer.


~°Attributs°~


Atout(s):

Ressources (*) : Le riche héritier de ceci ou cela. Personne ne sait vraiment. Pas même lui. Il a de l'argent. Voila tout.

Allié (*) : Caeridine, la Soeur de coeur. Invisible, mais protectrice. A sa façon.

Aura (*) : Cette innocence.. cette légèreté.. A vrai dire, on a du mal a penser qu'il fait partie des Sucreries. Qu'il est joli ! Qu'il est jeune !

Défaut(s):

Freak (*) : C'est drôle. On se fait avoir à chaque fois. On le prend a chaque fois pour une jeune femme. Même quand on est éclairé sur sa nature. C'est plus que physique.. c'est comme un déclic automatique. Comme si la main invisible dans notre tête s'évertuait à ranger l'étiquette "Amarisen" dans le casier "demoiselles". Peu important le nombre de fois où on veut le déplacer. Dès qu'on le quitte du regard, il redevient une fille.

Marqué (**) : Une petite musique. Très douce. Très lointaine. Un peu inquiétante. On se demande d'où elle vient. Qui tient le violon. Qui égraine le piano. Personne. Jamais personne. ce sont les environs d'Amarisen. On entend toujours cette musique minuscule. Il ne le sait pas. Personne ne sait trop.

Particularité: Pas plus que tout ce déjà cité.
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Message  Sucrerie Lun 4 Mai - 12:11

Welcome home, my girl. My beautiful... Girl. ♥️
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Humeur : Sweet.

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