Sucrerie
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Harlé - Cheshire cat's smile

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Harlé - Cheshire cat's smile Empty Harlé - Cheshire cat's smile

Message  Harlé Mar 26 Mai - 3:36

~°[Harlé]°~


Surnom : Harlé, quant à son vrai nom…

Âge : 21 ans

Origine : Allemand

Nature : Humain

Rang : Sucrerie

~° After dark all cats are leopards °~


Harlé c’est un courant d’air. Mouvant, souple, rapide, insaisissable. Son corps semble toujours en mouvement, même étendu, même assoupi, on sent cette perpétuelle énergie dans chacune de ses fibres, en dormance. Il n’est pas frénétique pour autant, non… Chaque geste est posé, calculé, gracieux. Pas de soubresauts ni de vaine agitation, son corps est une mécanique bien huilée dont les rouages tournent sans grincer, perpétuellement. Ses traits seuls semblent immobiles, comme un roc au milieu des vagues. Ses lèvres n’illuminent son beau visage d’un sourire que lors de ses représentations, seulement pour le plaisir des foules. Son plaisir et… son frisson.

Harlé, c’est une beauté sauvage, féroce. Le genre qui mord si on laisse traîner ses doigts trop près. Dans sa voix, l’accent allemand roule, presque imperceptible, changeant ses phrases en ronronnements ou en grondements presque félins. Ne serait-ce pas des crocs qui luisent là où devraient se trouver ses canines ? Et ses oreilles, ne semblent-elles pas bizarrement effilées, quoique dissimulées derrière ses cheveux blonds ? Sans parler de ses yeux… Ils sont noisette, n’est-ce pas ? Quelle étrange façon de refléter la lumière… On les croirait presque jaune…

Harlé, c’est aussi le sens de l’élégance. Jamais il ne sort si sa mise n’est pas impeccable. Il se lave, se rase, se coiffe avec un soin presque maniaque. Le bon goût est toujours présent, ses vêtements sont sobres mais raffinés. Du bout de ses gants blancs jusqu’à ses chaussures en cuir, il est séduisant, charmeur, maître de lui et de ce qu’il dégage.

~° Curiosity killed the cat °~
~° But, satisfaction brought it back °~


Harlé, c’est un bel homme, c’est un fait, mais ce n’est que le velours qui cache ses griffes acérées. S’il séduit au premier abord, ce n’est que pour mieux vous détrompez par la suite. Volontiers cassant, il semble prendre un malin plaisir à se montrer langoureux, caressant, cajoleur, avant de montrer les crocs et de mordre sans prévenir. Comme s’il tenait absolument à ce que personne ne veuille se lier avec lui. Un lien finit toujours par étrangler…

Harlé, c’est un solitaire, presque un ermite. Au bruit de la foule de Londres, il préfère le silence de ses bibliothèques, à la cohue de ses bars, le calme de ses musées. Avide de connaissances, il se passionne pour les dernières innovations scientifiques de ce siècle, du téléphone aux aéroplanes, en passant par les vélocipèdes… Et il se lance parfois dans ses propres expérimentations, parfois cruelles, souvent aux dépends de son entourage… Ce qui ne l’aide pas à gagner la sympathie des autres Sucreries.

Harlé, c’est quelqu’un qui ne se reconnaît pas de maître, si ce n’est lui-même. Indépendant, il supporte mal les ordres et n’y obéit qu’à contrecœur, en bâclant la plupart du temps… Sauf quand il s’agit de ceux de la délicieuse Milady. Pour elle, son zèle n’a pas de limites, bien qu’il feigne la mauvaise volonté à chaque fois.

~° He who plays with a cat must bear its scratches °~


Des bâtards, il en naît des dizaines chaque jour. Tout le monde baise avec tout le monde, se trompe mutuellement, mélangeant chair de maîtres et chairs de domestiques, dans la joie et la bonne humeur, le stupre et le lucre. Et tant pis s’il faut arracher d’un ventre, neuf mois plus tard, un petit être rose et braillard, le jeter dans un couffin devant un orphelinat quelconque, si ce n’est dans une rivière. Des bâtards, il en naît des dizaines chaque jour. Mais peu ont la chance de voir le soleil se lever plus d’une fois, au travers de leurs yeux encore collés par le placenta. Personne n’en veut. C’est comme ça, voilà tout. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.

On l’a appelé Werner. Un nom qu’il trouve très laid, un nom qu’on aboie, mais il n’a pas son mot à dire. Il ne l’a jamais eu. La discipline à l’orphelinat est dure, mais basée sur des principes simples. Les bâtards ont toujours tort. Les bâtards sont toujours coupables. Les yeux de Dieu pleurent quand Il les pose sur un bâtard. On s’y fait. L’idée de pouvoir faire fondre en larmes un dieu n’est pas si déplaisante, quand on y pense. Ça donne un sentiment de puissance. Enfin ça, c’est que Werner essaye de se faire croire, quand il dort sur le ventre, incapable de bouger à cause de ses reins couverts de bleus. Il a le diable au corps, on le lui répète. Incapable de tenir en place. Ou de savoir rester à sa place. Il a la critique facile le petit, une langue venimeuse et acérée. Les mots sortent d’eux-mêmes, il a à peine le temps de les regretter qu’on le corrige. On ne bat pas les enfants ici, non, battre est un mot tabou. On corrige. Avec de bâtons de noisetiers. Le résultat est le même mais le mot est d’avantage politiquement correct. Corriger, c’est éducatif. On l’éduque. Et il se montre réceptif. Un peu trop peut-être. S’il apprend facilement à lire et à compter, il ne se satisfait pas des explications de la Bible, il aime à savoir comment fonctionne les choses. Il a entendu parler de Darwin et de ses scandaleuses théories, essaye d’en savoir plus à ce sujet. On le corrige à nouveau, il se tait, mais il n’en pense pas moins.

Douze ans déjà, quelle joie. On l’envoie en apprentissage chez un cordonnier, pour qu’il apprenne le métier et puisse rembourser sa dette à l’orphelinat. Et oui. Douze ans de sous-alimentation et mauvais traitements, douze ans à dormir sur une paillasse avec les puces, comment pourrait-il être assez ingrat pour ne pas rendre au paradis dans lequel il a grandi un peu d’argent pour les prochains pensionnaires à venir ? Là, il saisit sa chance, et s’échappe. Rien de rocambolesque. Il attend que le cordonnier s’en aille, le temps d’une minute, pioche dans la caisse, pousse le porte… et le voilà libre.

Des Roms croisent sa route. Il est séduit par leur liberté, leur errance continuelle. Voir le monde ! Comprendre comment il marche ! Il en a tant rêvé quand il était encore prisonnier des quatre murs du dortoir… Il est bien vite adopté. Avec sa gouaille et sa gueule d’ange, il embobinerait n’importe qui. On lui enseigne quelques tours, puis l’acrobatie, et l’art de la contorsion. Il est souple, il apprend vite. Et puis… Le Vieux , là… le Patriarche. Il a l’air de bien l’aimer. Ils parlent souvent ensemble. Ils partent des heures loin du camp, pour revenir l’air radieux. Personne ne s’inquiète des transformations dont semble d’un seul coup capable Werner. C’est monnaie courante ici…

Tout brûle. Il entend les femmes, les enfants hurler comme des loups. La fumée lui pique les yeux. Il éteint sa manche en flamme en frappant dessus. Paniqué, il erre, trébuche, tombe. C’est le corps du Patriarche. Raide mort. Une balle dans le cœur. C’est son cœur à lui qui se déchire tandis qu’il lui ferme les yeux. Il n’a plus rien. Plus de maison, plus de famille… Plus de père. Un feulement de douleur lui échappe, la souffrance le transperce. Une souffrance qui irradie dans ses muscles, dans ses os. Est-ce la mort ? Est-ce… Noir.

Il reprend conscience. Hébété, comme ivre. Il saigne. Il le sent, à l’odeur… Il lèche sa plaie consciencieusement. Comment s’appelle-t-il ? Il n’en a aucune idée. Il est Chat, voilà tout. Il est. Il se nourrit sur les carcasses disséminées ici et là. La plupart sont presque carbonisées, il digère très mal la cendre, et il vomit. Avant de manger à nouveau. Il a besoin de forces pour que sa patte cicatrise… Et quand la viande n’est plus comestible, il part chercher sa subsistance ailleurs. Il erre de ville en ville, fouille les poubelles, vole. Un chat errant parmi les autres. Aussi sale. Aussi affamé.

Et puis un jour, cette femme. Elle lui tend la main, le gratte derrière les oreilles, à l’endroit où le pelage est les plus duveteux… Et lui donne un nom. Harlé. Il la suit, pour ne plus jamais la quitter. Petit à petit, elle lui réapprend tout. Lui fait retrouver ses souvenirs, son humanité. Et il finit par reprendre son ancienne apparence… À quelques détails près. Sa fidélité pour la veuve néanmoins est sans faille, et il la suivit avec plaisir dans chacun de ses voyages, parfois en tant que compagnon, le plus souvent en tant qu’animal de compagnie, gentiment lové sur ses genoux… prêt à lacérer le visage du premier opportun venu qui oserait manquer de respect à sa dame bien aimée…


~° I gave an order to a cat, and the cat gave it to its tail°~

Atout(s) :

• Mage (**) : Harlé maîtrise la Brume du Corps… enfin, "maîtrise" est un bien grand mot. S’il peut se changer en chat à volonté, il n’a jamais réussi à en inverser complètement les effets. Certes, cela lui permet de bénéficier d’une souplesse et d’un agilité hors du commun, ce qui fait de lui un excellent acrobate-contorsionniste, mais il n’a jamais réussi à retrouver un aspect complètement humain… Et sans la Veuve, il est probable qu’il aurait probablement déjà fini sur un bûcher. De même, il se montre tout à fait incapable de revêtir l’apparence d’un autre animal que le chat… Il y a sûrement un blocage quelque part, peut-être est-ce dû à son très long séjour sous forme animale ? Quoi qu’il en soit, le problème reste entier pour le moment.

Défaut(s) :

• Freak (*) : "Si la Sainte vierge te voit comme ça, tu vas rester bloqué…" c’est ce que disent les bonnes sœurs. Dans le cas de Harlé c’est peut-être vrai, puisque, malgré tous ses efforts, il n’arrive pas à reprendre complètement apparence humaine.

• Marque (**) : Les chiens ne supportent pas sa présence. Gros ou petits, ils s’époumonent dès qu’il passe à proximité… Quand ils ne l’attaquent pas carrément.

• Mauvaise réputation (*) : Tout de même, ça n’est pas très normal cette couleur d’yeux… et puis c’est un saltimbanque, un voleur de poule endimanché, certes, mais voleur quand même.

Particularité : Harlé se promène régulièrement sous la forme d’un grand chat au long pelage doré et aux yeux jaunes, le bout des pattes avant blanc comme du lait, rappelant les gants qu’il arbore en permanence.
♥️
Harlé
Harlé
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Message  Sucrerie Mer 27 Mai - 0:27

A cat between reptiles. I'll take care of you. ♥️
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