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Amelia, une douceur dans la nuit...

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Amelia, une douceur dans la nuit... Empty Amelia, une douceur dans la nuit...

Message  Amelia Lun 1 Juin - 23:44

~°Amelia°~



Surnom: Whisper

Âge: 16 ans.

Origine: Américaine. Elle vient d'un voyage qui a eu lieu il y a 10 ans, et ne se souvient plus des Amériques.

Nature:Humaine.

Rang:Sucrerie.


~°Apparence et allure°~


Insignifiante. Voilà le premier mot qui viendrait à l’esprit de toutes les personnes qui pourraient avoir croisé la jeune Amelia, pour peu qu’ils s’en souviennent, ce qui est rarement le cas. Une vague silhouette un peu frêle, presque une ombre à laquelle aucune personne sensée ne prête réellement attention. La plupart des gens se demandent même ce qui a poussé Lady Delight à s’encombrer d’une telle petite chose qui semble tellement inexistante au point qu’en y réfléchissant un peu on pourrait se poser quelques questions.
Le dos voûté et les épaules rentrées malgré sa petite taille, son allure en présence d’étrangers semble être empreinte d’une crainte indéfinissable, comme si on risquait de lui faire du mal à tout instant.
Ses yeux bleus, visiblement trop grands par rapport à son visage, expriment à la fois la méfiance, l’incrédulité et autre chose, de bien plus complexe à définir. Ils ressortent encore plus clairement du fait de sa peau diaphane, suite à son refus catégorique et quasi hystérique de ne jamais être exposée au soleil.

N’adressant guère la parole aux étrangers, elle n’y trouve qu’un intérêt limité et les conséquences pour son esprit sont toujours désastreuses, elle se contente de répondre quand on lui adresse la parole, d’une voix d’une douceur surprenante, presque envoûtante, à peine plus haute qu’un murmure, évitant de les regarder dans les yeux. Ce qui en résulte une certaine gène passagère, à la fois à cause de cette jeune fille au teint trop pâle mais aussi face à ce regard des plus déstabilisant mais que, paradoxalement, ils oublient dès qu’ils ont le dos tourné.

Elle ne semble réellement elle-même qu’en présence des gens qu’elle apprécie, son langage corporel se modifiant instantanément. Elle redresse alors les épaules, ses yeux brillent d’un éclat parfois inquiétant tandis qu’elle semble dévorer du regard ceux qu’elle appelle sa famille. Elle passe alors de délicieux moments à observer ses amis et leurs acrobaties, elle-même peu douée pour ce genre d’activités ni pour une quelconque forme d’art.


~°Mental et Moralité°~


Quand ses grands yeux ne semblent pas être fixés avec la plus grande attention sur quelqu’un, cette jeune femme semble être totalement perdue dans un autre monde qu’elle seule semble connaître. Elle n’en sort qu’avec réticence, sauf lorsqu’il s’agit de Lady Delight qui a le don pour la ramener « sur terre » sans problèmes.

Si elle n’aime guère le monde extérieur ce sont pour des raisons à la fois bien définies et plutôt complexes. Sans compter le fait qu’elle n’arrive pas toujours à comprendre le fonctionnement et le mode de pensée des « autres », elle a du mal à contrôler les visions qui l’assaillent lorsqu’elle croise le regard des gens autour d’elle.

Car Amelia Voit. Elle voit les choses qui vont arriver, les éléments déjà décidés, qui arriveront avec certitude s’insinuent dans son esprit avec une telle clarté qu’elle a parfois du mal à les dissocier du présent. Le futur n’étant pas figé, il lui arrive de ne voir que partiellement les évènements à venir, les choses s’affirmant et se précisant à mesure que les gens prennent leur décision et affirment leur volonté. Sauf lorsqu’il semblerait que le Destin en décide autrement et que rien ne puisse changer ce qu’Amelia a déjà vu.

Elle commence à peine à maîtriser réellement ce Don, à ne pas avoir l’impression d’être complètement folle lorsqu’elle reçoit un flash sans prévenir. Lady Delight l’a beaucoup aidé et continue de le faire, en lui apprenant la maîtrise de soi, le calme et à développer un contrôle sur ces images.

Elle commence également à comprendre que sa voix peut influencer les gens autour d’elle, qu’ils peuvent la remarquer ou l’oublier tout aussi facilement si elle sait bien en jouer. Encore une autre étape qu’elle a à peine effleuré, ne sachant pas comment maîtriser cette particularité.

Son aversion particulière, voire sa phobie, pour la lumière du jour, en font une jeune fille des plus secrètes. Pourtant elle a également des plaisirs simples, comme se promener sous la pluie. La brume qui englobe la ville dans ces moments là, la nuit se reflétant dans les gouttes d’eau la fascinent et lui donnent l’impression de découvrir un nouveau monde à chaque instant.

De plus, ayant un odorat particulièrement développé, elle trouve que les odeurs sont bien plus agréables lorsque la pluie est tombée. L’odeur de la terre humide, cette odeur un peu âcre et qui doit probablement lui rappeler des souvenirs heureux, les odeurs de gens autour d’elle… son odorat est exacerbé dans ces moments là et elle semble y prendre un plaisir peu commun.
Elle prend également beaucoup de plaisir à respirer certaines odeurs bien marquées, comme le lait chaud ou les vins sucrés, bien qu’elle n’aime boire ni l’un ni l’autre.

La jeune fille a également une passion, celle de dévorer tous les romans qu’elle peut trouver, comme pour rattraper le retard qu’elle a pu avoir sur son éducation. Elle a une légère préférence pour les romans d’amour, devinant souvent la fin du livre et son dénouement avec une préférence pour les histoires un peu tristes. Elle a un faible pour les romans des sœurs Brontë, ces jeunes femmes dont les romans récents ont su la toucher plus qu’elle ne l’aurait pensé.


~°Biographie°~

Le passé. Cette partie de sa vie dont elle ne se rappelle pas grand-chose, ou peut-être dont elle refuse de se rappeler.

Amelia est née aux Etats-Unis, non loin de New York. Le Nouveau Monde, la Terre Promise pour bien des émigrants européens poussés par un désir bien compréhensible de reconstruire une nouvelle vie, de se confronter cette fois-ci à dame Nature et non pas à une civilisation déjà installée.

Ses parents devaient probablement être du nombre. Elle se rappelle d’une mère aux longs cheveux blonds, qui lui chantait souvent des berceuses. Un père souvent absent, probablement en train de suer sang et eaux afin de leur procurer de quoi survivre dans une nature peu hospitalière et totalement indomptée.

Mais ce dont elle se rappelle c’est cette première fois… L’incendie... Celui qu’elle a vécu… deux fois…
La première fois elle l’avait vécu dans sa tête, tout du moins c’est ce dont elle se souvient. Il faisait nuit et pourtant elle avait chaud, elle sentait les flammes s’approcher, brûler leur cabane de bois qui résistait déjà difficilement au vent. A son réveil, paniquée, elle avait tenté de persuader ses parents qu’un danger était imminent. Mais qui écoute une petite fille d’à peine 4 ans…

Elle avait alors pleuré, hurlé, persuadée d’avoir raison. Sa mère avait alors perdu patience, écarté les bras d’un geste brusque et fait tomber la lampe sur le sol qui s’était instantanément enflammé. Amelia avait alors fui, paniquée, tandis que sa mère, préoccupée par le fait de sauver leur peu de biens, était finalement restée coincée dans les flammes.

On l’avait retrouvée prostrée, non loin de là, incapable d’émettre la moindre parole, emplie d’un sentiment de culpabilité des plus complexes, qu’elle était incapable de comprendre.
Son père avait tenté tant bien que mal de s’occuper d’elle, la laissant la plupart du temps désœuvrée dans la nouvelle cabane qu’il avait construite. Une fois remarié, sa femme s’était à peine mieux occupée d’elle, méfiante face à une enfant qui ne parlait pas.

Et puis était arrivée cette deuxième fois… Elle avait 6 ans, elle jouait dans le champ de maïs qui commençait à peine à lever, écrasant sans vergogne ce qui était sensé la nourrir quelques mois plus tard. Elle était alors restée interdite, le regard dans le vide et s’était vue, bien plus âgée, dans ce même champ, en plein soleil, en train de hurler à la mort. Le soleil brûlait chaque centimètre de sa peau, la torturant, lui procurant une douleur atroce, insupportable. Elle allait mourir, elle en était sure.

Et puis cette gifle… celle de sa belle-mère, qui l’avait ramenée au présent. Elle avait levé un regard apeuré, avait hurlé de nouveau, s’était enfuie dans la cabane et cachée sous ses couvertures. Impossible de la calmer, de l’en faire sortir, jusqu’à ce qu’elle finisse par tomber d’épuisement, la voix cassée et le visage bouffi de larmes.

Embarrassés, ses parents ne savaient plus quoi faire de cet enfant qui attirait sur eux une attention trop poussée de la part de leur petite communauté. Honteux, ils finirent par emmener la fillette à New York, la grande ville, et par la déposer sur le parvis de l’Eglise, envisageant de parler d’un tragique accident survenue à leur fille lors de leur voyage à la ville.

Amelia avait prévu tout ça, elle l’avait vu plutôt, lors d’une nuit sans sommeil. Elle l’avait aussi vue Elle, souriante, qui lui tendait les bras, au cœur de la nuit dans la grande ville.
C’est pour cette raison qu’elle n’avait rien dit, elle s’était assise sur les marches du parvis et avait regardé ses parents s’éloigner sans un mot, sans un regret. En y repensant, elle commençait même à oublier leur visage, leurs traits, la couleur de leurs yeux.

Après une journée passée cachée dans une ruelle sombre, elle avait déambulé dans les rues animées de cette ville nouvelle, pendant des jours, des semaines peut-être, elle n’en avait plus aucun souvenir. Elle volait pour se nourrir, ne sortant qu’à la nuit tombée, jusqu’à entendre sa voix, son rire qui lui faisait déjà chaud au cœur.

Elle avait alors attendu qu’elle sorte prendre l’air, comme elle l’avait déjà vue une première fois dans son esprit et s’était approchée d’elle, inconsciente de son état piteux, de ses vêtements en haillons et de son air de mendiante.

Un large sourire avait flotté sur son visage et elle l’avait fixé, ses yeux déjà trop grand pour son petit visage aux traits fins et elle avait pris la parole, d’une voix bien plus posée et calme qu’une enfant de son âge aurait du avoir, son vocabulaire étrangement évoluée pour quelqu’un qui n’avait pas été à l’école de son existence.

« Je vous connais. Je vous ai déjà vue dans ma tête. Vous allez m’aimer et je vais vous aimer plus que j’ai pu aimer mes parents. Vous allez m’emmener loin d’ici, à l’autre bout du monde. Et vous allez me faire découvrir le vrai monde de la nuit quand je serais prète. »

Aucune question, que des affirmations, une conviction étonnante émanant d’une si petite personne qui avaient fait sourire la femme éblouissante qui se tenait devant elle.
Et c’est ainsi que Lady Delight était entrée dans sa vie, lui prodiguant l’attention et l’éducation dont elle n’aurait jamais osé rêvé.


~°Attributs°~

Atout(s):

Don et Instinct : Amelia Voit. Elle a la capacité de visualiser dans son esprit ce qui va arriver, dans un futur plus ou moins proche, avec plus ou moins de certitude si l’évènement est déjà décidé ou non. Elle ne s’est encore jamais trompée même si elle a encore beaucoup de mal à comprendre les tenants et les aboutissants de son Don. Elle ne sait pas encore quand ses visions se réaliseront ni avec quel degré de certitude.

Don de vue, rang deux (Acheté.)

Défaut(s):

Mauvaise réputation : Amelia a beau faire la sourde oreille, elle ne peut le nier, elle a une réputation peu flatteuse. La plupart des gens pensent qu’elle est sérieusement dérangée pour ne pas dire complètement folle, surtout lorsqu’elle jette un regard apeuré autour d’elle et qu’elle refuse de sortir avant que la nuit ne soit tombée.

Freak : Il faut dire qu’Amelia est… bizarre. Ses grands yeux démesurés, lui donnant parfois l’air d’une grenouille, fixent souvent le vide sans qu’elle ne prononce un mot, sa peau tellement pâle qu’elle en est translucide lui donnent un air des plus étranges quand on prend le temps de l’observer, bien que ce soit assez rare. De plus elle semble assez maladroite, n’ayant aucun talent particulier pour se mouvoir avec grâce, ou pour une activité physique quelle qu’elle soit.


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Amelia, une douceur dans la nuit... Empty Re: Amelia, une douceur dans la nuit...

Message  Sucrerie Mer 3 Juin - 21:35

Oh, Dear, I've waited too. ♥️

Bienvenue...
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