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As we are shades of red [Harlé]

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As we are shades of red [Harlé] Empty As we are shades of red [Harlé]

Message  Neige Jeu 2 Juil - 4:31

Les boudoirs étaient une ambiance intime et secrète, d'où s'épanchaient encore des tentures les rires et les murmures de tous ceux qui, avant eux, avec eux, s'étaient grimés, attifés, préparés pour donner spectacle à des yeux affamés de lumière et de mensonges. Ils n'étaient pas là dans un autre but. Ils devaient changer de peau, trouver un joli masque pour se montrer, faire jouer au monde alentours, aux Étrangers, un rôle autre, correspondant à ce qu'ils montreraient.

Neige ainsi passa devant sa propre alcôve, pour n'y saisir que sa palette, toute de noir et de gris divers, et ses pinceaux encore rouges. Il en suçota la pointe pour en effacer le pigment vital un peu sec, abandonnant pour l'instant la toile qui devrait, bientôt, s'achever. Il devrait se peindre lui, et il s'était offert en toile vierge, chevelure encore humide du bain qui lui avait rendu une blancheur immaculée. Fantôme qu'il était, ainsi si sobrement vêtu d'un lin noir souple et tranchant avec son aspect. Serpent cherchait Chat, et trouva, là, à son alcôve disposé. Il resta droit à ses côtés, disposant en offrande temporaire ses outils de peinture et de traitrise jetée aux yeux qui ignoraient. Une main à la nuque, pour s'en faire reconnaitre. Caressante et brûlante, sans le vouloir jamais. Un contact qui n'était ni fugace, ni persistant. Une façon à lui de saluer.


    Je suis prêt à présent, souffla-t-il sans ambages, de sa voix à la mesure de sa peau. Fais de moi ton oeuvre pour ce soir.

Ainsi, il s'agenouilla, pour être à hauteur d'agir pour le Frère. Mains posées sur ses cuisses, couteau éternellement à son flanc. Seule marque grise, pour l'instant, dans le tableau qu'il était. Il y avait dans ses manières toute la force accumulée qu'il avait d'être sans douter, et donc sans craindre, sans se refuser. Nulle impatience, nul délice: Juste ce qui ne le quittait pas, cette effroyable façon qu'il avait d'Exister avec un grand "E". D'incarner, paradoxalement, un rôle perpétuel et malléable, lorsqu'il le fallait, et de rester pourtant lui, sans être davantage défini que cela. Oui. Ils se ressemblaient. Ils n'étaient pas peints aux mêmes couleurs, tout simplement.
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Message  Harlé Jeu 2 Juil - 14:34

Encore une fois, le monde se faisait décor pour leur tragédie en deux actes. La lumière de la lampe à pétrole qui les éclairait lovait ses plis et replis d'ombre au creux des grandes tentures de tissus, éclatait le temps d'un battement de cil à l'argent des miroirs, moutonnait sur les plumes et les dentelles, avant de glisser sur le velours noir d'un loup vénitien et de disparaître. Les traits du visage du Chat étaient gommés par la pénombre, noyés dans le mystère de l'inconnu. Seuls ses yeux luisaient, deux braises ardentes parmi les cendres, féroces, brûlantes, comme fiévreuses d'un appétit jamais pleinement satisfait. Savoir. Elles sauraient, ces deux flammes jumelles, même si pour cela elles devaient se faire incendie ou lave pour percer la carapace qui auréolait le mystère qu'ils s'étaient décidés à résoudre, Chat et Serpent.

Penché au dessus d'une coiffeuse, sa silhouette se découpait derrière lui, immense et courbée. Cette alcôve, c'était la sienne, celle qu'il s'était approprié. Et sur le petit meuble s'empilait une quantité invraisemblable de pots et de fioles, et un mortier de pierre noire. Un traité d'alchimie, ouvert sur quelque page sacrilège, n'aurait pas dépareillé avec un tel plan de travail. Et pourtant, il ne s'agissait de rien d'autre que... de poudre aux yeux. Les pigments de couleur bien inoffensifs dont Harlé se servait pour créer ses maquillages de scène. Il avait le sens inné du décor et de la mise en scène, voilà tout, et les objets les plus innocents prenaient une dimension inquiétante entre ses mains gantées...

Il ne sursauta pas en sentant la main brûlante se poser sur sa nuque. Il l'avait entendu approcher, ses pas feutrés sur la parquet ciré. Et son odeur aussi, une odeur de sang, de cuivre, et d'eau, subtile, étrange, et séduisante. Une odeur unique, qu'il ne pourrait confondre avec aucune autre.


"Neige."

Une syllabe, rien de plus. Sa façon à lui de saluer. Un peu comme un chat renifle le museau d'un autre. C'est sa façon d'identifier, de reconnaître l'existence de l'autre en tant qu'individu, en tant que Frère. Sa façon de marquer son pacifisme. On n'appelle pas un rival par son nom. Le Chat garde ses griffes rentrées.

Le Serpent s'agenouilla pour se mettre à sa hauteur, et il se mit au travail, sans la moindre hésitation, étalant le maquillage touche après touche. Fond de teint rosâtre pour foncer la peau de porcelaine, la rendre moins éthérée, l'ancrer dans le réel. Une pointe de brun sous les pommettes pour creuser ses traits. Une pointe de violine sous les yeux, assombrir le regard, le fatiguer, adoucir son perçant. Petits traits de gris sur le front, au coin des yeux, des lèvres. Il le vieillissait, accélère le cours du temps de multiples années en quelques minutes à peine... Peut-être qu'en pleine lumière, l'illusion serait rompue. Mais, dissimulées par les replis accueillant des jupons de la nuit, le vieillard semblait plus vrai que nature, et les longs cheveux immaculés ne faisaient que compléter son déguisement...


"Qu'en penses tu ?"
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Message  Neige Ven 10 Juil - 15:11

Le Serpent laissait les griffes du Chat approcher, sans l'ombre d'une crainte. La peur était définitivement un sentiment qui lui était étranger, tant il était hors de lui même. La peur venait d'un instinct de conservation de soi, et il était dépourvu du sens de lui-même. Comment, ainsi, aurait-il pu avoir peur, ou seulement se méfier? Si son Frère voulait le griffer, du reste, il aurait sans aucun doute eu ses raisons, qui auraient appartenues suffisamment tôt au Serpent pour ne pas même en ciller. Aussi, sa main resta à son genou, et ne se porta pas au couteau. Quand bien même il avait vu les fioles. Quand bien même il avait décrypté, à sa démarche, à sa façon d'être qu'il avait disséquée comme celle de tout être qu'il avait pu croiser, sa dangerosité sous son couvert de fourrure veloutée. Neige restait glaise souple, ainsi qu'il s'était proposé. Fermant les yeux lorsqu'il le fallait. Les ouvrant, tournant tête, offrant gorge -Un miracle qui n'était dû qu'à ces certitudes précédentes.

Et la toile fut achevée. Alors seulement, il se redressa, quittant son immobilité docile pour se pencher vers son image. Celle qui lui était renvoyée était sans doute celle qu'il aurait du avoir, s'il n'avait pas triché, troqué son image contre son sang, s'il n'avait pas patiemment retouché son allure, année après année. C'était là quelque chose qui lui fit, l'espace d'une infime seconde, l'effet d'un abime, d'une révélation sur l'homme qu'il aurait pu être, sans Mère, sans la Brume, sans eux. Il retrouva un temps cette sensation ténue et troublante, comme s'il était sur le point de tomber, de s'effondrer sur ses fondations, de ne plus être que ruines sans équivoque. Si toutefois il ne l'était pas déjà, quelque part.

Alors, et alors seulement, Neige sourit. Une ombre de sourire, quelque chose de malsain, de mauvais, une ouverture sur ses entrailles bien plus qu'une mimique découvrant tout juste ses dents. La signature d'un être qui découvre le vide, la faim et la pulsion de détruire, et qui les fait siens, tous. Qui les avale.


    Ainsi qu'il doit en être.

Souffla sa voix chaude, teintée de ce timbre sensuel et qui ne le sait pas, qui résonnait pourtant plus fort. Il avait la beauté de la Mort, plus que jamais. Sortait un peu du rôle, ce faisant. Mais l'impression ne fut qu'éphémère, et le voile sur les abysses se rabattit à la façon d'une dalle de tombeau. Neige redevenait blanc, lisse, virginal. Ou presque. Sans rien ajouter, puisqu'il ne disait pas les évidences, et surtout pas face à son Frère, il quitta son reflet, et avisa Harlé.

Il lui incombait d'achever le grand oeuvre, d'accorder le couple divin et impie qu'ils allaient former pour traquer le savoir gardé par un dieu jaloux. Il saisit son pinceau, qui resta suspendu dans l'air quelques secondes, alors qu'il avait attaché son regard à celui du Chat. Il ne cherchait pas l'inspiration. Il cherchait par où commencer. Car il savait, déjà, puisque la réponse était évidente.

Puis, les fioles, les couleurs, les traits dansèrent. Il lui avait saisit le menton, ongles délicatement apposés à la gorge, pour l'inciter à lui offrir son visage à son tour. Là, un carmin plus vif, ici, une carnation plus claire, moins lisse. Là également, quelques points, ratures, par là, une ombre qui affinait la mâchoire. Il l'enlaidissait ici, pour détourner le regard de là, il appelait la lumière sur les lèvres pour qu'on y sente le désir passé. Il assombrit le regard, pour que l'ombre le dissimule, pour que leurs pupilles se cache, que d'autres yeux ne s'y attachent pas. Il saisit sa nuque enfin, pour agrémenter le cou, donner les dernières touches de temps et de grâce mêlées.

Et lorsqu'il se détacha enfin, léchant la pointe de son pinceau pour lui voler ses derniers pigments, Harlé était changé. Il était devenu un être bizarre, un corps d'homme jeune, un visage de femme entre deux âges, la compagne usée d'un homme qui avait pu l'acheter du temps de sa beauté gracieuse, et qui se trainait à présent avec lui, les années prenant la jeunesse et laissant l'habitude amère.

Il avait le visage de l'une de ses vieilles Mères.
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Message  Harlé Mer 22 Juil - 3:27

Encore une fois, il y avait une impression de... décalage qui flottait sur la scène. Comme si un détail ne collait pas. Comme si un infime changement s'était produit et distordait la réalité. Et c'était leur réalité qui s'imposait à sa place, leur univers tordu et malsain qui prenait le pas sur le reste. Un monde au crépuscule perpétuel, où les ombres étaient des portes vers de terribles secrets, et les murmures de la nuit naissante les alliés de leurs chevauchées cauchemardesques. Le Serpent ondulait sous les pattes du Chat sans le mordre. Le Chat le peignait sans le griffer. Instants suspendus dans la chaîne alimentaire, quand deux prédateurs que tout oppose se mettent en chasse ensemble, pour traquer la même proie.

Harlé était satisfait de son travail. Il n'avait peut-être pas les dons extraordinaires de ses autres Frères de Brume, mais il avec compensé en développant quelques petits talents personnels. Toujours en rapport avec le spectacle, évidemment. Seigneur, nul ne savait à quel point il aimait se mettre en scène. À part Mère. Et Neige peut-être.

Neige dont le sourire mordant, dévoreur, fut pris comme une victoire de plus. Ce sourire qui révélait l'espace d'un instant la Bête en lui. Magnétique. Meurtrier. Glacé. Un frisson lui parcourut le dos, hérissant sa peau de milliers de piqûres d'aiguilles. Rarement quelqu'un ne lui avait semblé aussi ancré dans son réel, aussi vivant. Peut-être était-ce la première fois. Même Mère n'irradiait pas de la sorte, elle, elle était évanescente, une lueur tamisée qui baignait tout de sa douceur... Omniprésente et diffuse. Neige lui était une flamme, brillante, nette, qui le fascinait. Il y avait un mystère derrière cette clarté et il désirait découvrir lequel.

Aussi, comme le Serpent s'était laissé aller sous les pattes du Chat, le Chat laissa les anneaux du serpent s'enrouler autour de lui, abandonné. Confiant. Harlé était pourtant difficile à maquiller en temps normal. Il voulait toujours voir, vérifier que l'infortuné qui tentait de s'occuper de lui avait bien fait, éternuait, battait des paupières... Il n'aimait pas qu'on couvre sa peau de substances grasses à l'odeur d'huile. Mais là, le temps qui leur était imparti n'était pas normal. Ça n'était pas comme si Neige le recouvrait de pigments, non, c'était plutôt comme s'il révélait de lui une facette de sa personnalité, une facette qu'il n'avait pas envisagé lui-même. Et quand il se vit dans le miroir, ou plutôt, quand il vit la catin, la prostituée vieillissante dont il volait le visage le temps d'une nuit, il n'y eu pas de surprise sur son visage. De quoi aurait-il été surpris ? C'était tout simplement une évidence.


"Ainsi qu'il doit en être."

Acquiesça-t-il, reprenant mot pour mot la phrase de Neige, l'accent de sa langue natale roulant les R dans sa gorge, comme un sinistre ronronnement. Les masques étaient en place. Restaient les costumes... Mais pour une compagnie théâtre aussi choyée que celle de Lady Delight, ce n'était pas ce qui manquait. Le Chat opta pour une robe d'un bleu foncé défraîchi, visiblement démodée, et se déshabilla sans honte aucune devant Neige, revêtant avec le vêtement miteux. Il avait hésité avec une autre, d'un beau carmin profond mais... Le rouge était une couleur qui attirait beaucoup trop l'attention. Et le bleu marine se fondrait mieux dans l'obscurité... Il poussa le vice à enfiler des bottines à talons, et quelques bijoux de pacotille. Une des manches de son bustier ne cessait de lui tomber de l'épaule, dénudant sa peau... "Elle" semblait un peu éméchée... Quand "elle" fut prête, "elle" se tourna vers son compagnon, sa fausse poitrine dessinée par l'étoffe vieillie.

"Il est temps de se mettre en chasse, Frère."

Et son sourire flou était à la fois si plein de tristesse et de vulgarité qu'on ne doutait pas une seule seconde qu' "elle" ait été l'une de ses filles de mauvaise vie, depuis toujours.
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Message  Neige Ven 24 Juil - 13:53

Ce n'était pas qu'il se sentait bien. Ce n'était pas qu'il se sentait fébrile. Il ne ressentait rien de tout cela, rien d'agréable. Pas une once de tourment. Non, il ne sentait pas, il savait qu'un rouage épais et décalé venait de trouver une nouvelle accroche, que le mécanisme rouillé venait de trouver son élan. Quelque chose de poussiéreux, de grinçant, était à l'oeuvre, mais rien ne pouvait l'enrayer. Le Chat en avait frissonné. Le Serpent, lui, approuvait intérieurement. Les choses devaient avancer.

Son Frère de Sang, par la Mère, par la nature et par les actes -Par trois fois, et la Trinité était quelque chose qui lui parlait- s'était revêtu, avait achevé son trait d'une touche d'étoffe, et il le contempla, à la manière d'un sculpteur avise son oeuvre. Redressant un pan, ajustant un pli. Quelques petits gestes frôlés, des riens, des touches. Il n'avait presque rien à faire de plus, tant Harlé portait à merveille son nom, tant il semblait être né lui-même pour être tout autre. En un sens, ils étaient tels des compléments, une allégorie de l'alchimie. L'un malléable lorsque l'autre était solide, l'un mâle quand l'autre était femelle, l'un changeant quand l'autre était stable. Et les rôles fluctuaient.
Ainsi qu'il devait en être. Il aurait su mettre des mots sur ses pensées profondes, il aurait dit qu'il s'était senti comme l'être qui ne se savait amputé, et qu'on avait recousu par miracle. Mais Neige n'était pas de ceux-là. Alors, il se contenta d'observer ce que lui présentait son Siamois, et ôta sa tunique à son tour. Il eut une pensée, fugace, incongrue, pour l'Oisillon. Se demandant ce qu'elle était, entre lui et le Chat. Elle ne dura que le temps de la chute du tissu, trop vague et trop cinglante pour l'heure.

Le tissu tombé révélait une peau trop lisse, sans la moindre marque. Ni tatouage, ni cicatrice, et d'une blancheur qui oubliait les ombres. Un lait figé, un torrent qui se serait glacé soudain. Comme si et le temps et la cruauté des hommes avaient oublié la toile de sa peau. A ses pieds, le pantalon. Nu, il vogua vers les costumes, sans songer à se cacher un instant. Qu'était son corps par rapport aux secrets de l'âme? Son idée était simple, mais il ne fallait pas aller au delà du bon ton, pour ne pas que l'oeil accroche et que le doute naisse. Il attira à lui quantité de costumes, certains au caractère trop marqué, d'autres trop neutres, mais enfin, trouva une livrée à la mesure de leur oeuvre. Un costume qui paraissait de seconde, si ce n'était de troisième main. D'une mode si passée qu'elle en était intemporelle, bien que surannée. Quelque chose d'entretenu, mais de reprisé. Le vêtement parfait de celui qui voudrait être, mais qui ne peut qu'attendre que d'autres le lui laissent croire, pour quelques sous. Avec "elle" au bras, ce serait parfait.

Il s'en revêtit, et l'illusion prit entièrement place. Le vieux bourgeois désargenté, et sa gourgandine d'un autre temps. Ils fleuraient l'amertume, la poussière et la vieillesse débutante. Ils étaient un tableau connu, pâle, qu'on regarderait sans voir.

C'était ainsi qu'il fut paré. C'était ainsi qu'il prit la taille d'Harlé, avec un geste possessif, aux relents d'habitude. C'était ainsi que débutait la chasse.
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