A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
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A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Lynn Brooke Ven 3 Juil - 7:13
Le Manoir était passablement vide. Madame était avec des amies à boire le thé dans un de ces salons renommé et Monsieur, comme toujours, se consacrait à ses affaires. Les Crane furent toutefois accueillit avec bienveillance par les domestiques qui avaient reçu quelques instructions s’il venait à se présenter aux portes du manoir. Il avait sauvé Mademoiselle de la noyade et cela lui conférait un certain statut dans ce petit monde régit par l’autorité des Brooke. On le trouva toutefois un peu trop ordinaire, on s’en était souvent fait une image plus héroïque et charismatique du personnage.
« Voilà, la chambre de mademoiselle. »
Le domestique ouvrit la porte sans un autre mot et la referma derrière eux. La chambre était tout à fait exquise. Sur un fauteuil à gauche, Lynn lisait un livre. Vêtue d’une robe de chambre simple à la couleur or, une jaquette de soie sur ses épaules, et non une de ses robes dans lesquelles elle devait s’habiller en publique. Elle avait, chose rare, les cheveux totalement dénoués qui roulaient librement sur ses épaules. En publique, ils sont toujours soigneusement coiffés. C’est qu’elle ne s’attendait pas à recevoir de visite à ce moment. Elle releva la tête en entendant la porte claquer, et afficha une moue surprise, agréablement surprise. Les deux yeux sombres passent rapidement sur Audrey, s’y arrêtant un instant. Elle sourit à Andrew.
« Approchez, je vous prie, prenez place. »
Elle indique deux autres fauteuils et pose son livre sur une petite table. Elle aurait pu lui sauter au cou, la présence de sa sœur la retient, il est là, c’est déjà un tendre supplice que de l’avoir prêt d’elle. Elle détourna les yeux, observant un tableau au mur, un paysage, une plage sous temps de pluie. Une petite moue désolée, voire contrite, qui ne la rend que plus jolie.
« Pardonnez ma tenue… »
Un sourire navré, poli. Ce n’était pas une tenue pour recevoir une visite. Elle ne referma toutefois pas sa jaquette sur son décolleté, elle n’enfila pas ses pantoufles qui était au pied de son fauteuil. Elle ne s’assit pas plus convenablement, laissant ses jambes repliées sous elle, à l’abri dans son grand fauteuil. La lumière douce éclairant son visage pâle. Adorable Lynn, une poupée à la beauté délicate. Les yeux, eux, brillaient et suivaient de temps à autre Andrew.
« De quel propos souhaitez-vous parler en premier ? Peut-être est-il préférable que nous parlions de mon témoignage hors de la présence de cette délicate et jeune personne. Et que nous parlions de ce qui motive sa venue ici avec vous en premier lieu. Je n’ai pas été mise au fait des détails et de ce que vous attendiez précisément de moi, Andrew. »
Tout semble anodin, simple, et pourtant, c’est un tumulte certain qui bourdonne entre ses oreilles. Oui, il convient de parler de ce qui amène sa jeune sœur ici, après ils parleraient seuls de cette histoire de cadavre, ce n’était pas un sujet qui s’exposait face à une jeune personne comme Audrey. Elle ne doutait pas qu’en grand frère attentionner Andrew comprenne son souci. Un souci intéressé certes.
« Voilà, la chambre de mademoiselle. »
Le domestique ouvrit la porte sans un autre mot et la referma derrière eux. La chambre était tout à fait exquise. Sur un fauteuil à gauche, Lynn lisait un livre. Vêtue d’une robe de chambre simple à la couleur or, une jaquette de soie sur ses épaules, et non une de ses robes dans lesquelles elle devait s’habiller en publique. Elle avait, chose rare, les cheveux totalement dénoués qui roulaient librement sur ses épaules. En publique, ils sont toujours soigneusement coiffés. C’est qu’elle ne s’attendait pas à recevoir de visite à ce moment. Elle releva la tête en entendant la porte claquer, et afficha une moue surprise, agréablement surprise. Les deux yeux sombres passent rapidement sur Audrey, s’y arrêtant un instant. Elle sourit à Andrew.
« Approchez, je vous prie, prenez place. »
Elle indique deux autres fauteuils et pose son livre sur une petite table. Elle aurait pu lui sauter au cou, la présence de sa sœur la retient, il est là, c’est déjà un tendre supplice que de l’avoir prêt d’elle. Elle détourna les yeux, observant un tableau au mur, un paysage, une plage sous temps de pluie. Une petite moue désolée, voire contrite, qui ne la rend que plus jolie.
« Pardonnez ma tenue… »
Un sourire navré, poli. Ce n’était pas une tenue pour recevoir une visite. Elle ne referma toutefois pas sa jaquette sur son décolleté, elle n’enfila pas ses pantoufles qui était au pied de son fauteuil. Elle ne s’assit pas plus convenablement, laissant ses jambes repliées sous elle, à l’abri dans son grand fauteuil. La lumière douce éclairant son visage pâle. Adorable Lynn, une poupée à la beauté délicate. Les yeux, eux, brillaient et suivaient de temps à autre Andrew.
« De quel propos souhaitez-vous parler en premier ? Peut-être est-il préférable que nous parlions de mon témoignage hors de la présence de cette délicate et jeune personne. Et que nous parlions de ce qui motive sa venue ici avec vous en premier lieu. Je n’ai pas été mise au fait des détails et de ce que vous attendiez précisément de moi, Andrew. »
Tout semble anodin, simple, et pourtant, c’est un tumulte certain qui bourdonne entre ses oreilles. Oui, il convient de parler de ce qui amène sa jeune sœur ici, après ils parleraient seuls de cette histoire de cadavre, ce n’était pas un sujet qui s’exposait face à une jeune personne comme Audrey. Elle ne doutait pas qu’en grand frère attentionner Andrew comprenne son souci. Un souci intéressé certes.
Lynn Brooke- Âme Londonienne
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Andrew Crane Dim 5 Juil - 18:44
Les retrouvailles du frère et de la sœur avaient eu lieu la veille. Cette réunion de famille s’était soldée par l’attaque de Morphée sur la cadette, la poudre de ce dieu capricieux fit de son effet sur l’ange qui s’accapara pour une nuit le lit d’Andrew ; ce dernier se contenta de la chaise.
Et déjà, le lendemain, de bon matin, la silhouette d’un fiacre se dessinait aux abords de la luxueuse demeure du centre-ville. La voiture ne tarda pas à franchir les hautes grilles et bientôt, l’élégante silhouette se faufila hors du véhicule, droite, fière, hautaine à son habitude. Pourtant, sur son visage, une certaine anxiété, petite appréhension se laissait voir…
Puis la première ombre fut suivi de la lumineuse, la poupée d’or avait revêtu sous les conseils de son frère une robe pâle et adaptée pour une jeune demoiselle de sa stature. Quant à lui, il avait opté pour son costume coutumier, cet uniforme opaque qui ajoutait à son air blafard.
Son allure était rapide, un peu trop même, cadence savante et secrète. Ses longues enjambées trahissaient la tonicité de ses muscles, volontaires, l’homme avançait d’un pas hâtif. Cet empressement de sa personne, certes, peu visible, ne lui était pas coutumiers. Ainsi, la belle avait-elle remarquée le changement de tempo de son aîné ?
L’accueil fut chaleureux, les domestiques bien que surpris de l’apparence de leur héros, manifestèrent les plus délicates attentions aux Crane. Et, dans leur zèle, ces serviteurs dociles les conduisirent tout deux dans la chambre de Miss Brooke, sans même la prévenir.
La surprise ravit son visage avec une facilité déconcertante et s’il fut un moment absorbé dans la contemplation de la jeune maîtresse, ses yeux noirs naviguant avec le plus de discrétion possible sur la poupée de porcelaine, ces billes vives finirent par se soustraire à son emprise pour se reporter sur la poupée d’or. Le rouge lui monta aux joues.
« Merci de nous recevoir… Nous arrivons à l’improviste, je…j’aurai du préciser dans ma lettre l’heure de notre visite. Je m’en excuse. Je vous présente ma jeune sœur Audrey. Audrey, voici Lynn Brooke.»
Les deux poupées allaient s’affronter : le théâtre des hostilités était chez les Brooke, cela serait-il le lieu de bagarre des regards et autres joutes de mots ? C’était, il fallait en convenir, un exercice propre aux membres du beau sexe. Ces esprits féminins, peut-être par manque de distraction, se voyaient plus à même de prononcer d’indéniables horreurs sous couvert d’un sourire. C’état, un don, dans leur nature d’être ainsi.
La voix de l’homme poursuivit, acquiesçant aux dires de Lynn..
« Je me chargerai de prendre votre déposition sur cette affaire par la suite. J’ai peur de me montrer déplacer en vous demandant ceci….Mais…Audrey est à Londres pour quelques jours, je ne puis la faire loger chez moi… Pourriez….vous…l’héberger pendant …pour un temps ? »
Nul regard ni vers l’une, ni vers l’autre. Cette requête lui avait coûté, sa fierté avait été mise à mal. Et, il ne voulait ni trouver ni compassion, ni pitié ou même incompréhension dans le regard de ces jeunes femmes.
Andrew Crane- Inspecteur un peu trop curieux
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Lynn Brooke Jeu 30 Juil - 23:27
[suite à l’absence prolongée et très bloquante d’Audrey, nous avançons sans elle]
Il aurait pu lui demander la lune qu’elle aurait été la décrocher. Ou presque. Héberger sa petite sœur eut l’allure d’une formalité. Elle se montra courtoise envers la jeune fille qu’elle salua. Elle avait sentit la gêne d’Andrew. Elle fut touchée aussi elle décida de ne rien faire durer. Elle assura qu’Audrey pourrait loger au manoir. Elle appela donc sa suivante à l’aide d’une cloche qui tinta claire. Cette dernière apparut rapidement, Lynn lui expliqua la situation et lui demanda de se mettre également au service d’Audrey et de s’occuper de son installation et de son confort. Ainsi fut délicatement mise à la porte la jeune sœur et la domestique du même coup. Sans que l’une ou l’autre puisse émettre une quelconque protestation. Au sein du manoir Brooke, s’il y a bien une parole qu’on ne conteste pas, c’est celle d’un Brooke. Et si Lynn n’est pas un membre décisionnaire de sa famille, face à une hôte et une domestique, une opposition n’est pas même envisageable.
La porte claqua, elle sentit sa gorge devenir chaude. L’idée même qu’elle était seule avec lui, faisait danser son cœur plus rapidement.
« A la vérité, je ne sais si je puis vous apporter grand-chose concernant cette histoire. Je rentrais d’une soirée et croyant vous reconnaître j’ai fait arrêter ma voiture. Je n’ai rien noté durant le trajet, ni mes domestiques. Mise à part vous narrer ce qu’il s’est passé ensuite… je ne pense pas vous être d’une grande aide. Mais posez-moi donc vos questions.. »
Elle releva ses yeux dans les siens. On ne fixe pas un homme, mais elle avait oublié déjà. Elle déplia ses jambes et enfila ses pantoufles laissée au pied du fauteuil. Elle sortit du fauteuil ensuite, s’appuyant sur l’accoudoir. La soie glissa légèrement, s’ajustant à cette nouvelle position.
Elle jeta un regard circulaire à la chambre accompagné d’un mouvement de la main.
« Voilà, mon univers Andrew. Ces murs ont contenu ma vie, la plus et si grande partie de ma vie. »
Tandis qu’elle pivotait, elle se rapprocha imperceptiblement du siège dans lequel Andrew s’était assis. Son autre main se posa sur la large épaule tandis qu’elle était à son côté désormais.
S’il ne se passe rien, s’il ne se passe rien je vais devenir folle. Les hommes sont-ils insensible ? Elle s’agenouilla à ses pieds et pris ses mains dans les siennes.
« Je tenais à nouveau à vous remercier. Je vous dois la vie, et si je peux faire quelque chose de plus qu'héberger votre sœur. Je vous suis redevable, tant redevable. Je sais… »
Ses doigts fins enlacèrent ceux de l’inspecteur, les pressant. Ses yeux les fixaient ses mains, n'osant pas lever les yeux.
« Je sais que je suis … que je ne suis pas à ma place à présent. Que c’est inconvenable. Je dois sans doute vous gêner. Je le suis moi-même. Peut-être pourriez-vous pardonner mon attitude. La seule chose que j’aie à perdre c’est vous, mais mon cœur souffre de ne pas savoir. A la vérité… à la vérité, je souhaite sans cesse vous revoir et vous avoir près de moi et ne pouvoir que vous observer m’est une torture... »
La voix oscille entre angoisse et douceur. Son visage tendu et un hâle rosé colore ses joues.
« Je suis sans doute bien plus qu’indécente et je m’excuse de vous indisposer de la sorte. Je voulais simplement que vous sachiez que si je suis ainsi c’est simplement parce que vous m’avez ravi mon cœur. Je sais qu’une femme ne devrait pas s’oser à une telle déclaration… »
Ses doigts quittèrent les siens, elle se releva.
« Je comprendrais que vous désiriez ne plus me voir. J’ai simplement besoin de savoir ce qu’il en est pour vous. J’ai souvent lu des récits de passions amoureuses. Je pensais que cela ne m’arriverai pas. Jamais… »
Elle regarda par la fenêtre, elle ne le regardait pas. Elle se sentait si gênée et si effrayée par les mots qu’elle prononçait sans pouvoir stopper le flot de mot.
« Si vous n’éprouvez aucun sentiment pour moi, si vous m’appréciez uniquement comme amie sortez de cette chambre. Ne vous inquiétez pas pour votre sœur, elle peut rester ici tant que cela lui plaira. Je n’ai qu’une parole. »
L’apocalypse surviendra-t-il maintenant ? Il suffirait lui suffirait d'entendre des pas, une porte claquer et un silence froid pour que sa vie cesse d'avoir un sens. Totalement. Entièrement. Définitivement. Je hais l'amour autant que je l'aime.
Il aurait pu lui demander la lune qu’elle aurait été la décrocher. Ou presque. Héberger sa petite sœur eut l’allure d’une formalité. Elle se montra courtoise envers la jeune fille qu’elle salua. Elle avait sentit la gêne d’Andrew. Elle fut touchée aussi elle décida de ne rien faire durer. Elle assura qu’Audrey pourrait loger au manoir. Elle appela donc sa suivante à l’aide d’une cloche qui tinta claire. Cette dernière apparut rapidement, Lynn lui expliqua la situation et lui demanda de se mettre également au service d’Audrey et de s’occuper de son installation et de son confort. Ainsi fut délicatement mise à la porte la jeune sœur et la domestique du même coup. Sans que l’une ou l’autre puisse émettre une quelconque protestation. Au sein du manoir Brooke, s’il y a bien une parole qu’on ne conteste pas, c’est celle d’un Brooke. Et si Lynn n’est pas un membre décisionnaire de sa famille, face à une hôte et une domestique, une opposition n’est pas même envisageable.
La porte claqua, elle sentit sa gorge devenir chaude. L’idée même qu’elle était seule avec lui, faisait danser son cœur plus rapidement.
« A la vérité, je ne sais si je puis vous apporter grand-chose concernant cette histoire. Je rentrais d’une soirée et croyant vous reconnaître j’ai fait arrêter ma voiture. Je n’ai rien noté durant le trajet, ni mes domestiques. Mise à part vous narrer ce qu’il s’est passé ensuite… je ne pense pas vous être d’une grande aide. Mais posez-moi donc vos questions.. »
Elle releva ses yeux dans les siens. On ne fixe pas un homme, mais elle avait oublié déjà. Elle déplia ses jambes et enfila ses pantoufles laissée au pied du fauteuil. Elle sortit du fauteuil ensuite, s’appuyant sur l’accoudoir. La soie glissa légèrement, s’ajustant à cette nouvelle position.
Elle jeta un regard circulaire à la chambre accompagné d’un mouvement de la main.
« Voilà, mon univers Andrew. Ces murs ont contenu ma vie, la plus et si grande partie de ma vie. »
Tandis qu’elle pivotait, elle se rapprocha imperceptiblement du siège dans lequel Andrew s’était assis. Son autre main se posa sur la large épaule tandis qu’elle était à son côté désormais.
S’il ne se passe rien, s’il ne se passe rien je vais devenir folle. Les hommes sont-ils insensible ? Elle s’agenouilla à ses pieds et pris ses mains dans les siennes.
« Je tenais à nouveau à vous remercier. Je vous dois la vie, et si je peux faire quelque chose de plus qu'héberger votre sœur. Je vous suis redevable, tant redevable. Je sais… »
Ses doigts fins enlacèrent ceux de l’inspecteur, les pressant. Ses yeux les fixaient ses mains, n'osant pas lever les yeux.
« Je sais que je suis … que je ne suis pas à ma place à présent. Que c’est inconvenable. Je dois sans doute vous gêner. Je le suis moi-même. Peut-être pourriez-vous pardonner mon attitude. La seule chose que j’aie à perdre c’est vous, mais mon cœur souffre de ne pas savoir. A la vérité… à la vérité, je souhaite sans cesse vous revoir et vous avoir près de moi et ne pouvoir que vous observer m’est une torture... »
La voix oscille entre angoisse et douceur. Son visage tendu et un hâle rosé colore ses joues.
« Je suis sans doute bien plus qu’indécente et je m’excuse de vous indisposer de la sorte. Je voulais simplement que vous sachiez que si je suis ainsi c’est simplement parce que vous m’avez ravi mon cœur. Je sais qu’une femme ne devrait pas s’oser à une telle déclaration… »
Ses doigts quittèrent les siens, elle se releva.
« Je comprendrais que vous désiriez ne plus me voir. J’ai simplement besoin de savoir ce qu’il en est pour vous. J’ai souvent lu des récits de passions amoureuses. Je pensais que cela ne m’arriverai pas. Jamais… »
Elle regarda par la fenêtre, elle ne le regardait pas. Elle se sentait si gênée et si effrayée par les mots qu’elle prononçait sans pouvoir stopper le flot de mot.
« Si vous n’éprouvez aucun sentiment pour moi, si vous m’appréciez uniquement comme amie sortez de cette chambre. Ne vous inquiétez pas pour votre sœur, elle peut rester ici tant que cela lui plaira. Je n’ai qu’une parole. »
L’apocalypse surviendra-t-il maintenant ? Il suffirait lui suffirait d'entendre des pas, une porte claquer et un silence froid pour que sa vie cesse d'avoir un sens. Totalement. Entièrement. Définitivement. Je hais l'amour autant que je l'aime.
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Andrew Crane Lun 3 Aoû - 18:54
En un instant, les barrières furent brisées, les convenances volèrent en éclats. L’héritière des Brooke et de la fortune qui sied à ce nom, furent à ses pieds lui quémandant un consentement, un accord qui scellerait cette union romanesque entre elle, la poupée de porcelaine et lui, le ténébreux inspecteur. Les menottes menues s’agrippèrent à son être un long moment, ses paroles furent empressées, troublées et le feu de la passion animait la dénommée Lynn. Quant au membre de Scotland Yard, son souffle se stoppa et l’espace de secondes, le sculptural détective sembla s’être totalement figé dans une expression de surprise absurde, prouvant par là-même que l’albâtre ou la glace étaient les meilleurs matériaux pour façonner les gens. Pourtant lorsque sa poitrine reprit son mouvement, le diable s’était joué de lui et le soumettait au brasier ardent, sa respiration était courte alors que les mots de la poupée lui parvenaient dans un lointain écho. Dans un besoin pressant, la frêle jeune femme fut amenée tout contre lui dans une position peu chaste. Les bras s’étaient amourachés de la taille fine et leste comme ils avaient pu, la nuisette remonta plus que la décence ne le permet, découvrant des jambes fuselées qui se poursuivaient en des cuisses galbées, l’une des bretelles fleureta avec une délicieuse épaule arrondissant son décolleté et la pauvre apparaissait comme la plus délicieuse des gourmandises capturée dans l’étau de son bourreau. Machinalement, les lèvres masculines se saisirent de ses joues adorables avant de dévorer d’un puis de deux baisers sa bouche létale et pulpeuse. Rouge de cet emportement, honteux de cet élan, Monsieur Crane chercha à se calmer et à reprendre la pleine possession de ses esprits. Le pouvait-il avec l’enfant à même ses genoux ? Bredouillant, hésitant, son cœur battait à tout rompre… Pourtant…
« Ne dites pas cela… Vous… Vous ne savez pas ce que vous dites… Je… Je ne suis pas quelqu’un pour vous… »
Ses pupilles sombres se dérobèrent subitement alors que sa voix se faisait plus morne.
« J’ai… Parlé à Lord Willow… Il… Ne jouez pas avec moi. Il m’a dit que vous… étiez sienne… que vous lui avez été promis par votre père et que vous vous ravissiez de cette union…»
Le ton se fit plus froid, les yeux vengeurs revinrent sur elles afin d’assommer cette froide déclaration.
« Quant à moi… Je n’ai foi qu’en raison et science… »
Ses prunelles d’ébène la défiaient pour découvrir la part de vérité dans ce méli-mélo, mais contre toute attente, l’austère ne l’avait point libéré de son nouveau perchoir.
« Ne dites pas cela… Vous… Vous ne savez pas ce que vous dites… Je… Je ne suis pas quelqu’un pour vous… »
Ses pupilles sombres se dérobèrent subitement alors que sa voix se faisait plus morne.
« J’ai… Parlé à Lord Willow… Il… Ne jouez pas avec moi. Il m’a dit que vous… étiez sienne… que vous lui avez été promis par votre père et que vous vous ravissiez de cette union…»
Le ton se fit plus froid, les yeux vengeurs revinrent sur elles afin d’assommer cette froide déclaration.
« Quant à moi… Je n’ai foi qu’en raison et science… »
Ses prunelles d’ébène la défiaient pour découvrir la part de vérité dans ce méli-mélo, mais contre toute attente, l’austère ne l’avait point libéré de son nouveau perchoir.
Dernière édition par Andrew Crane le Lun 7 Sep - 4:51, édité 1 fois
Andrew Crane- Inspecteur un peu trop curieux
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Lynn Brooke Mar 4 Aoû - 0:07
« Je ne joue pas. Je sais ce que je dis… Andrew… »
Le prénom est achevé comme un gémissement, entre douleur et bonheur. Elle savait, tout comme lui, les barrières de la société. Le déhéritage de l’inquiétait pas le moins du monde, c’était bien la dernière des choses à laquelle elle pensait. Il n’y avait plus rien d’autre qui comptait pour elle. Sa vie morne s’était remplie, dorée, et elle s’était emprisonnée dans une passion exigeante, vitale et implacable. Ses mains enserraient le cou, se noyant partiellement dans la chevelure masculine. A l’énonciation, du nom du Lord, elle se raidit légèrement. Il y eut comme un sanglot dans son cœur qui ne dura pas. Son visage souriait, se tendait, souriait. Oscillait entre ravissement et douleur.
« Croyez-vous que si j’étais réellement ravie à l’idée de cette union… je serais entrain de me comporter de la sorte avec vous ?!? Quelle genre de femme serais-je… non. Je suis sincère, Andrew. »
Elle soupira légèrement.
« Mes parents souhaitent cette union. C’est vrai. Moi pas. Je ne vous demande pas d’avoir foi en moi, simplement, ne me jugez pas…et ne me demandez pas d’être raisonnable et éduquée quand je suis dans vos bras... »
S’il ne veut pas de moi, pourquoi s’amuse-t-il de moi ainsi. Il ne m’aurait jamais touchée, étreinte ainsi. Comment devait-elle comprendre cet élan.
Vous n’avez foi qu’en la raison et la science. Et pourtant je sens encore la marque de vos lèvres sur moi. Vous tentez de vous maîtriser, et si vous tentez de vous raisonner… c’est que je ne vous laisse pas indifférent.
C’est avec ce raisonnement à peine achevé qu’elle se lova contre le buste masculin. L’entendre parler de Lord Willow l’avait blessée mais aussi touchée. Jalousie, poison délectable. Elle sentait son corps qui brûlait, qui frémissait, attisé par son esprit, par son désir. L’une des mains quitta la nuque de l’inspecteur pour caresser sa joue. Une caresse qui était douce, qui se mua en une pression plus exigeante. Ses yeux noyer dans ses yeux. Ses lèvres vinrent jouer avec les siennes un instant, sans pour autant se montre impétueuse. Elle s’offrait, invitait l’homme à reprendre ce qu’il avait laissé pour des propos froids. Elle n’imposait rien, n’exigeait rien.
Elle sourit, détachant ses lèvres des siennes. Un sourire qui fit briller ses yeux, ses yeux noirs humides. Qu’importe, qu’importe tout, rien n’avait d’importance.
Lynn, Lynn, tu es folle… et tu te réjouis avec cela de cette situation… oui, félicitations, tu t’es admirablement débrouillée pour l’attirer à toi, et maintenant il est seul, seul avec toi. Sans barrière autre que les siennes. Et tu ne sais plus que souhaiter, si ce n’est un peu d’éternité, que le temps se fige pour le monde. Et tu souris parce que tu vois par-dessus son épaule, cette porte. Et dans sa serrure une clé, une large clé que tu as tournée. Et elle a chanté, cliqueté, une douce promesse.
Mon dieu... ce n'est une prière que je devrais vous adresser, mais pour un temps, laissez-le oublier ce qu'il ne devrait pas faire.
Le prénom est achevé comme un gémissement, entre douleur et bonheur. Elle savait, tout comme lui, les barrières de la société. Le déhéritage de l’inquiétait pas le moins du monde, c’était bien la dernière des choses à laquelle elle pensait. Il n’y avait plus rien d’autre qui comptait pour elle. Sa vie morne s’était remplie, dorée, et elle s’était emprisonnée dans une passion exigeante, vitale et implacable. Ses mains enserraient le cou, se noyant partiellement dans la chevelure masculine. A l’énonciation, du nom du Lord, elle se raidit légèrement. Il y eut comme un sanglot dans son cœur qui ne dura pas. Son visage souriait, se tendait, souriait. Oscillait entre ravissement et douleur.
« Croyez-vous que si j’étais réellement ravie à l’idée de cette union… je serais entrain de me comporter de la sorte avec vous ?!? Quelle genre de femme serais-je… non. Je suis sincère, Andrew. »
Elle soupira légèrement.
« Mes parents souhaitent cette union. C’est vrai. Moi pas. Je ne vous demande pas d’avoir foi en moi, simplement, ne me jugez pas…et ne me demandez pas d’être raisonnable et éduquée quand je suis dans vos bras... »
S’il ne veut pas de moi, pourquoi s’amuse-t-il de moi ainsi. Il ne m’aurait jamais touchée, étreinte ainsi. Comment devait-elle comprendre cet élan.
Vous n’avez foi qu’en la raison et la science. Et pourtant je sens encore la marque de vos lèvres sur moi. Vous tentez de vous maîtriser, et si vous tentez de vous raisonner… c’est que je ne vous laisse pas indifférent.
C’est avec ce raisonnement à peine achevé qu’elle se lova contre le buste masculin. L’entendre parler de Lord Willow l’avait blessée mais aussi touchée. Jalousie, poison délectable. Elle sentait son corps qui brûlait, qui frémissait, attisé par son esprit, par son désir. L’une des mains quitta la nuque de l’inspecteur pour caresser sa joue. Une caresse qui était douce, qui se mua en une pression plus exigeante. Ses yeux noyer dans ses yeux. Ses lèvres vinrent jouer avec les siennes un instant, sans pour autant se montre impétueuse. Elle s’offrait, invitait l’homme à reprendre ce qu’il avait laissé pour des propos froids. Elle n’imposait rien, n’exigeait rien.
Elle sourit, détachant ses lèvres des siennes. Un sourire qui fit briller ses yeux, ses yeux noirs humides. Qu’importe, qu’importe tout, rien n’avait d’importance.
Lynn, Lynn, tu es folle… et tu te réjouis avec cela de cette situation… oui, félicitations, tu t’es admirablement débrouillée pour l’attirer à toi, et maintenant il est seul, seul avec toi. Sans barrière autre que les siennes. Et tu ne sais plus que souhaiter, si ce n’est un peu d’éternité, que le temps se fige pour le monde. Et tu souris parce que tu vois par-dessus son épaule, cette porte. Et dans sa serrure une clé, une large clé que tu as tournée. Et elle a chanté, cliqueté, une douce promesse.
Mon dieu... ce n'est une prière que je devrais vous adresser, mais pour un temps, laissez-le oublier ce qu'il ne devrait pas faire.
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Andrew Crane Lun 7 Sep - 4:49
Les mots avaient-ils encore leur sens ? Pouvaient-ils en dire plus qu’un regard, pouvaient-ils témoigner de la profondeur des émotions, des sensations, des sentiments qui emplissaient la pièce ? La poupée de porcelaine s’était blottie sans gêne tout contre son prince, s’offrant à lui, désirable et tellement proche. L’héritière de la famille Brooke était-elle seulement consciente de l’image qu’elle lui offrait, lascive et dévouée ? La fièvre s’était emparée du bel inspecteur, une maladie inconnue le rongeait et s’était attaquée à ses nerfs. Le pauvre malade s’était ainsi vu affligé de tremblements et autres frissons qui n’avaient pour cause que la frêle et fragile Lynn. Pouvait-on songer que pareille enfant puise être responsable de si terribles maux ? Pourtant l’application de la bouche létale de Miss Brooke, ébauche pour la guérison de son protégé, se solda par un échec des plus cuisants ! Non seulement, l’enquêteur s’abreuva plus que mesure à ses lèvres gourmandes et les vibrations de son corps s’amplifièrent comme s’il n’était qu’une marionnette entre les menottes pâles de la capricieuse. Prière incertaine, la poupée de porcelaine le réclamait tout entier. La barrière de glace s’affaissa, perdant de sa rigidité, prenant place et s’allongeant de toute sa longueur sur le sofa où ils avaient élu domicile. La fragile le surplombait, bénéficiant d’une force toute nouvelle capable de briser cet homme hivernal. Leurs corps s’épousaient, le chuintement des tissus se firent entendre, l’échauffement des peaux, des soupirs suspendus. L’immobilisme semblait de rigueur, nouvelle loi érigée au rang de règle tacite, les perles noires perçantes suppliaient l’enfant de délier son étreinte, de le libérer de ce fourreau de chair. Ce n’est que face à la non-réponse à cette requête, la bouche de Messire Crane s’entrouvrit, laissant échapper dans un souffle pesant.
« Mademoiselle Brooke, Miss Lynn… Vous….vous faites de…fausses idées sur mon compte. La gratitude que vous ressentez pour votre sauvetage n’est en rien amour…. Ne vous laissez pas aveugler par ces faits, je…je n’ai fait que mon devoir et j’ose croire que tout ceci n’est pas la conséquence de… »
Les mains larges et masculines de l’austère n’avait hésité à gravir la taille de la belle comme pour la capturer et retarder le moment où elle se déroberait à sa personne. Ses lèvres gourmandes s’approchèrent, visiblement piquées d’envie avant de se soustraire à la gravité exercée par la cadette des Brooke. Des spasmes agitèrent en écho le torse du jeune homme, répondant à la respiration haletante de la pauvre fortunée.
« Je…Cessez…Relevez vous… Je… Ma sœur doit en avoir terminé avec la visite de…de votre demeure… Nous ferions mieux de partir. »
« Mademoiselle Brooke, Miss Lynn… Vous….vous faites de…fausses idées sur mon compte. La gratitude que vous ressentez pour votre sauvetage n’est en rien amour…. Ne vous laissez pas aveugler par ces faits, je…je n’ai fait que mon devoir et j’ose croire que tout ceci n’est pas la conséquence de… »
Les mains larges et masculines de l’austère n’avait hésité à gravir la taille de la belle comme pour la capturer et retarder le moment où elle se déroberait à sa personne. Ses lèvres gourmandes s’approchèrent, visiblement piquées d’envie avant de se soustraire à la gravité exercée par la cadette des Brooke. Des spasmes agitèrent en écho le torse du jeune homme, répondant à la respiration haletante de la pauvre fortunée.
« Je…Cessez…Relevez vous… Je… Ma sœur doit en avoir terminé avec la visite de…de votre demeure… Nous ferions mieux de partir. »
Andrew Crane- Inspecteur un peu trop curieux
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Lynn Brooke Lun 7 Sep - 22:57
« Non.. »
Elle souriait. Un sourire qui ourlait ses lèvres, un sourire doux. Le non a été soufflé. Allons donc. Qu’allez-vous imaginer tendre ami. La douceur lui donne un air adorable. Quoiqu’il soit certain que la douceur n’était de loin pas la seule émotion qui colorait et façonnait son visage…
« Dès notre première rencontre mon cœur s’est mis à battre pour vous. »
Le regard brillait doucement. Toutes ces réticences, ces excuses n’avaient pas lieu d’être. Elle y répondait posément. Lui qui apprécie tant la logique se verrait offrir des réponses très concrète. Que décider entre ce qu’il faisait et ce qu’il disait. Ses mains qui l’avaient enserrée, froisser le tissu de son habit et ces mots. Avait-il réellement envie de cesser. Pourquoi alors ?
« Le domaine est grand et votre sœur doit s’installer. Il est important qu’elle puisse trouver ses marques. »
Oh oui, il était grand, très grand. Suffisamment pour qu’elle passa sa journée à le découvrir. Allons Andrew, vous avez pu voir la grandeur du parc, celle de la bâtisse principale. Et les écuries ? Cela prendra du temps.
« Je crois Andrew, que nous devrions parler si vous êtes si mal à l’aise. Je saurais me contenter de ce que vous m’offrez, mais vous, que souhaitez-vous ? Vos sentiments… »
Sa main, fine et blanche caressa son buste, là où se trouvait son cœur. Puis ses lèvres vinrent retrouver les siennes. Elle ne se relèverait pas, non. Elle ne ferait rien de cela. Pour une fois, pour une fois qu’elle se sentait heureuse, elle n’allait pas gâcher tout cela. Et les paroles raisonnables de l’homme était-elle vraiment un non ? Oh. Surement pas. Qu’il profite d’elle, c’était possible aussi. Combien de fois l’avait-on mise en garde contre le désir des hommes. L’idée était un peu chagrine, mais elle se contenterait de cela aussi. Tant qu’il restait à ses côtés. Tant qu’il n’ôtait pas ses bras, tant qu’il ne faisait pas mine de fuir.
Et ses talents magiques ? Elle pourrait se glisser, oser. Juste pour savoir ce qu’il ressentait, pour mieux savoir ce qu’elle devait faire pour le faire venir à elle. Elle y pensa, cela avait un côté si rassurant de savoir avec certitude ce qu’éprouvait l’autre. Elle résistait encore à l’envie. Mais si l’Inspecteur continuait à se murer dans sa glace, il se pourrait qu’elle n’y tienne plus et qu’elle regarde de plus près ce cœur qu’elle convoite tant…
Elle souriait. Un sourire qui ourlait ses lèvres, un sourire doux. Le non a été soufflé. Allons donc. Qu’allez-vous imaginer tendre ami. La douceur lui donne un air adorable. Quoiqu’il soit certain que la douceur n’était de loin pas la seule émotion qui colorait et façonnait son visage…
« Dès notre première rencontre mon cœur s’est mis à battre pour vous. »
Le regard brillait doucement. Toutes ces réticences, ces excuses n’avaient pas lieu d’être. Elle y répondait posément. Lui qui apprécie tant la logique se verrait offrir des réponses très concrète. Que décider entre ce qu’il faisait et ce qu’il disait. Ses mains qui l’avaient enserrée, froisser le tissu de son habit et ces mots. Avait-il réellement envie de cesser. Pourquoi alors ?
« Le domaine est grand et votre sœur doit s’installer. Il est important qu’elle puisse trouver ses marques. »
Oh oui, il était grand, très grand. Suffisamment pour qu’elle passa sa journée à le découvrir. Allons Andrew, vous avez pu voir la grandeur du parc, celle de la bâtisse principale. Et les écuries ? Cela prendra du temps.
« Je crois Andrew, que nous devrions parler si vous êtes si mal à l’aise. Je saurais me contenter de ce que vous m’offrez, mais vous, que souhaitez-vous ? Vos sentiments… »
Sa main, fine et blanche caressa son buste, là où se trouvait son cœur. Puis ses lèvres vinrent retrouver les siennes. Elle ne se relèverait pas, non. Elle ne ferait rien de cela. Pour une fois, pour une fois qu’elle se sentait heureuse, elle n’allait pas gâcher tout cela. Et les paroles raisonnables de l’homme était-elle vraiment un non ? Oh. Surement pas. Qu’il profite d’elle, c’était possible aussi. Combien de fois l’avait-on mise en garde contre le désir des hommes. L’idée était un peu chagrine, mais elle se contenterait de cela aussi. Tant qu’il restait à ses côtés. Tant qu’il n’ôtait pas ses bras, tant qu’il ne faisait pas mine de fuir.
Et ses talents magiques ? Elle pourrait se glisser, oser. Juste pour savoir ce qu’il ressentait, pour mieux savoir ce qu’elle devait faire pour le faire venir à elle. Elle y pensa, cela avait un côté si rassurant de savoir avec certitude ce qu’éprouvait l’autre. Elle résistait encore à l’envie. Mais si l’Inspecteur continuait à se murer dans sa glace, il se pourrait qu’elle n’y tienne plus et qu’elle regarde de plus près ce cœur qu’elle convoite tant…
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Andrew Crane Jeu 10 Sep - 2:14
La stratégie était rondement menée, cette facilité de manipulation, cette coordination dans l’organisation, tout ceci n’était-il pas propre aux femmes ? Le repli avant une nouvelle salve de baisers causa de nombreux dégâts dans la poitrine adverse de la poupée de porcelaine. Son ennemi s’acharnait à résister, mais pourtant il n’était plus que l’ombre d’un mourant. La capricieuse pourrait se délecter à loisir de l’orgueil de son prince, de ses lèvres, elle pourrait se repaître de sa personne et le rouge soutenu qui était la base de cette bouche gourmande, arme délectable, n’était-il pas teinté du sang de l’inspecteur Crane ? L’hiver aurait-il encore l’occasion de s’abattre dans ce cocon de chaleur ? Les doigts masculins furent timides, chastes, dessinèrent dans un soupir moite les contours de la mâchoire de l’enfant, touchers brûlants qui se perdirent sur le cou gracile de ce signe avant d’oser une descente vers les monts de l’héritière. Son regard noir rivé au sien attendait un consentement, les prunelles ténèbres cherchèrent à déchiffrer la pensée de Miss Brooke sans pour autant la brusquer. Cette tendresse certaine se perdit suite au nouveau contact de leurs bouches. Accolées pour se perdre dans les méandres de la passion, s’entredévorant sans cesse, le désir s’était joint à cette union. Palot, tremblotant, être infâme et lunatique, sa main droite remonta pour se perdre sur son épaule, balayant finalement la bretelle de la nuisette de l’enfant. La pauvre ingénue voyait son décolleté doublé et nul doute qu’elle se savait en cet instant la plus appétissante des friandises !
Les joues rouges, le souffle court, la pression de ses lèvres se poursuivait avec grand bruit, Andrew imposa malgré tout l’arrêt à Lynn, murmurant, fébrile…
« Je…je suis à vous … Dites moi…Lynn, sommes nous seuls…. ? Votre porte est-elle fermée ? »
L’attente à ces questions fut décidément trop longue et les lèvres reprirent leur basse besogne, délaissant la bouche charnue pour côtoyer la gorge de la belle, ses lèvres se stoppèrent à la limite de la décence, s’arrêtant aux bords des montagnes qui surgissaient, encore couvertes par le tissu.
En silence, l’enquêteur Crane parvint à contenir la bête mâle en lui et imposa l’arrêt aux mouvements de leurs corps, il la contemplait de ses yeux vifs et noirs, la découvrant sans gêne, ses mains à même sa taille.
« Pas….comme ça, n’es-tu pas d’accord ? »
Les joues rouges, le souffle court, la pression de ses lèvres se poursuivait avec grand bruit, Andrew imposa malgré tout l’arrêt à Lynn, murmurant, fébrile…
« Je…je suis à vous … Dites moi…Lynn, sommes nous seuls…. ? Votre porte est-elle fermée ? »
L’attente à ces questions fut décidément trop longue et les lèvres reprirent leur basse besogne, délaissant la bouche charnue pour côtoyer la gorge de la belle, ses lèvres se stoppèrent à la limite de la décence, s’arrêtant aux bords des montagnes qui surgissaient, encore couvertes par le tissu.
En silence, l’enquêteur Crane parvint à contenir la bête mâle en lui et imposa l’arrêt aux mouvements de leurs corps, il la contemplait de ses yeux vifs et noirs, la découvrant sans gêne, ses mains à même sa taille.
« Pas….comme ça, n’es-tu pas d’accord ? »
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Lynn Brooke Lun 14 Sep - 0:29
« Nous sommes seuls. La porte est verrouillée. »
La réponse murmurée fila tandis que la caresse de ses lèvres lui tira un long frisson. Elle aimait le regard qu’il avait pour elle. Elle se prêta avec grâce à l’examen de sa personne. Elle a un visage doux, gracieux, il est élégamment dessiner. Si elle avait eu un peu plus de couleur comme aime soupirer sa mère, elle est si pâle. Et cette pâleur fait ressortir ses lèvres vermeilles finement ourlée. Elle a les yeux mi-clos, elle observe l’homme en retour à travers ses longs cils.
Ses cheveux dénoués bouclent légèrement, se rependant en une nuée ondulée. Ils viennent caresser sa nuque, son cou gracile. Ils ont comme des reflets qui semblent argentés, soyeux. Ses mains délicates restent sages, laissant l’homme à son examen. Le laissant imposer ce qu’il souhaite.
Elle s’était retenue, sa curiosité muselée mais elle n’y tint plus. Sa respiration se fit insensiblement plus profonde et les yeux toujours mi-clos elle s’ouvrit aux émotions de l’homme. Laissant ses sentiments parvenir à elle. Elle avait tellement peur de le faire, d'user de son pouvoir pour savoir, mais elle ne pouvait plus s’y fermer. Elle laissa les sentiments perler devant ses yeux. Le trouble de l’homme était le sentiment le plus vif qui lui parvint d'abord. Elle le ressentit très clairement. Étant en parfaite position, elle continua. La peur, elle sentait de la peur, un peu. De l’intimidation, peut-être ? En était-elle la source, dur à dire.. Tout était trop confus, la peur des convenances, des règles de la noblesse, oui, peut-être... Elle sent très légèrement oh, si légèrement, mais ses sens émoussés s’y tendent, elle n’est pas la seule femme à avoir attiré son œil, elle en est presque sûre. Ou alors c’est sa jalousie qui le lui soufflait ? Et puis quelque chose qui palpitait de fort, cela l’enivra. Il la désirait et ce désir trouvait écho dans le sien. Cette sensation qui montait de ses reins. Et elle sentait aussi ses réticences. Ses barrières. Elle quitta le combat interne de l’homme et de ses sentiments en un clignement de paupière. Il ne pouvait rien savoir de ce qu’elle avait fait, mise à part un regard troublant rien n’en transparaissait pour qui ne connaissait pas la Brume.
Elle hocha doucement de la tête.
« D’accord, comment alors ? »
La réponse murmurée fila tandis que la caresse de ses lèvres lui tira un long frisson. Elle aimait le regard qu’il avait pour elle. Elle se prêta avec grâce à l’examen de sa personne. Elle a un visage doux, gracieux, il est élégamment dessiner. Si elle avait eu un peu plus de couleur comme aime soupirer sa mère, elle est si pâle. Et cette pâleur fait ressortir ses lèvres vermeilles finement ourlée. Elle a les yeux mi-clos, elle observe l’homme en retour à travers ses longs cils.
Ses cheveux dénoués bouclent légèrement, se rependant en une nuée ondulée. Ils viennent caresser sa nuque, son cou gracile. Ils ont comme des reflets qui semblent argentés, soyeux. Ses mains délicates restent sages, laissant l’homme à son examen. Le laissant imposer ce qu’il souhaite.
Elle s’était retenue, sa curiosité muselée mais elle n’y tint plus. Sa respiration se fit insensiblement plus profonde et les yeux toujours mi-clos elle s’ouvrit aux émotions de l’homme. Laissant ses sentiments parvenir à elle. Elle avait tellement peur de le faire, d'user de son pouvoir pour savoir, mais elle ne pouvait plus s’y fermer. Elle laissa les sentiments perler devant ses yeux. Le trouble de l’homme était le sentiment le plus vif qui lui parvint d'abord. Elle le ressentit très clairement. Étant en parfaite position, elle continua. La peur, elle sentait de la peur, un peu. De l’intimidation, peut-être ? En était-elle la source, dur à dire.. Tout était trop confus, la peur des convenances, des règles de la noblesse, oui, peut-être... Elle sent très légèrement oh, si légèrement, mais ses sens émoussés s’y tendent, elle n’est pas la seule femme à avoir attiré son œil, elle en est presque sûre. Ou alors c’est sa jalousie qui le lui soufflait ? Et puis quelque chose qui palpitait de fort, cela l’enivra. Il la désirait et ce désir trouvait écho dans le sien. Cette sensation qui montait de ses reins. Et elle sentait aussi ses réticences. Ses barrières. Elle quitta le combat interne de l’homme et de ses sentiments en un clignement de paupière. Il ne pouvait rien savoir de ce qu’elle avait fait, mise à part un regard troublant rien n’en transparaissait pour qui ne connaissait pas la Brume.
Elle hocha doucement de la tête.
« D’accord, comment alors ? »
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Andrew Crane Mar 15 Sep - 5:25
Rebrousser chemin paraissait impossible, le souffle demeurait haletant, le désir intact, les mains plaquées contre sa taille, seules les pupilles d’encre noire se reflétaient l’une dans l’autre pour se perdre ou manifester leur trouble. Une longue inspiration fut nécessaire à l’inspecteur Crane pour faire fi du corps de l’héritière des Brooke et pour tenter d’amasser quelque peu ses esprits. Les lèvres masculines se plissèrent, hésitèrent avant de proférer de nouvelles conditions, prémices à d’autres objections.
« Lynn…Je… Je n’en ai aucune idée.. Peut-être devrai-je…devrai-je vous prendre..pour femme.. ?»
Le temps sembla soudainement perdre de sa rapidité, se figer sur l’instant, stopper le cours inlassable des engrenages et des tic-tac, les aiguilles arrêtèrent leur marathon, cessèrent tout course pour se suspendre. Des bredouillements de son être s’empressèrent de rattraper pareil retard et rendirent justice à Chronos.
« Je… vous demande pardon… Il me faut partir…Vous ne voyez peut-être pas le mal de vos actions, Miss Brooke, mais je ne sais plus comment me comporter, je nourris pour vous des sentiments forts et je vous désire…. Je ne peux réfléchir en pareille position… Mon être tout entier appelle le vôtre et si ma raison se perd et mes bas instincts reprendront le dessus, la chair est faible…. »
Les menottes tentèrent de s’extirper, de relâcher leur prise sur la chemise de nuit de la capricieuse, en vain. Ce ne fut plus que d’odieuse caresses, bien plus perfides que les précédentes, les mains fines dévalèrent la chute de reins de la jeune femme avant de se raidir et d’atterrir le plus sagement possible sur le divan. Empourpré à outrance, ses joues rougies étaient devenues les plus adorables des fruits… Et dans une honte sans équivoque, une supplique à fendre l’âme, il s’exclama…
« Prenez mes lèvres… Un dernier baiser.. »
« Lynn…Je… Je n’en ai aucune idée.. Peut-être devrai-je…devrai-je vous prendre..pour femme.. ?»
Le temps sembla soudainement perdre de sa rapidité, se figer sur l’instant, stopper le cours inlassable des engrenages et des tic-tac, les aiguilles arrêtèrent leur marathon, cessèrent tout course pour se suspendre. Des bredouillements de son être s’empressèrent de rattraper pareil retard et rendirent justice à Chronos.
« Je… vous demande pardon… Il me faut partir…Vous ne voyez peut-être pas le mal de vos actions, Miss Brooke, mais je ne sais plus comment me comporter, je nourris pour vous des sentiments forts et je vous désire…. Je ne peux réfléchir en pareille position… Mon être tout entier appelle le vôtre et si ma raison se perd et mes bas instincts reprendront le dessus, la chair est faible…. »
Les menottes tentèrent de s’extirper, de relâcher leur prise sur la chemise de nuit de la capricieuse, en vain. Ce ne fut plus que d’odieuse caresses, bien plus perfides que les précédentes, les mains fines dévalèrent la chute de reins de la jeune femme avant de se raidir et d’atterrir le plus sagement possible sur le divan. Empourpré à outrance, ses joues rougies étaient devenues les plus adorables des fruits… Et dans une honte sans équivoque, une supplique à fendre l’âme, il s’exclama…
« Prenez mes lèvres… Un dernier baiser.. »
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Lynn Brooke Mer 16 Sep - 19:34
« Oui, mon aimé. Il serait mieux que pour vous et moi que je sois votre épouse. C’est ce que je désire. Unir ma vie à la votre. »
Elle savait autant que lui. Simplement, elle devait avoir été moins élevée dans la raison et la rigueur. Quel manque d’éducation. Sa mère la giflerai à coups sur, si elle l’apprenait, si. Elle oscillait. Elle posa ses mains à ses lèvres. Elle les embrassa et les posa délicatement dur les lèvres d’Andrew. Une caresse légère.
« Si nous recommençons, saurons-nous nous arrêter ? »
Elle eut une légère moue. Hésita encore.
« Ce ne serait pas raisonnable, non. Mais si vous le souhaitez, je vous l’offre ce baiser. »
Tout en disant cela, elle avait reculé et glisser. S’échappant des mains d’Andrew. Elle eut froid soudain de ne plus sentir son corps contre le sien. Elle ajusta ses vêtements quelque peut éprouver par l’étreinte, de geste mesuré et plein de grâce. Debout, en face de lui, elle plongea son regard dans le sien encore. Il y avait quelque chose du défi dans ses yeux. Et le léger soupire franchissant ses lèvres entrouverte montrait qu’elle souhaitait tout autant prolonger de quelques instant encore l’étreinte. Un tout petit peu, rien qu'un peu. Si peu, si peu..
Et l’idée qu’un jour elle pourrait être à lui, achevait de la perde dans une nuée bienheureuse. Elle tenta de se métriser. Quelle image aurait-il d’elle ? Qu’importe il l’aimait, n’est-ce pas ? C’est épouvantable, pensa-t-elle, je dois être folle. L’amour est une vraie folie. Plus qu’une folie. Mais elle s’y consumerait entière sans ciller. Il avait évoqué le mariage. Était-il sincère ? On a toujours perdre ce à quoi on tient. C’est bassement humain.
Elle savait autant que lui. Simplement, elle devait avoir été moins élevée dans la raison et la rigueur. Quel manque d’éducation. Sa mère la giflerai à coups sur, si elle l’apprenait, si. Elle oscillait. Elle posa ses mains à ses lèvres. Elle les embrassa et les posa délicatement dur les lèvres d’Andrew. Une caresse légère.
« Si nous recommençons, saurons-nous nous arrêter ? »
Elle eut une légère moue. Hésita encore.
« Ce ne serait pas raisonnable, non. Mais si vous le souhaitez, je vous l’offre ce baiser. »
Tout en disant cela, elle avait reculé et glisser. S’échappant des mains d’Andrew. Elle eut froid soudain de ne plus sentir son corps contre le sien. Elle ajusta ses vêtements quelque peut éprouver par l’étreinte, de geste mesuré et plein de grâce. Debout, en face de lui, elle plongea son regard dans le sien encore. Il y avait quelque chose du défi dans ses yeux. Et le léger soupire franchissant ses lèvres entrouverte montrait qu’elle souhaitait tout autant prolonger de quelques instant encore l’étreinte. Un tout petit peu, rien qu'un peu. Si peu, si peu..
Et l’idée qu’un jour elle pourrait être à lui, achevait de la perde dans une nuée bienheureuse. Elle tenta de se métriser. Quelle image aurait-il d’elle ? Qu’importe il l’aimait, n’est-ce pas ? C’est épouvantable, pensa-t-elle, je dois être folle. L’amour est une vraie folie. Plus qu’une folie. Mais elle s’y consumerait entière sans ciller. Il avait évoqué le mariage. Était-il sincère ? On a toujours perdre ce à quoi on tient. C’est bassement humain.
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Andrew Crane Sam 19 Sep - 19:23
Tu veux ou tu veux pas ? Jeu d’amants auquel ils se plaisaient tant. Un pas en arrière, deux pas en avant. Le duo arrivait toujours à cette même sensation. C’était si excitant mais aussi si lassant.
N’était-ce pas la source de tous leurs récents maux ? Ne devaient-ils pas s’expliquer clairement l’un et l’autre pour une fois et arrêter tout ceci ? Mais déjà une nouvelle équation prenait place, la capricieuse ajoutait des inconnues, en simulant une retraite précipitée due à la volonté de l’enquêteur.
Bouche bée de la voir se dérober si vite à son regard, clignant des yeux à répétition pour rassembler ses esprits, que désirait-il au fond ? Jouer cette même scène encore et encore, inlassablement jusqu’à la fin des temps ? Fuir devant la maîtresse des lieux ? Etre désagréable en sa compagnie ? L’éviter ? Aucune de ces solutions ne lui convenaient et alors qu’elle s’apprêtait à le quitter il détermina une autre approche de ce tortueux problème, il gagna rapidement la distance qui les séparait, la rattrapant.
La belle avait rejoint la porte sûrement pour la déverouiller…
Posant sa main sur cette menotte délicieusement féminine qui s’était emparée de la poignée de la porte, il était derrière elle. Son souffle rythmait le mouvement de quelques mèches folâtres au niveau de la nuque de la jeune femme, sa présence se faisait sentir, sa main se détacha à contrecoeur de celle plus fine de sa compagne et alors qu’il aurait du s’écarter, dire quelques mots pour expliquer sa conduite, ou encore s’excuser de cette impulsivité. Ses bras, véritables couleuvres, s’enroulèrent autour de la taille fine et gracile de la maîtresse des lieux, étau humain, il s’agissait d’un nouveau lasso dont les mains formaient le cadenas principal, ses doigts s’entremêlaient en une boucle de nœuds qu’il aurait été difficile de briser. Pouvait-elle sentir dans son dos, la poitrine du jeune homme se soulever et se comprimer par intermittences, son souffle délicat et haletant sur sa nuque, ses mains tremblantes au niveau de sa taille ? Sentait-elle les nuances de son parfum, saisissait-elle son trouble, comprenait-elle ses émotions, enfin partageait-elle ses sentiments ?
« …Restez….restez encore un peu, Lynn… Votre présence m’est nécessaire, je ne veux pas être sage… »
Ces quelques mots avaient été soufflés au niveau de l’oreille de la jeune femme, il n’avait été prononcé que pour elle, à peine plus légers qu’un soupir, ils étaient murmures.
« Restez si vous me supportez enc…encore… »
Heureusement que de sa position, la capricieuse ne pouvait voir le visage du garçon qui avait viré au pivoine. Sa discrétion naturelle, sa pudeur, son orgueil étaient malmenés et il se sentait idiot de prononcer de tels mots.
N’était-ce pas la source de tous leurs récents maux ? Ne devaient-ils pas s’expliquer clairement l’un et l’autre pour une fois et arrêter tout ceci ? Mais déjà une nouvelle équation prenait place, la capricieuse ajoutait des inconnues, en simulant une retraite précipitée due à la volonté de l’enquêteur.
Bouche bée de la voir se dérober si vite à son regard, clignant des yeux à répétition pour rassembler ses esprits, que désirait-il au fond ? Jouer cette même scène encore et encore, inlassablement jusqu’à la fin des temps ? Fuir devant la maîtresse des lieux ? Etre désagréable en sa compagnie ? L’éviter ? Aucune de ces solutions ne lui convenaient et alors qu’elle s’apprêtait à le quitter il détermina une autre approche de ce tortueux problème, il gagna rapidement la distance qui les séparait, la rattrapant.
La belle avait rejoint la porte sûrement pour la déverouiller…
Posant sa main sur cette menotte délicieusement féminine qui s’était emparée de la poignée de la porte, il était derrière elle. Son souffle rythmait le mouvement de quelques mèches folâtres au niveau de la nuque de la jeune femme, sa présence se faisait sentir, sa main se détacha à contrecoeur de celle plus fine de sa compagne et alors qu’il aurait du s’écarter, dire quelques mots pour expliquer sa conduite, ou encore s’excuser de cette impulsivité. Ses bras, véritables couleuvres, s’enroulèrent autour de la taille fine et gracile de la maîtresse des lieux, étau humain, il s’agissait d’un nouveau lasso dont les mains formaient le cadenas principal, ses doigts s’entremêlaient en une boucle de nœuds qu’il aurait été difficile de briser. Pouvait-elle sentir dans son dos, la poitrine du jeune homme se soulever et se comprimer par intermittences, son souffle délicat et haletant sur sa nuque, ses mains tremblantes au niveau de sa taille ? Sentait-elle les nuances de son parfum, saisissait-elle son trouble, comprenait-elle ses émotions, enfin partageait-elle ses sentiments ?
« …Restez….restez encore un peu, Lynn… Votre présence m’est nécessaire, je ne veux pas être sage… »
Ces quelques mots avaient été soufflés au niveau de l’oreille de la jeune femme, il n’avait été prononcé que pour elle, à peine plus légers qu’un soupir, ils étaient murmures.
« Restez si vous me supportez enc…encore… »
Heureusement que de sa position, la capricieuse ne pouvait voir le visage du garçon qui avait viré au pivoine. Sa discrétion naturelle, sa pudeur, son orgueil étaient malmenés et il se sentait idiot de prononcer de tels mots.
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Lynn Brooke Sam 19 Sep - 19:53
Il était surpris. Elle ne savait que penser de cette réaction. Regrettait-il déjà sa demande ? Elle pensait pourtant qu'en lui obéissant, il serait soulagé. Ne la voulait-il pas. Non. Elle avait clairement ressenti ses sentiments. Elle pivota donc vers la porte. Elle ne pouvait pas aller contre sa volonté tout de même. Il ne l’apprécierait pas. Elle le brusquerait, et elle ne voulait pas lui faire du mal. Il fallait le laisser venir à elle. C’était ça oui. Il devait choisir. Elle attendrait. Et elle saurait se montrer convaincante, au oui, parfaitement convaincante... Elle était troublée, elle-même. Peut-être devait-elle aussi penser un peu à cela. A son audace. Elle entendit les pas précipité alors qu’elle posait sa main sur la poignée, absorbée par ses pensées. Le souffle sur sa nuque réveilla un nouveau frisson de désir à la belle. Elle baissa la tête et regarda déçue la main puissante lâcher la sienne.
Elle savait qu’à présent, il aurait dû lui présenter d’excuse et elle aussi. Ils auraient dû se montrer courtois et bienséant. Pourtant, aucune pensée coupable n’accompagna sa déception. Elle hoqueta légèrement quand ses bras l’enserrèrent. Et elle fut à nouveau prisonnière de son étreinte. De la chaleur, de son parfum qui l’enivrait, il lui semblait qu’elle pourrait le reconnaître les yeux fermés à l’odeur de sa peau. « je ne veux pas être sage » Elle ferma les yeux, fort. S’imprégna de ses mots.
Elle se détendit, légèrement et pivota dans l’étreinte. Doucement. Lentement. Elle leva son visage vers le sien. Son visage pâle, ses joues habituellement de marbre s’étaient auréolées d’une couleur rosée. Et ses grands yeux noirs brillaient. Les mots qu’il lui avait offert avait coulé comme l’ambroisie, nectar divin.
« Mes parents son absent. Il n’y a personne. Nous avons tout le temps que nous souhaitons Andrew. Tout le temps que vous souhaitez. »
Elle sourit brièvement, mais elle garda un certain sérieux, une attitude grave.
« Sans vous je me sens privée d’énergie. Vous m’êtes indispensable. Si je vous supporte ? oui, bien sûr. Je vous aime, me séparer de vous me cause une douleur que je ne pourrais nommer tant elle est profonde.
Je n’éprouve aucune honte, je devrais car nous ne sommes pas sages Andrew. Mais ce n’est pas grave. Je n’ai aucune envie d’être sage. »
Elle glissa ses deux bras autour de son cou, se lovant plus encore contre lui.
« Aucune »
Elle savait qu’à présent, il aurait dû lui présenter d’excuse et elle aussi. Ils auraient dû se montrer courtois et bienséant. Pourtant, aucune pensée coupable n’accompagna sa déception. Elle hoqueta légèrement quand ses bras l’enserrèrent. Et elle fut à nouveau prisonnière de son étreinte. De la chaleur, de son parfum qui l’enivrait, il lui semblait qu’elle pourrait le reconnaître les yeux fermés à l’odeur de sa peau. « je ne veux pas être sage » Elle ferma les yeux, fort. S’imprégna de ses mots.
Elle se détendit, légèrement et pivota dans l’étreinte. Doucement. Lentement. Elle leva son visage vers le sien. Son visage pâle, ses joues habituellement de marbre s’étaient auréolées d’une couleur rosée. Et ses grands yeux noirs brillaient. Les mots qu’il lui avait offert avait coulé comme l’ambroisie, nectar divin.
« Mes parents son absent. Il n’y a personne. Nous avons tout le temps que nous souhaitons Andrew. Tout le temps que vous souhaitez. »
Elle sourit brièvement, mais elle garda un certain sérieux, une attitude grave.
« Sans vous je me sens privée d’énergie. Vous m’êtes indispensable. Si je vous supporte ? oui, bien sûr. Je vous aime, me séparer de vous me cause une douleur que je ne pourrais nommer tant elle est profonde.
Je n’éprouve aucune honte, je devrais car nous ne sommes pas sages Andrew. Mais ce n’est pas grave. Je n’ai aucune envie d’être sage. »
Elle glissa ses deux bras autour de son cou, se lovant plus encore contre lui.
« Aucune »
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Andrew Crane Sam 19 Sep - 20:22
Et avec une nouvelle appréhension, les lèvres de l’homme s’imprimèrent sur le front de la belle, dévalant les pentes de son visage, elles appliquèrent de nouveau leurs attentions sur sa joue droite, gagnant du terrain sur le coin de ses lèvres pour se déposer avec chasteté, dans de petites applications successives sur la bouche létale et gourmande de Miss Brooke. Les menottes de l’enquêteur Crane avaient pris possession de la gorge gracile de l’héritière, collier de chair ciselant à merveille les traits de celle-ci. Et ne pouvant se passer bien longtemps du contact de cette bouche, comme par manque d’oxygène, les lèvres masculines revenaient avec la hâte du désespoir sans cesse vers ces lèvres carmin. D’un geste plus audacieux, les fieffées coquines, ces mains larges finirent par libérer un peu plus de cette peau lactée et la nuisette descendit légèrement de quelques centimètres pour découvrir la poitrine généreuse de l’enfant..
Il délaça sa terrible étreinte pour se saisir d’une menotte blanche et délicate de cette colombe, déposant l’aile de cet oiseau de paradis sur son cœur, elle dut écarter les rideaux nacrés de sa chemise pour s’emparer et saisir le galbe de ce torse de marbre. Paume contre paume, il la guidait et lui indiquait la localisation des tambours qui martelaient avec ardeur sa poitrine. Murmures terribles que ce contact lui provoquait, il ajouta…
« Nous sommes en train de commettre folie… »
Rouge, tremblant, fiévreux, il la ramena tout contre lui, quémandant des baisers de plus en plus passionnés alors que sa bouche pointait déjà en direction de sa gorge…Mais déjà des bruits de pas émanaient du couloir, les domestiques qui venaient prendre des nouvelles de Mademoiselle Brooke sûrement.. Si l'un ne les avait pas entendu, qu'en était-il de l'autre ?
Il délaça sa terrible étreinte pour se saisir d’une menotte blanche et délicate de cette colombe, déposant l’aile de cet oiseau de paradis sur son cœur, elle dut écarter les rideaux nacrés de sa chemise pour s’emparer et saisir le galbe de ce torse de marbre. Paume contre paume, il la guidait et lui indiquait la localisation des tambours qui martelaient avec ardeur sa poitrine. Murmures terribles que ce contact lui provoquait, il ajouta…
« Nous sommes en train de commettre folie… »
Rouge, tremblant, fiévreux, il la ramena tout contre lui, quémandant des baisers de plus en plus passionnés alors que sa bouche pointait déjà en direction de sa gorge…Mais déjà des bruits de pas émanaient du couloir, les domestiques qui venaient prendre des nouvelles de Mademoiselle Brooke sûrement.. Si l'un ne les avait pas entendu, qu'en était-il de l'autre ?
Andrew Crane- Inspecteur un peu trop curieux
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Lynn Brooke Sam 19 Sep - 21:03
Dieu si vous me séparez de cet homme, j’en mourrai, pensa-t-elle avant de succomber à sa passion naissante. L’air parfois lui manquait, mais elle ne s’en rendait pas compte. Le souffle court, elle ne pensait plus à grand-chose d’autre qu’aux caresses d’Andrew. Elle se voulait captive, elle ferait tout ce qu’il voudrait et bien plus. Oh, Seigneur.. La chair est si faible, pourquoi lui avoir offert tant de pouvoir ?
Elle le laissa le guider. Le martellement de son cœur raisonnait en écho au sien qui battait dans ses tempes. Elle appréciait le contacte de sa peau contre la sienne. Elle l’écouta, le regard comme fiévreux. Une folie, oui, évidement. Elle ne répondit pas vraiment. Sa bouche s’empara de la sienne pour toute réponse. Alors qu’il lui semblait perdre toute notion de ce qui l’entourait réellement, elle le sentit se raidir. Si peu, mais son corps contre le sien, uni en une étreinte puissante sentit immédiatement le léger changement
Elle écouta elle aussi les pas. Puis embrassa la joue d’Andrew, caressant sa joue de ses lèvres.
« Ils ne feront que passer. Ils n’ont rien à faire ici, c’est mon sanctuaire. Personne n’y entre et il n’est pas rare que je m’y enferme pour avoir la paix. Ils y sont habitués. Et puis personne ne dira rien, de peur d’avoir des ennuis avec ma mère pour vous avoir permis de rester seul avec moi.. Rien ne sortira de cette chambre… »
Elle saisit sa large main dans la sienne et l’entraîna à sa suite. Tel une de ces nymphes grecque qui ensorcelait les imprudents qui s’aventuraient sur leurs domaines. Un léger rire, perla à ses lèvres.
« Éloignons-nous, donc de cette porte. »
En trottinant vers l’intérieur de la pièce elle perdit une de ses pantoufles mais ne s’en formalisa pas le moins du monde. Pas plus que le col de sa jaquette qui glissait le long de son bras. Et la jolie nymphe, commit l’audace de lâcher cette main qu’elle tenait à sa suite. Elle virevolta sur elle-même, faisant virevolter ses habits. Sa jaquette de soie émit un son froissé désapprobateur en tombant au sol, laissant l’audacieuse simplement vêtue de sa légère nuisette. Elle recula de trois pas, une danse. Elle posa une main sur le bois poli qui ornait son lit. Son regard brillant invitant l’homme à la rejoindre. La nymphe semblait rayonner d’un sentiment de bonheur lumineux.
Elle lissa d’un geste qui se voulu nonchalant un pli sur sa taille.
« Venez, mon prince. Il serait folie, de ne pas consumer notre folie maintenant que nous avons commencé. Il est trop tard pour faire demi-tour. Venez. Laissez-moi dont encore goûter un peu à vos lèvres… »
Elle l'invita à le rejoindre, tendit légèrement sa main vers lui. Sentant déjà la détresse naissante que lui produisait son éloignement..
Elle le laissa le guider. Le martellement de son cœur raisonnait en écho au sien qui battait dans ses tempes. Elle appréciait le contacte de sa peau contre la sienne. Elle l’écouta, le regard comme fiévreux. Une folie, oui, évidement. Elle ne répondit pas vraiment. Sa bouche s’empara de la sienne pour toute réponse. Alors qu’il lui semblait perdre toute notion de ce qui l’entourait réellement, elle le sentit se raidir. Si peu, mais son corps contre le sien, uni en une étreinte puissante sentit immédiatement le léger changement
Elle écouta elle aussi les pas. Puis embrassa la joue d’Andrew, caressant sa joue de ses lèvres.
« Ils ne feront que passer. Ils n’ont rien à faire ici, c’est mon sanctuaire. Personne n’y entre et il n’est pas rare que je m’y enferme pour avoir la paix. Ils y sont habitués. Et puis personne ne dira rien, de peur d’avoir des ennuis avec ma mère pour vous avoir permis de rester seul avec moi.. Rien ne sortira de cette chambre… »
Elle saisit sa large main dans la sienne et l’entraîna à sa suite. Tel une de ces nymphes grecque qui ensorcelait les imprudents qui s’aventuraient sur leurs domaines. Un léger rire, perla à ses lèvres.
« Éloignons-nous, donc de cette porte. »
En trottinant vers l’intérieur de la pièce elle perdit une de ses pantoufles mais ne s’en formalisa pas le moins du monde. Pas plus que le col de sa jaquette qui glissait le long de son bras. Et la jolie nymphe, commit l’audace de lâcher cette main qu’elle tenait à sa suite. Elle virevolta sur elle-même, faisant virevolter ses habits. Sa jaquette de soie émit un son froissé désapprobateur en tombant au sol, laissant l’audacieuse simplement vêtue de sa légère nuisette. Elle recula de trois pas, une danse. Elle posa une main sur le bois poli qui ornait son lit. Son regard brillant invitant l’homme à la rejoindre. La nymphe semblait rayonner d’un sentiment de bonheur lumineux.
Elle lissa d’un geste qui se voulu nonchalant un pli sur sa taille.
« Venez, mon prince. Il serait folie, de ne pas consumer notre folie maintenant que nous avons commencé. Il est trop tard pour faire demi-tour. Venez. Laissez-moi dont encore goûter un peu à vos lèvres… »
Elle l'invita à le rejoindre, tendit légèrement sa main vers lui. Sentant déjà la détresse naissante que lui produisait son éloignement..
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Andrew Crane Lun 21 Sep - 4:58
Les menottes pâles, maladives se répondirent avant de se rejoindre. Le pas était précipité mais l’allure prudente. A tâtons, son visage s’approcha, tout en maintenant ce lien électrique, cette tension qui existait entre eux, ses lèvres redessinèrent bientôt les contours de cette bouche aux saveurs frugales, s’apposant avec délicatesse, besoin d’apprivoiser et de réaliser qu’ils étaient en train de commettre un crime abject envers Dieu et les hommes. Reprenant son inspiration avant d’attaquer avec plus de véhémence, il lui souffla…
« Je t’aime tant… »
Déclaration explicite de ses sentiments, pouvait-on synthétiser en si peu de mots la flamme d’une passion ? Il redoubla d’efforts dans ses baisers et déjà ses mains cherchaient à défaire la nuisette de l’infortunée, tout accaparé dans son entreprise de la découvrir complètement.
Il y parvint sans effort et elle se retrouva bientôt en tenue d’Eve face à lui. Les prunelles sombres se dérobèrent à la contemplation avec pudeur et il se serra tout contre elle avant de la suivre dans son élan et de finir en sa compagnie sur sa couche. A court de souffle, les courbes féminines, divines s’imprimaient sur sa sombre tenue d’enquêteur, les baisers se poursuivaient dans de multiples soupirs et ses mains effleurèrent timidement le dos de l’héritière, testant la rigidité de la prise avant de s’y apposer.
Son pouls battait à cent à l’heure et ses mains découvraient la courbe de ses hanches, de sa chute de reins avant de se parfaire en lasso autour de sa taille. Ils étaient en opposition alors qu’elle était découverte, il était encore habillé, manifestation de ces dernières barrières, en l’occurrence celles de tissu ?
« Je…Attendons… Restez tout contre moi et ne faisons rien que nous pourrions regretter… »
Il se détacha d’elle pour se coucher à son côté, il ne la regardait pas et d’une main tremblante l’attira à lui pour qu’elle repose contre sa personne. Son cœur, son corps et sa raison se perdant et se confondant affreusement…
« Ne faisons pas de folies, votre famille ne le supporterait pas et ..ma sœur non plus…Mais je vous veux à mes côtés.. »
Comme il était injuste, l’enflammant avant d’éteindre la mèche avant qu’ils ne se consument. Il était malgré tout tremblant et vibrant d’un désir palpable, la maintenant nue tout contre lui. Fermant les paupières, il chercha à faire abstraction de ce corps serpentin qui était tout contre lui, apposée contre son flanc, bouillonant..
« Je t’aime tant… »
Déclaration explicite de ses sentiments, pouvait-on synthétiser en si peu de mots la flamme d’une passion ? Il redoubla d’efforts dans ses baisers et déjà ses mains cherchaient à défaire la nuisette de l’infortunée, tout accaparé dans son entreprise de la découvrir complètement.
Il y parvint sans effort et elle se retrouva bientôt en tenue d’Eve face à lui. Les prunelles sombres se dérobèrent à la contemplation avec pudeur et il se serra tout contre elle avant de la suivre dans son élan et de finir en sa compagnie sur sa couche. A court de souffle, les courbes féminines, divines s’imprimaient sur sa sombre tenue d’enquêteur, les baisers se poursuivaient dans de multiples soupirs et ses mains effleurèrent timidement le dos de l’héritière, testant la rigidité de la prise avant de s’y apposer.
Son pouls battait à cent à l’heure et ses mains découvraient la courbe de ses hanches, de sa chute de reins avant de se parfaire en lasso autour de sa taille. Ils étaient en opposition alors qu’elle était découverte, il était encore habillé, manifestation de ces dernières barrières, en l’occurrence celles de tissu ?
« Je…Attendons… Restez tout contre moi et ne faisons rien que nous pourrions regretter… »
Il se détacha d’elle pour se coucher à son côté, il ne la regardait pas et d’une main tremblante l’attira à lui pour qu’elle repose contre sa personne. Son cœur, son corps et sa raison se perdant et se confondant affreusement…
« Ne faisons pas de folies, votre famille ne le supporterait pas et ..ma sœur non plus…Mais je vous veux à mes côtés.. »
Comme il était injuste, l’enflammant avant d’éteindre la mèche avant qu’ils ne se consument. Il était malgré tout tremblant et vibrant d’un désir palpable, la maintenant nue tout contre lui. Fermant les paupières, il chercha à faire abstraction de ce corps serpentin qui était tout contre lui, apposée contre son flanc, bouillonant..
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Lynn Brooke Ven 25 Sep - 23:03
« ô Andrew, c’est si cruel. Mon corps et mon sang me clame le contraire de ma raison. Je sais, je sais, mais je ne peux me défaire de ces tentatrices envies. »
Elle ferma les yeux très forts. Elle les reprit, elle était si proche de lui, ainsi lovée contre son buste. Le cœur lui fit mal. Elle recula, s’assis. Passa ses mains sur son visage et contempla le visage d’Andew un moment. Elle se sentit vulnérable. Un sentiment étrange qui étreignit son cœur plus encore. Ce n’est pas qu’il ne veut pas de toi, il ne veut que ton bien. Il te respecte, il ne veut pas te déshonorer. C’est un homme de bien. Un homme de bien qui malgré quelques remords t’as dévêtue. Caressée, embrassée. Tu veux te marier toi ? Toi qui jurais de le fuir ton mariage. Mais c’est lui, tout est différent pour lui.
La goutte tomba sur le tissu, un bruit si ténu qu’on ne pouvait l’entendre et pourtant, le drap s’imbibait progressivement. Une seconde goutte vint entretenir l’inondation du drap. Les larmes roulaient le long de ses joues, suivait la courbe de son menton et venait s’écraser sur les draps, sur la main d’Andrew dont elle s’était détachée pour s’écarter. Une caresse fraîche, humide. Une douce caresse, une caresse de papillon, encore, et une autre. Le visage baissé, ses long cheveux fond comme un rideau devant ses yeux. Et les larmes coulent, tombent. Les épaules ont des très légers hoquets parfois. Ses doigts se referment sur les draps, crispés, tremblant.
Elle ne sait pas même pourquoi elle pleure. Elle tente d’arrêter le flot, la fière lady. Mais ne tente pas d’essuyer ses joues, de peur de permettre au flot de doubler.
Elle hoquette.
« Je… je suis .. si désolée. Désolée Andrew. Tout est de ma faute. Je vous mets dans une position inconfortable. Mais je vous aime tant.. »
Les larmes continuèrent de rouler. Elle se haïssait comme jamais.
Elle ferma les yeux très forts. Elle les reprit, elle était si proche de lui, ainsi lovée contre son buste. Le cœur lui fit mal. Elle recula, s’assis. Passa ses mains sur son visage et contempla le visage d’Andew un moment. Elle se sentit vulnérable. Un sentiment étrange qui étreignit son cœur plus encore. Ce n’est pas qu’il ne veut pas de toi, il ne veut que ton bien. Il te respecte, il ne veut pas te déshonorer. C’est un homme de bien. Un homme de bien qui malgré quelques remords t’as dévêtue. Caressée, embrassée. Tu veux te marier toi ? Toi qui jurais de le fuir ton mariage. Mais c’est lui, tout est différent pour lui.
La goutte tomba sur le tissu, un bruit si ténu qu’on ne pouvait l’entendre et pourtant, le drap s’imbibait progressivement. Une seconde goutte vint entretenir l’inondation du drap. Les larmes roulaient le long de ses joues, suivait la courbe de son menton et venait s’écraser sur les draps, sur la main d’Andrew dont elle s’était détachée pour s’écarter. Une caresse fraîche, humide. Une douce caresse, une caresse de papillon, encore, et une autre. Le visage baissé, ses long cheveux fond comme un rideau devant ses yeux. Et les larmes coulent, tombent. Les épaules ont des très légers hoquets parfois. Ses doigts se referment sur les draps, crispés, tremblant.
Elle ne sait pas même pourquoi elle pleure. Elle tente d’arrêter le flot, la fière lady. Mais ne tente pas d’essuyer ses joues, de peur de permettre au flot de doubler.
Elle hoquette.
« Je… je suis .. si désolée. Désolée Andrew. Tout est de ma faute. Je vous mets dans une position inconfortable. Mais je vous aime tant.. »
Les larmes continuèrent de rouler. Elle se haïssait comme jamais.
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Andrew Crane Dim 11 Oct - 5:27
Il y a des refus de trop, des blessures qui traversent les chairs pour s’en prendre à l’âme et la fissurer en deux. Il n’y a nulle préparation face à ces attaques aussi soudaines qu’imprévues. Quel goujat ! Comment pouvait-il se permettre d’alterner entre ce chaud et ce froid permanent, était-il vraiment insensible pareil aux icebergs ? L’oisillon s’extirpa de ses bras à raison pour voguer en pleurs à l’extrémité du précipice de sa couche. Les pleurs causés par sa seule faute le tourmentèrent et l’inspecteur accourut auprès de ce corps de naïade. La noyée était la victime de flots tumultueux et l’écrin chaleureux de ses bras fut la seule tentative de sauvetage pour l’extirper de ces marais. Les chuchotements de sa voix se firent entendre, semblables à d’habitude, graves et sobres, mais teintés d’un empressement inquiet et gênant…
« Ma chère… Pardonnez moi… Je ne veux être source de si grands maux… Je vous cris non alors que je ne suis pas insensible … Mon corps vous réclame mais ne dois-je pas vous protéger, ne dois-je pas être là pour vous ? »
D’un mouvement brusque mais passionné, Andrew lui imposa une confrontation visuelle, aussitôt que les surfaces opaques se réfléchirent, leurs lèvres se rencontrèrent et alors que quelques secondes auparavant, l’homme d’albâtre lui avait soufflé les barrières qui s’imposaient à l’union de leurs corps, il lui murmura sur le ton secret de l’intimité….
« Otez moi mes vêtements Lynn… Je consens à être tout à vous dès à présent si vous ne pouvez pas attendre…Dou…doucement »
Les mains masculines découvraient peu à peu ce corps nu, voguant sur le satin nacré de cette peau, s’appropriant les courbes de son dos avant de s’ancrer sur sa taille pour la maintenir tout contre lui…
« Ma chère… Pardonnez moi… Je ne veux être source de si grands maux… Je vous cris non alors que je ne suis pas insensible … Mon corps vous réclame mais ne dois-je pas vous protéger, ne dois-je pas être là pour vous ? »
D’un mouvement brusque mais passionné, Andrew lui imposa une confrontation visuelle, aussitôt que les surfaces opaques se réfléchirent, leurs lèvres se rencontrèrent et alors que quelques secondes auparavant, l’homme d’albâtre lui avait soufflé les barrières qui s’imposaient à l’union de leurs corps, il lui murmura sur le ton secret de l’intimité….
« Otez moi mes vêtements Lynn… Je consens à être tout à vous dès à présent si vous ne pouvez pas attendre…Dou…doucement »
Les mains masculines découvraient peu à peu ce corps nu, voguant sur le satin nacré de cette peau, s’appropriant les courbes de son dos avant de s’ancrer sur sa taille pour la maintenir tout contre lui…
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Lynn Brooke Mer 14 Oct - 19:48
Il y a un instant elle était décidée à renfiler ses vêtements et à le congédier. Pour le punir peut-être de s’être montrer si blessant. Pour se punir elle de son attitude inconcevable. Pour tout, pour rien. Elle en était sûre, elle allait se pencher, ramasser sa nuisette, l’enfiler. Glisser ses pantoufles à ses pieds et remettre de l’ordre dans ses cheveux. Elle en était intimement convaincue. Il fallait juste le faire. Maintenant qu’il était revenu contre elle, que ses mains caressantes provoquaient en elle de long et délicieux frisson, elle ne savait plus.
Elle ne savait pas. Ce n’était pas à elle de répondre. La conclusion s’imposa. Alors qu’elle se noyait dans un baiser.
« C’est à vous.. de choisir mon aimé. C’est votre choix, pas le mien. Je vous aimerai quoique vous décidiez… »
Elle dodelina légèrement, un sourire troublé. Elle prit les mains d’Andrew, les forçant à quitter ses hanches. Les posant sur son col. C’est à vous de choisir. A vous de trancher entre votre envie et ce que vous pensez juste. Résisterez-vous ou vous laisserez-vous tenter… je serais bien la dernière à vous en blâmer.
Eve est coupable.
Tentatrice.
Et l’homme n’a-t-il pas toujours cédé par le passé à cette tentation ?
Le fruit interdit sera-t-il croqué ?
Elle ne savait pas. Ce n’était pas à elle de répondre. La conclusion s’imposa. Alors qu’elle se noyait dans un baiser.
« C’est à vous.. de choisir mon aimé. C’est votre choix, pas le mien. Je vous aimerai quoique vous décidiez… »
Elle dodelina légèrement, un sourire troublé. Elle prit les mains d’Andrew, les forçant à quitter ses hanches. Les posant sur son col. C’est à vous de choisir. A vous de trancher entre votre envie et ce que vous pensez juste. Résisterez-vous ou vous laisserez-vous tenter… je serais bien la dernière à vous en blâmer.
Eve est coupable.
Tentatrice.
Et l’homme n’a-t-il pas toujours cédé par le passé à cette tentation ?
Le fruit interdit sera-t-il croqué ?
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Andrew Crane Ven 30 Oct - 4:57
L’indécision est la plus horrible des tortures, cette attente implacable, cette girouette qui se permet d’osciller de l’ouest à l’est, du sud au nord sans pour autant se fixer. Les prunelles d’encre noire ne cillèrent pas, déversant leur poids dans le regard plus tendre de Lynn. Mais bientôt, le prolongement de leurs bras se rompirent, leurs souffles ne battirent plus à l’unisson et les regards ne se croisèrent bientôt plus. Il se dressa dans son habit de ténèbres, diable superbe. Sa voix se fit glaciale, hivernale, les intonations furent dures, cassantes, vides de sens.
«Je puis paraître froid à vos yeux mais je ne puis bafouer votre honneur et mettre à mal votre vertu, je ne peux dans ces conditions vous entrainer dans les ténèbres. »
Et bientôt, la silhouette s’était tant éloignée, qu’elle n’était plus qu’un lointain écho. Pire même, elle était dos à l’héritière des Brooke ! Don d’instants d’intimité pour qu’elle puisse retrouver de l’intimité ou volonté sourde et définitive de la briser. L’austère marmonna quelques mots, ces derniers joués sur les mêmes accords.
« Je ferai mieux de vous laisser, je vais aller chercher ma sœur, puis nous partirons. Cela ne change en rien mes sentiments pour vous… »
Seule note positive dans cet univers d’ombres, s’était-elle rhabillée ? Que ferait-elle ?
«Je puis paraître froid à vos yeux mais je ne puis bafouer votre honneur et mettre à mal votre vertu, je ne peux dans ces conditions vous entrainer dans les ténèbres. »
Et bientôt, la silhouette s’était tant éloignée, qu’elle n’était plus qu’un lointain écho. Pire même, elle était dos à l’héritière des Brooke ! Don d’instants d’intimité pour qu’elle puisse retrouver de l’intimité ou volonté sourde et définitive de la briser. L’austère marmonna quelques mots, ces derniers joués sur les mêmes accords.
« Je ferai mieux de vous laisser, je vais aller chercher ma sœur, puis nous partirons. Cela ne change en rien mes sentiments pour vous… »
Seule note positive dans cet univers d’ombres, s’était-elle rhabillée ? Que ferait-elle ?
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Re: A sweet doll [Audrey and Andrey Crane]
Lynn Brooke Dim 8 Nov - 14:56
Elle fut rhabillée en quelques mouvements. La chemise de nuit retrouvant ses épaules, recouvrant sa nuisette. Elle se déplaça rapidement dans la chambre, renfila ses pantoufle et de ses mains recoiffa rapidement ses cheveux.
Elle le haïssait autant qu’elle l’aimait.
Comme elle se haïssait elle-même.
La clé tourna dans la serrure. La main se posa sur la poignée et ouvrit la porte. Le monde reprit ses droits sur l’espace qui fut confiné. Elle joignit ses deux mains devant elle.
« Je vous souhaite un agréable voyage de retours. »
Le menton ne trembla pas, ni même la voix. Elle n’avait appris que cela. Être parfaitement et entièrement digne, éduquée.
« Je vous remercie de votre visite. Et serai dans l’attente de vous revoir. »
Un sourire doux ourle ses lèvres un instant, un sourire amoureux. Puis la poupée tourne les talons, la frêle silhouette s’éloigne vers la bibliothèque. Traverse les couloirs dont le luxe est l’essence même.
Quel avenir cet amour avait-il ? Oserait-il s’engager à ses côtés pour l’éternité ? Elle ne connaissait pas bien l’homme, ses réactions de mâles. Elle ne savait pas quoi penser. Il avait l’air si distant parfois, comme s’il ne se souciait pas d’elle. Comme s’il l’oublierait rapidement et qu’elle n’était qu’un jouet pour lui.
Elle le haïssait autant qu’elle l’aimait.
Comme elle se haïssait elle-même.
La clé tourna dans la serrure. La main se posa sur la poignée et ouvrit la porte. Le monde reprit ses droits sur l’espace qui fut confiné. Elle joignit ses deux mains devant elle.
« Je vous souhaite un agréable voyage de retours. »
Le menton ne trembla pas, ni même la voix. Elle n’avait appris que cela. Être parfaitement et entièrement digne, éduquée.
« Je vous remercie de votre visite. Et serai dans l’attente de vous revoir. »
Un sourire doux ourle ses lèvres un instant, un sourire amoureux. Puis la poupée tourne les talons, la frêle silhouette s’éloigne vers la bibliothèque. Traverse les couloirs dont le luxe est l’essence même.
Quel avenir cet amour avait-il ? Oserait-il s’engager à ses côtés pour l’éternité ? Elle ne connaissait pas bien l’homme, ses réactions de mâles. Elle ne savait pas quoi penser. Il avait l’air si distant parfois, comme s’il ne se souciait pas d’elle. Comme s’il l’oublierait rapidement et qu’elle n’était qu’un jouet pour lui.
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