A flower in London [Andrew Crane]
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A flower in London [Andrew Crane]
Lynn Brooke Mar 9 Juin - 11:20
« Madame il est l’heure de se lever ! »
« Je ne me sens pas très bien Maureen, refermez donc ces rideaux, le soleil m’éblouit… »
Maureen ne ferma pas les rideaux et croisant les bras elle s’approcha du lit de sa maîtresse.
« N’est-ce pas aujourd’hui que vous avez rendez-vous avec votre .. cher monsieur ? »
Elle n’obtint qu’un grognement étouffé et Lynn cacha son visage dans les coussins, s’étira voluptueusement, comme un chat.
« Il s’appelle Andrew. »
« C’est quelqu’un de convenable j’espère, madame... que dira votre mère. »
« C'est un jeune noble tout a fait convenable, et puis... ma mère est partie en voyage avec père et c’est Charles, mon cher frère ainé qui s’occupe des affaires familiales, alors … »
Maureen l’aida à enfiler une robe et lui déposa son plateau déjeuné dans son lit.
« Je n’ai pas très faim Maureen. »
Quelques caprices plus tard et un habillage à reculons la matinée passa et bientôt la lady accompagnée de sa fidèle suivante sortit du manoir. Le fiacre s’arrêta à l’entrée d’un parc où il avait été convenu de se retrouver. Maureen tâchait de la distraire un peu. Ele avait bien vu comme elle regardait les jours passer. Maureen était une jeune fille intelligente et elle savait que sa maîtresse s'était éprise de cet Andrew. Pourvu qu'il ne profite pas d'elle, pourvu qu'il ne la blesse pas, pourvu qu'il ne lui arrive rien de grave. Lynn était plus fragile qu'elle ne voulait bien le montrer, ça Maureen le savait bien.
« Je reviendrais vous chercher à 4h madame. Je vous souhaite un agréable après-midi. »
Lynn avança dans le parc, il était pratiquement vide, quelques personnes passait. Elle se dirigea vers un petit kiosque plus au fond du parc, le lieu du rendez-vous. Il n’y avait personne. Lynn s’assit sur un banc avec la délicatesse de son statut. Elle portait cette fois une robe de couleur bleu pastel et ses cheveux était assemblé en un chignon sophistiqué qui mettait en valeur son profil altier. Elle observait une fourmi qui passait devant ses pieds, chaque distraction était bienvenue, et puis ses pieds était un objet d'observation admirable. Cela lui évitait d'avoir l'air d'attendre, aussi elle garda cette pose.
Aurait-il lui aussi ressentit l’envie de la revoir ?
« Je ne me sens pas très bien Maureen, refermez donc ces rideaux, le soleil m’éblouit… »
Maureen ne ferma pas les rideaux et croisant les bras elle s’approcha du lit de sa maîtresse.
« N’est-ce pas aujourd’hui que vous avez rendez-vous avec votre .. cher monsieur ? »
Elle n’obtint qu’un grognement étouffé et Lynn cacha son visage dans les coussins, s’étira voluptueusement, comme un chat.
« Il s’appelle Andrew. »
« C’est quelqu’un de convenable j’espère, madame... que dira votre mère. »
« C'est un jeune noble tout a fait convenable, et puis... ma mère est partie en voyage avec père et c’est Charles, mon cher frère ainé qui s’occupe des affaires familiales, alors … »
Maureen l’aida à enfiler une robe et lui déposa son plateau déjeuné dans son lit.
« Je n’ai pas très faim Maureen. »
Quelques caprices plus tard et un habillage à reculons la matinée passa et bientôt la lady accompagnée de sa fidèle suivante sortit du manoir. Le fiacre s’arrêta à l’entrée d’un parc où il avait été convenu de se retrouver. Maureen tâchait de la distraire un peu. Ele avait bien vu comme elle regardait les jours passer. Maureen était une jeune fille intelligente et elle savait que sa maîtresse s'était éprise de cet Andrew. Pourvu qu'il ne profite pas d'elle, pourvu qu'il ne la blesse pas, pourvu qu'il ne lui arrive rien de grave. Lynn était plus fragile qu'elle ne voulait bien le montrer, ça Maureen le savait bien.
« Je reviendrais vous chercher à 4h madame. Je vous souhaite un agréable après-midi. »
Lynn avança dans le parc, il était pratiquement vide, quelques personnes passait. Elle se dirigea vers un petit kiosque plus au fond du parc, le lieu du rendez-vous. Il n’y avait personne. Lynn s’assit sur un banc avec la délicatesse de son statut. Elle portait cette fois une robe de couleur bleu pastel et ses cheveux était assemblé en un chignon sophistiqué qui mettait en valeur son profil altier. Elle observait une fourmi qui passait devant ses pieds, chaque distraction était bienvenue, et puis ses pieds était un objet d'observation admirable. Cela lui évitait d'avoir l'air d'attendre, aussi elle garda cette pose.
Aurait-il lui aussi ressentit l’envie de la revoir ?
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Re: A flower in London [Andrew Crane]
Andrew Crane Mar 9 Juin - 13:05
L’objet de ses espérances et de ses craintes les plus folles parut bientôt. Armé de ce même costume bien coupé, la silhouette caractéristique s’était détachée de ce paysage floral. Alors que la poupée de porcelaine prônait les tons clairs et pastel, l’austère lui opposait une teinte plus vive, tranchante, ce noir si dense, véritable absence de couleur. Le contraste s’en trouvait d’autant plus choquant qu’il était pâle et alors qu’elle acclimatait le satin nacré de sa peau par des robes discrètes quoique jolies, il n’hésitait pas à oser les contraires.
Son entrée fut discrète à l’image même de sa personne et après s’être éclairci la voix pour annoncer sa présence, il déclara dans une certaine raideur comme s’il était l’une de ces marionnettes dont les articulations sont mal rôdées.
« Bonjour Mademoiselle Brooke. Comment vous portez vous ? »
Sans attendre d’invitations, ce gentleman émérite prit place aux côtés de l’enfant sur ce banc de pierre. Ainsi, il était capable de mouvement ! Qui l’aurait crû ?! N’était-il pas fait d’un bois rigide qui lui interdisait de bouger ?
Un sourire audacieux s’esquissa sur la figure grave du frigide. Puis sans crier gare, dans une ultime bravade, l’homme souffla à l’attention de la riche héritière.
« M’offrez vous une marche dans ces allées ? »
Et, nul doute que par la même occasion, l’homme réclamait son bras, odieux caprice que voilà ! Leur marche put débuter, entre sourires timides et complices, ils s’aventurèrent dans ce labyrinthe de rosiers et de senteurs. Une chose était sûre, Mademoiselle Brooke pouvait se vanter d’obtenir à répétitions son bras !
« Vous avez choisi… un charmant endroit, Miss Brooke. Puis-je savoir ce que vous aimez dans un tel lieu ? Venez vous souvent ici ? »
Le pas était léger, l’allure régulière, leur progression se faisait petit à petit. Le soleil brillait sur l’ensemble de la voûte céleste et les quelques nuages rebelles furent balayés par sa clarté. Un parfum d’été régnait en ces lieux, des bourdonnements d’insectes se faisaient entendre, les fleurs étaient écloses et au milieu d’elle la poupée de porcelaine.
« Puis-je me montrer indiscret ?... Dites moi…Votre santé se porte-elle mieux ? »
Son entrée fut discrète à l’image même de sa personne et après s’être éclairci la voix pour annoncer sa présence, il déclara dans une certaine raideur comme s’il était l’une de ces marionnettes dont les articulations sont mal rôdées.
« Bonjour Mademoiselle Brooke. Comment vous portez vous ? »
Sans attendre d’invitations, ce gentleman émérite prit place aux côtés de l’enfant sur ce banc de pierre. Ainsi, il était capable de mouvement ! Qui l’aurait crû ?! N’était-il pas fait d’un bois rigide qui lui interdisait de bouger ?
Un sourire audacieux s’esquissa sur la figure grave du frigide. Puis sans crier gare, dans une ultime bravade, l’homme souffla à l’attention de la riche héritière.
« M’offrez vous une marche dans ces allées ? »
Et, nul doute que par la même occasion, l’homme réclamait son bras, odieux caprice que voilà ! Leur marche put débuter, entre sourires timides et complices, ils s’aventurèrent dans ce labyrinthe de rosiers et de senteurs. Une chose était sûre, Mademoiselle Brooke pouvait se vanter d’obtenir à répétitions son bras !
« Vous avez choisi… un charmant endroit, Miss Brooke. Puis-je savoir ce que vous aimez dans un tel lieu ? Venez vous souvent ici ? »
Le pas était léger, l’allure régulière, leur progression se faisait petit à petit. Le soleil brillait sur l’ensemble de la voûte céleste et les quelques nuages rebelles furent balayés par sa clarté. Un parfum d’été régnait en ces lieux, des bourdonnements d’insectes se faisaient entendre, les fleurs étaient écloses et au milieu d’elle la poupée de porcelaine.
« Puis-je me montrer indiscret ?... Dites moi…Votre santé se porte-elle mieux ? »
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Re: A flower in London [Andrew Crane]
Lynn Brooke Mar 9 Juin - 13:29
« Je vais bien. »
La phrase légère fila en un murmure. Elle n’ajouta rien et prit le bras offert. Il y avait quelque chose de légèrement différent dans l’attitude de la jeune femme. Elle avait toujours cette manière de fuir le contacte visuel mais de manière plus détachée, plus distante.
« J’y suis venue quelque fois avec ma mère ou une domestique. »
Elle se rappela ses promenades en chaise roulante, le domestique qui poussait la chaise et mère qui parlait, qui parlait pour cacher sa tristesse et son angoisse. C’était il y a longtemps, elle avait dit qu’elle voulait voir les roses du parc, on avait cédé à son caprice. C'était bien que mère soit partie en voyage.
« Ma santé est capricieuse… Le médecin s’inquiète un peu, il trouve que mon rythme cardiaque a tendance à s’affoler. »
Evidement puisque je pensais à vous lorsqu’il m’auscultait, j’essayais d’imaginer ou est-ce que vous pouviez être.
« Ma santé importe peu de toute manière… je vais continuer ma vie vide et creuse, arrivera un temps où je serais forcée de trouver un parti et me marier, si Lord Willow ne se sera pas découragé ce sera lui, il plait à ma mère… et puis j’espèrerais ne pas mourir en couche et attendrait sagement l’heure de ma mort. Voilà tout, et voilà pourquoi j’apprécie les moments de liberté que vous m’offrez. »
Elle observa le vol d’un oiseau. Le bras toujours enlacé dans celui de son interlocuteur. Le parc était beau, la nature est belle. Bien plus belle que l’homme, elle est sincère.
Je ne supporterais de vivre ainsi que je l'ai dit, quelle beau mensonge qui cherche à me convaincre moi-même. Même si cela plairait à mère je ne supporterai pas un mariage de raison. Parce que mon coeur a prit la liberté de battre plus fort pour un homme. Que vais-je donc devenir...
Elle pouvait bien sûr embraser la sympathie de l'homme en amour, elle le pouvait mais craignait d'aigrie du même coup sa passion. Elle regrettrait son action, tricher sur les sentiments n'est jamais quelque chose d'anodin.
La phrase légère fila en un murmure. Elle n’ajouta rien et prit le bras offert. Il y avait quelque chose de légèrement différent dans l’attitude de la jeune femme. Elle avait toujours cette manière de fuir le contacte visuel mais de manière plus détachée, plus distante.
« J’y suis venue quelque fois avec ma mère ou une domestique. »
Elle se rappela ses promenades en chaise roulante, le domestique qui poussait la chaise et mère qui parlait, qui parlait pour cacher sa tristesse et son angoisse. C’était il y a longtemps, elle avait dit qu’elle voulait voir les roses du parc, on avait cédé à son caprice. C'était bien que mère soit partie en voyage.
« Ma santé est capricieuse… Le médecin s’inquiète un peu, il trouve que mon rythme cardiaque a tendance à s’affoler. »
Evidement puisque je pensais à vous lorsqu’il m’auscultait, j’essayais d’imaginer ou est-ce que vous pouviez être.
« Ma santé importe peu de toute manière… je vais continuer ma vie vide et creuse, arrivera un temps où je serais forcée de trouver un parti et me marier, si Lord Willow ne se sera pas découragé ce sera lui, il plait à ma mère… et puis j’espèrerais ne pas mourir en couche et attendrait sagement l’heure de ma mort. Voilà tout, et voilà pourquoi j’apprécie les moments de liberté que vous m’offrez. »
Elle observa le vol d’un oiseau. Le bras toujours enlacé dans celui de son interlocuteur. Le parc était beau, la nature est belle. Bien plus belle que l’homme, elle est sincère.
Je ne supporterais de vivre ainsi que je l'ai dit, quelle beau mensonge qui cherche à me convaincre moi-même. Même si cela plairait à mère je ne supporterai pas un mariage de raison. Parce que mon coeur a prit la liberté de battre plus fort pour un homme. Que vais-je donc devenir...
Elle pouvait bien sûr embraser la sympathie de l'homme en amour, elle le pouvait mais craignait d'aigrie du même coup sa passion. Elle regrettrait son action, tricher sur les sentiments n'est jamais quelque chose d'anodin.
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Re: A flower in London [Andrew Crane]
Andrew Crane Mar 9 Juin - 19:47
« Des problèmes de cœur ?! Est-ce…est-ce grave ? »
Que les hommes peuvent être sots ! Une inquiétude manifeste résonnait dans le creux de sa voix, son timbre vibrait avec plus d’éclats et ses yeux noirs s’étaient allumés désireux de lui porter secours. Il lui imposa même l’arrêt et elle posséda un court instant ses fines menottes dans les siennes. Leurs doigts se rencontrèrent avant de se nouer avant de se séparer promptement alors que des enfants les épièrent en ricanant bêtement.
« C’est une sorcière… ! »
« Il va l’embrasser, z’allez voir ! »
« Elle lui aura sûrement jeter un sort ! C’est moi qui te le dis ! »
« Moi, j’la trouve plus que jolie ! »
Drapé dans sa dignité, l’enquêteur entraîna la jeune femme à sa suite, lui imposant un pas rapide pour l’éloigner de ses mauvaises langues. Désir chevaleresque ou volonté de ne pas être vu en sa compagnie ? Qui sait ? Oh, chose remarquable, la main de la poupée se trouvait nichée dans celle plus large de son homologue masculin, ce dernier s’en était emparé tout naturellement avec zèle pour l’extirper des marmots. Les paumes se répondaient, les lignes se confondirent mais en eut-elle seulement conscience alors qu’il lui imposait un tempo frénétique ? La cadence de leur marche s’atténua jusqu’à ce qu’ils prirent place sur un banc. A cette occasion, elle se vit ravir cette main précieuse et masculine.
« N’écoutez pas ces calomnies, Miss Brooke. Vous…vous allez bien ?»
Mais bientôt la belle lui tint un tout autre discours sur le rôle d’une femme dans la société « moderne » de Londres.
La liberté de son ton ainsi que ses propos lui déplurent tout particulièrement. Riche héritière de son état, la capricieuse convoitait une vie plus romanesque et alors qu’elle évoquait sa future mort en couche, son visage sembla se figer.
L’homme changea du tout au tout et un blizzard sembla s’abattre sur la frêle Galathée. Ces mots se firent aussi vifs et tranchants que la bise et il ne se montra guère enclin à la discussion.
« Je suis navré, je vais devoir vous laisser, Mademoiselle Brooke. »
Que les hommes peuvent être sots ! Une inquiétude manifeste résonnait dans le creux de sa voix, son timbre vibrait avec plus d’éclats et ses yeux noirs s’étaient allumés désireux de lui porter secours. Il lui imposa même l’arrêt et elle posséda un court instant ses fines menottes dans les siennes. Leurs doigts se rencontrèrent avant de se nouer avant de se séparer promptement alors que des enfants les épièrent en ricanant bêtement.
« C’est une sorcière… ! »
« Il va l’embrasser, z’allez voir ! »
« Elle lui aura sûrement jeter un sort ! C’est moi qui te le dis ! »
« Moi, j’la trouve plus que jolie ! »
Drapé dans sa dignité, l’enquêteur entraîna la jeune femme à sa suite, lui imposant un pas rapide pour l’éloigner de ses mauvaises langues. Désir chevaleresque ou volonté de ne pas être vu en sa compagnie ? Qui sait ? Oh, chose remarquable, la main de la poupée se trouvait nichée dans celle plus large de son homologue masculin, ce dernier s’en était emparé tout naturellement avec zèle pour l’extirper des marmots. Les paumes se répondaient, les lignes se confondirent mais en eut-elle seulement conscience alors qu’il lui imposait un tempo frénétique ? La cadence de leur marche s’atténua jusqu’à ce qu’ils prirent place sur un banc. A cette occasion, elle se vit ravir cette main précieuse et masculine.
« N’écoutez pas ces calomnies, Miss Brooke. Vous…vous allez bien ?»
Mais bientôt la belle lui tint un tout autre discours sur le rôle d’une femme dans la société « moderne » de Londres.
La liberté de son ton ainsi que ses propos lui déplurent tout particulièrement. Riche héritière de son état, la capricieuse convoitait une vie plus romanesque et alors qu’elle évoquait sa future mort en couche, son visage sembla se figer.
L’homme changea du tout au tout et un blizzard sembla s’abattre sur la frêle Galathée. Ces mots se firent aussi vifs et tranchants que la bise et il ne se montra guère enclin à la discussion.
« Je suis navré, je vais devoir vous laisser, Mademoiselle Brooke. »
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Re: A flower in London [Andrew Crane]
Lynn Brooke Mar 9 Juin - 21:34
Les derniers mots lui parvinrent déformé, un arrière plan sonore. "Je t’avais dit... Je t’avais dit" Elle avait déplut et l’avait ressentit, vécu et elle suffoqua. Son visage se décomposa et elle porta une main à son cœur. Lynn est fragile, sa maladie n’est qu’a moitié feinte, la pâleur n’est que la partie visible de l’iceberg. "Tu vois ce à quoi mène la sincérité, il te déteste c’est sûr." Elle avait touché l’astre céleste et s’était brûlée la main. Brûlée. Elle ne chercha pas le soutient de l’homme tandis qu’elle vacillait, la main froissant sa robe, crispée sur son cœur. "Doucement, doucement, ce n’est pas la peine de te mettre dans un état pareil pour un simple homme"
« Je vous ai déçu, vous pensiez que je valais mieux que cela. »
La voix est hachée, plus faible encore.
« Pourtant j’aime tant la vie… ne fait pas ça Lynn, c’est mauvais pour ta santé. Ne court pas Lynn tu pourrais te blesser. Je voulais croire que je pouvrais être une femme comme les autres. »
« Et à cause de cela je déçois l’unique personne a qui je tiens réellement outre ma famille. »
« Je.. j’ai mal au cœur… »
Elle regarda les alentours de ses yeux déjà perdu ailleurs. "Mère, mère j’ai mal au cœur. Mère, je n’ai rien fait de mal, mère. Je vous le jure. Je n’ai.. rien fait de mal, je suis tombée amoureuse. Je n’avais peut-être pas le droit d’aimer, peut-être… je suis maudite, il faut que je le laisse. Il ne m’aimera pas, jamais je ne pourrais plaire à un homme."
La poupée, l’air hagard continuait de chanceler dangereusement.
« Laissez-moi, oui. Épargnez-vous.. donc… le triste spectacle que voilà. »
Un sourire douloureux. Allez-y si vous devez y aller, ce n’est rien, ce n’est rien.
« Ce n’est rien, allez-y donc, je rentrerai par mes moyens. »
« Je vous ai déçu, vous pensiez que je valais mieux que cela. »
La voix est hachée, plus faible encore.
« Pourtant j’aime tant la vie… ne fait pas ça Lynn, c’est mauvais pour ta santé. Ne court pas Lynn tu pourrais te blesser. Je voulais croire que je pouvrais être une femme comme les autres. »
« Et à cause de cela je déçois l’unique personne a qui je tiens réellement outre ma famille. »
« Je.. j’ai mal au cœur… »
Elle regarda les alentours de ses yeux déjà perdu ailleurs. "Mère, mère j’ai mal au cœur. Mère, je n’ai rien fait de mal, mère. Je vous le jure. Je n’ai.. rien fait de mal, je suis tombée amoureuse. Je n’avais peut-être pas le droit d’aimer, peut-être… je suis maudite, il faut que je le laisse. Il ne m’aimera pas, jamais je ne pourrais plaire à un homme."
La poupée, l’air hagard continuait de chanceler dangereusement.
« Laissez-moi, oui. Épargnez-vous.. donc… le triste spectacle que voilà. »
Un sourire douloureux. Allez-y si vous devez y aller, ce n’est rien, ce n’est rien.
« Ce n’est rien, allez-y donc, je rentrerai par mes moyens. »
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Re: A flower in London [Andrew Crane]
Andrew Crane Mer 10 Juin - 20:02
La déception l’avait certes étreint, Andrew n’en demeurait pas moins attaché à la poupée de porcelaine. Comment aurait-elle pu savoir que sa mère était morte en couche et avait vécu pareille existence à celle décrite par la demoiselle ? La voir affaiblie l’attendrit et il se montra plus doux avec elle. Pilier de marbre, appui inflexible, un bras s’empara de sa taille et lui imposa l’arrêt ; le serpent s’était allongé pour s’entourer autour de ses hanches fines et ils prirent place tout deux sur l’un des nombreux bancs qui jonchaient les allées. Le pouls de l’héritière se calmerait-il alors qu’elle subissait l’étau de cette poigne ferme qui semblait dire qu’il ne la lâcherait pas ? Un souffle délicat, un murmure songeur se fit entendre…
« Calmez vous…Calmez vous Lynn… Je..vous en prie. Vous m’êtes précieuse et vous le savez. »
Ces recommandations fusèrent d’abord sur le ton de l’ordre comme si la fermeté était nécessaire pour faire retrouver ses pensées à ce cœur léger, puis son timbre se fit plus délicat, enfin, cette dernière supplique serait sûrement source d’émoi. Le cerceau de ses bras se desserra pour rendre à cet oiseau l’étendue de sa liberté. Ses orbes sombres étaient donc à même de constater le rouge des joues de l’enquêteur, avait-elle senti ses mains tremblantes, s’entrechoquant, s’imprimant sur le tissu de sa robe couleur bleu pastel. L’empreinte de celles-ci marquait encore le tissu et alors qu’Andrew faisait des efforts pour retrouver son propre calme, il poursuivit dans une excuse.
« Je n’ai…Je n’ai pas l’habitude de la compagnie des femmes. Ma mère est morte en couche de ma jeune sœur, vous ne pouviez savoir mais j’ai pris vos mots pour de la provocation. Je peux me montrer changeant et suis de général assez distant. Vous vous devez de savoir cela, Miss Brooke. »
Les billes d’encre noire la fuirent alors que sa haute silhouette se dressa dans un silence religieux.
« Marchons un peu… »
L’homme de glace ne lui offrit son bras, peut-être n’osait-il pas ? Peut-être s’était-il renfermé ? Dans tout les cas, l’heure de leur séparation approchait, il était déjà presque 16h. Resterait-elle avec lui au mépris de sa famille et de son rang ?
« Calmez vous…Calmez vous Lynn… Je..vous en prie. Vous m’êtes précieuse et vous le savez. »
Ces recommandations fusèrent d’abord sur le ton de l’ordre comme si la fermeté était nécessaire pour faire retrouver ses pensées à ce cœur léger, puis son timbre se fit plus délicat, enfin, cette dernière supplique serait sûrement source d’émoi. Le cerceau de ses bras se desserra pour rendre à cet oiseau l’étendue de sa liberté. Ses orbes sombres étaient donc à même de constater le rouge des joues de l’enquêteur, avait-elle senti ses mains tremblantes, s’entrechoquant, s’imprimant sur le tissu de sa robe couleur bleu pastel. L’empreinte de celles-ci marquait encore le tissu et alors qu’Andrew faisait des efforts pour retrouver son propre calme, il poursuivit dans une excuse.
« Je n’ai…Je n’ai pas l’habitude de la compagnie des femmes. Ma mère est morte en couche de ma jeune sœur, vous ne pouviez savoir mais j’ai pris vos mots pour de la provocation. Je peux me montrer changeant et suis de général assez distant. Vous vous devez de savoir cela, Miss Brooke. »
Les billes d’encre noire la fuirent alors que sa haute silhouette se dressa dans un silence religieux.
« Marchons un peu… »
L’homme de glace ne lui offrit son bras, peut-être n’osait-il pas ? Peut-être s’était-il renfermé ? Dans tout les cas, l’heure de leur séparation approchait, il était déjà presque 16h. Resterait-elle avec lui au mépris de sa famille et de son rang ?
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Re: A flower in London [Andrew Crane]
Lynn Brooke Mer 10 Juin - 21:02
Le ridicule ne tue pas, n’est-ce pas ? Heureusement pour Lynn. Cependant, Andrew avait à n’en point douter un certains pouvoir sur la jeune femme qui se calme rapidement. Alors qu’une crise pouvait la rendre si faible qu’elle restait généralement au lit pendant quelques jours. Il ne tendit pas son bras mais ce fut elle qui l'attrapa, fermement. Le forçant à se tourner vers elle. Elle avait un visage entre sérieux et douceur. La lumière de l’astre solaire mettait en valeur ses traits délicats. Soulignant la courbe de ses traits.
« Aucune mère ne désir mourir en mettant un enfant au monde, chacune voudrait être là pour ses enfants. Vous avez de la chance de n’avoir l’habitude de la compagnie des femmes, moi je ne l’ai ni des hommes et ni des femmes. Cela ne fait que quelques temps que je commence à prendre quelques forces qui me permettent de sortir. »
« C'est pour cela que je peux être maladroite sans doute et vous paraître inonvenante. Mais jamais, jamais je ne souhaite vous blesser. Jamais. »
La mine se fit plus légère, joyeuse presque, moins tendue.
« La distance… il suffit que je m’approche alors… et vous ne serez plus aussi distant. »
Et appliquant mot pour mot ce qu'elle disait, la jeune femme s’approcha plus près encore de l’homme et releva son visage vers le sien. Son souffle léger venait chatouiller, caresser le cou d’Andrew.
« Et si vous changez, je peux suivre le mouvement, comme je suivrais un cavalier en dansant. »
« Savez-vous danser Andrew ? On dit parfois que la vie est une danse, et cette valse je souhaiterais la danser avec vous... »
Les derniers mots filent, murmure léger et vibrant. Il est si près. « Vous m’êtes précieuse… » Et vous m’êtes vital.
Mais ce ne sont pas des choses que l’on dit ainsi, elles se contentent de briller dans ses deux perles noirs qui se font plus douce, plus expressive quand elles se pausent sur Andrew. Chaque contacte nourrissait son désir d’en obtenir un autre. Elle mordilla sa lèvre inférieure, légèrement. Son cœur battait encore fort, mais s’était calmé, douce mélopée.
« Aucune mère ne désir mourir en mettant un enfant au monde, chacune voudrait être là pour ses enfants. Vous avez de la chance de n’avoir l’habitude de la compagnie des femmes, moi je ne l’ai ni des hommes et ni des femmes. Cela ne fait que quelques temps que je commence à prendre quelques forces qui me permettent de sortir. »
« C'est pour cela que je peux être maladroite sans doute et vous paraître inonvenante. Mais jamais, jamais je ne souhaite vous blesser. Jamais. »
La mine se fit plus légère, joyeuse presque, moins tendue.
« La distance… il suffit que je m’approche alors… et vous ne serez plus aussi distant. »
Et appliquant mot pour mot ce qu'elle disait, la jeune femme s’approcha plus près encore de l’homme et releva son visage vers le sien. Son souffle léger venait chatouiller, caresser le cou d’Andrew.
« Et si vous changez, je peux suivre le mouvement, comme je suivrais un cavalier en dansant. »
« Savez-vous danser Andrew ? On dit parfois que la vie est une danse, et cette valse je souhaiterais la danser avec vous... »
Les derniers mots filent, murmure léger et vibrant. Il est si près. « Vous m’êtes précieuse… » Et vous m’êtes vital.
Mais ce ne sont pas des choses que l’on dit ainsi, elles se contentent de briller dans ses deux perles noirs qui se font plus douce, plus expressive quand elles se pausent sur Andrew. Chaque contacte nourrissait son désir d’en obtenir un autre. Elle mordilla sa lèvre inférieure, légèrement. Son cœur battait encore fort, mais s’était calmé, douce mélopée.
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Re: A flower in London [Andrew Crane]
Andrew Crane Mer 10 Juin - 23:29
Invitation délectable au baiser, leurs lèvres s’appelaient, leurs souffles ne se mêlaient-ils pas déjà ? Contre toute attente, l’inspecteur Crane ne cilla pas, il ne bougea pas et ne brisa pas les quelques centimètres qui les séparaient, odieuse et infinie distance que voilà ! L’étonnement se lisait dans ses yeux alors que la petite poupée lui proposait une danse, une valse, un ballet où leurs corps vogueraient à l’unisson de leurs cœurs sur ces parterres de fleurs. Coupant court à leur échange, l’homme se recula de quelques pas, tout en détournant le regard. La mine était grise et la voix basse.
« Je…je ne connais rien à la danse, je ne saurai vous guider. Voulez vous que j’écrase vos pieds ? Je ne saurai vous infliger pareille torture et si vous devez me forcer à vous suivre dans ce jeu, je vous prie et vous conjure de faire ceci dans un autre lieu. Je vous avoue que j’ai peur d’être ridicule. Mais si vous m’apprenez…Je saurai vous accompagner au salon de musique et nous pourrons valser… »
Cette dernière phrase lui fut arrachée d’un regard et cette promesse lui fut difficile à donner. La danse était pour tout ces galants, ces hommes à femmes qui se prenaient à courir de l’une à l’autre sans se lasser, n’était-ce pas là un mortel péché ? Ce n’était pas pour quelqu’un comme lui, ce n’était pas pour quelqu’un qui aimait tant la raison, la science ou encore la logique. La pauvre enfant n’eut guère le temps de répliquer que déjà sa domestique s’insinuait entre eux. Un bref regard fut accordé à ce monsieur alors que la fée Maureen s’entretenait avec sa maîtresse…
« Mademoiselle Brooke, il est l’heure, voulez vous fâcher vos parents ?! Venez…Venez avec moi et quittez donc ce monsieur ! Vous pourrez le revoir, vous savez bien que vous ne devez point trop vous fatiguer. »
Andrew tendit l’oreille mais fit mine de ne point écouter, ce n’était pas respectueux mais sa curiosité avait été la plus forte. La domestique pressait la demoiselle, la prenant par la main comme pour la forcer à le quitter.
« Quand…nous reverrons-nous Miss Brooke ? Reviendrez vous au petit conservatoire ? Vous y montrerez vous au moins pour vos deux amis : Lord Hamilton et Lady Ardwood ? »
« Je…je ne connais rien à la danse, je ne saurai vous guider. Voulez vous que j’écrase vos pieds ? Je ne saurai vous infliger pareille torture et si vous devez me forcer à vous suivre dans ce jeu, je vous prie et vous conjure de faire ceci dans un autre lieu. Je vous avoue que j’ai peur d’être ridicule. Mais si vous m’apprenez…Je saurai vous accompagner au salon de musique et nous pourrons valser… »
Cette dernière phrase lui fut arrachée d’un regard et cette promesse lui fut difficile à donner. La danse était pour tout ces galants, ces hommes à femmes qui se prenaient à courir de l’une à l’autre sans se lasser, n’était-ce pas là un mortel péché ? Ce n’était pas pour quelqu’un comme lui, ce n’était pas pour quelqu’un qui aimait tant la raison, la science ou encore la logique. La pauvre enfant n’eut guère le temps de répliquer que déjà sa domestique s’insinuait entre eux. Un bref regard fut accordé à ce monsieur alors que la fée Maureen s’entretenait avec sa maîtresse…
« Mademoiselle Brooke, il est l’heure, voulez vous fâcher vos parents ?! Venez…Venez avec moi et quittez donc ce monsieur ! Vous pourrez le revoir, vous savez bien que vous ne devez point trop vous fatiguer. »
Andrew tendit l’oreille mais fit mine de ne point écouter, ce n’était pas respectueux mais sa curiosité avait été la plus forte. La domestique pressait la demoiselle, la prenant par la main comme pour la forcer à le quitter.
« Quand…nous reverrons-nous Miss Brooke ? Reviendrez vous au petit conservatoire ? Vous y montrerez vous au moins pour vos deux amis : Lord Hamilton et Lady Ardwood ? »
Andrew Crane- Inspecteur un peu trop curieux
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Re: A flower in London [Andrew Crane]
Lynn Brooke Jeu 11 Juin - 11:00
« Je viendrais le plus souvent possible au petit conservatoire avec l’espoir de vous revoir. »
Elle lui sourit une dernière fois avant de calmer Maureen, d’un geste apaisant et de se laisser entraîner. Elle se tourna une dernière fois vers Andrew, lui adressa un sourire puis se concentra sur Maureen qu’elle rassurait. Non, elle n’était pas fatiguée, non, elle se sentait très bien. Oui elle se souvenait que ses parents rentraient ce soir et qu’il serait mal venu d’arriver en retard.
Elles montèrent rapidement dans la voiture qui les attendait, ballotée dans le véhicule, elles restèrent silencieuses. Maureen avait fini de la questionner et de se rassurer et elle pensait à lui.
Elles arrivèrent en retard, tout du moins après le retour de ses parents qui étaient entré plus tôt que prévu. Si père n’avait pas prêté grande attention à cela, occupé à voir avec Charles ce qu’il s’était produit durant son absence, sa mère l’attendait et avec se visage inquiet des mauvais jours. Elle avait dû se faire en sang d’encre en apprenant que sa fille n’était pas au manoir mais en promenade quelque part. Elle avait probablement imaginé les pires scénarios et elle ne pouvait pas même l’aider.
Lynn se sentit fatiguée en la voyant.
« Ou étiez-vous donc ? »
« Bonjour mère. »
« Nous sommes allées au parc, mademoiselle désirait se promener. »
Maureen avait rapidement répliqué car elle savait que quand madame commençait à s’énerver elle pouvait parler pendant des heures. Cette dernière observa sa fille avec un soupire résigner lui trouvant une bonne mine elle n’aborda plus le sujet. Au grand soulagement de Maureen et Lynn.
Cette nuit là, Lynn s’endormit en serrant un coussin contre elle, rêvant que plus tard ce serait Andrew qu’elle pourrait tenir contre elle, avec un goût de miel sur les lèvres, elle plongea dans un sommeil réparateur.
Rêvant déjà à leur prochaine rencontre qui désormais rythmait sa vie.
Elle lui sourit une dernière fois avant de calmer Maureen, d’un geste apaisant et de se laisser entraîner. Elle se tourna une dernière fois vers Andrew, lui adressa un sourire puis se concentra sur Maureen qu’elle rassurait. Non, elle n’était pas fatiguée, non, elle se sentait très bien. Oui elle se souvenait que ses parents rentraient ce soir et qu’il serait mal venu d’arriver en retard.
Elles montèrent rapidement dans la voiture qui les attendait, ballotée dans le véhicule, elles restèrent silencieuses. Maureen avait fini de la questionner et de se rassurer et elle pensait à lui.
Elles arrivèrent en retard, tout du moins après le retour de ses parents qui étaient entré plus tôt que prévu. Si père n’avait pas prêté grande attention à cela, occupé à voir avec Charles ce qu’il s’était produit durant son absence, sa mère l’attendait et avec se visage inquiet des mauvais jours. Elle avait dû se faire en sang d’encre en apprenant que sa fille n’était pas au manoir mais en promenade quelque part. Elle avait probablement imaginé les pires scénarios et elle ne pouvait pas même l’aider.
Lynn se sentit fatiguée en la voyant.
« Ou étiez-vous donc ? »
« Bonjour mère. »
« Nous sommes allées au parc, mademoiselle désirait se promener. »
Maureen avait rapidement répliqué car elle savait que quand madame commençait à s’énerver elle pouvait parler pendant des heures. Cette dernière observa sa fille avec un soupire résigner lui trouvant une bonne mine elle n’aborda plus le sujet. Au grand soulagement de Maureen et Lynn.
Cette nuit là, Lynn s’endormit en serrant un coussin contre elle, rêvant que plus tard ce serait Andrew qu’elle pourrait tenir contre elle, avec un goût de miel sur les lèvres, elle plongea dans un sommeil réparateur.
Rêvant déjà à leur prochaine rencontre qui désormais rythmait sa vie.
Lynn Brooke- Âme Londonienne
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